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Citations sur Comme des larmes sous la pluie (28)

Quand les journées se meurent,
Vous mon rêve, ma vie,
Vous ma seule embellie,
A travers le miroir,
Chaque soir, chaque soir,
Mais là, dans mon esprit,
Un autre s'y est mis,
Et, pour mon désespoir,
Chaque soir, chaque soir.
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L’homme n’est-il pas le premier instrument de son malheur ?
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A quelques reprises, [l'écrivain] avait déjà dû faire face à des invasions intempestives de sa boîte à mails et remettre prudemment les gens à leur place sans les brusquer. Certains de ses lecteurs semblaient vouloir nouer des rapports plus amicaux avec lui, il était alors délicat de leur répondre sans rien dévoiler de sa vie personnelle, en leur manifestant néanmoins un intérêt poli. (p. 160)
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Ce soir la, au moment du coucher, méline, sa fille l'avait retenu par le cou pour un dernier baiser, un dernier calin et lui avait glissé à l'oreille : "maman, tu sens bon comme un arc en ciel après la pluie"
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Quoi de plus égoïste que les gens heureux?
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Lilith, le démon de la nuit dans la mythologie babylonienne, celle qui apparaît aux hommes dans leur sommeil, les séduit, les attire dans le péché avec ses grandes ailes noires et ses longs cheveux blonds ; la Lilith du Talmud, qui abuse sexuellement les hommes dans leurs songes ; celle de la Genèse, qui refuse de s'avouer inférieure à l'homme, de se soumettre à Adam et est remplacée par Eve, tellement plus conciliante ; la Lilith arménienne, dont il est dit que, "même lorsqu'Adam avait le nom d'Eve sur les lèvres, son âme, elle, était pleine de Lilith !".
Représentée comme une sombre femme fatale, elle semble traverser toutes les religions, chimère, femme-oiseau-serpent, séductrice implacable, dévoreuse d'enfants.
Et tous, sumériens, babyloniens, juifs ou chrétiens, semblent s'accorder sur l'urgence de se protéger de ce démon femelle, mère de tous les vices, responsable de toutes les déviances (...)
Elle est l'image de la femme première, la féminité triomphante et libre, pleine du secret de la vie et du mouvement des fluides. Simon se disait que, confrontés à ce qui les dépasse, les hommes ne peuvent décidément que diviniser ou détruire.
(p. 135)
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Arrivée au milieu de sa jeunesse, la vie lui semblait informe, élastique, sans but, sans repères.
Pourquoi se lever le matin ?
(...)
Elle se sentait comme un coquillage, fermé à l'extérieur, apparemment solide mais sans colonne vertébrale interne, soutenue seulement par les obligations, les petits gestes quotidiens qui nous forcent à nous tenir debout : se lever, se laver, s'habiller, faire la vaisselle, ouvrir le courrier, payer les factures.
Est-ce que c'est ça qui fait qu'on continue à vivre, à se lever le matin ?
(p. 106)
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Elle devait aussi, égoïstement, se reconstruire; recoller les morceaux, les fragments de sa vie qui, maintenant, venaient parfois brutalement envahir son esprit...C'était un pan d'ombre dont elle ne pouvaient parler à personne pour l'instant.
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Et il pense à cette vie, faite de moments si fragiles, si fugaces, un regard qui trouve son écho dans les yeux de l'autre, ou pas... une caresse qui trouve son frisson sur la peau de l'autre, ou pas. Infiniment simple, infiniment compliqué, toute une vie, jouée en un instant, parfois... ou pas. Ne pas avoir fait le bon choix, pas assez vite, pas la bonne personne, pas le bon moment, pas la bonne vie, pas celle qu'on voulait... ou, peut-être si, justement, inconsciemment. L'homme n'est-il pas le premier instrument de son malheur?
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Et il pense à cette vie, faite de moments si fragiles, si fugaces, un regard qui trouve son écho dans les yeux de l’autre, ou pas… une caresse qui trouve son frisson sur la peau de l’autre, ou pas.
Infiniment simple, infiniment complique, toute une vie, jouée en un instant parfois… ou pas.
Ne pas avoir fait le bon choix, pas assez vite, pas la bonne personne, pas le bon moment, pas la bonne vie, pas celle qu’on voulait… ou, peut-être si, justement, inconsciemment.
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