Gaya s'occupe des spectacles d'opéra qui se déroulent dans le cadre magique de l'abbaye de Villers-la-Ville. Sous des dehors froids, autoritaires, hautains, la belle jeune femme cache de douloureux secrets qui remontent à son enfance.
Un soir, elle qui a déjà arpenté le site dans tous les sens, remarque l'entrée d'une galerie qu'elle ne connaissait pas. Au bout de l'humide couloir semble l'attendre un bloc de pierre tout frémissant d'une vie latente.
A partir de ce moment, Gaya va pénétrer dans une troisième dimension qui va changer sa vie.
Ce court roman se lit en quelques heures. C'est le principe de la collection « romans de gare » chez Luc Pire. Une histoire qu'on peut dévorer en un trajet de chemin de fer, mettant au premier plan un endroit de notre patrimoine belge.
Inutile de vous dire que je me suis précipitée sur celui-ci qui m'a captivée, moins pour son histoire, somme toute assez banale prévisible et convenue, comme on pouvait s'y attendre, que pour son personnage principal. Eh non, ce n'est pas Gaya, contrairement à ce que vous pouvez penser, mais bien ma belle abbaye de Villers, qui prend vie sous la plume de
Véronique Biefnot et s'auréole de mystère, de magie, de merveilleux.
J'ai donc pris cette lecture pour ce qu'elle est: un conte qui nous plonge dans une atmosphère de rêve. On en sort avec un regret: que le souterrain et la statue ne soient que les produits de l'imagination de l'auteur.