Citations sur B.O. comme un dieu (12)
Votre logique m’étonnera toujours. Vous installez des cadres moraux. Et rien ne vous fait plus plaisir que leur transgression.
Mais ce qui fait jouir la plupart d’entre elles, c’est que je les prenne pour des objets. Elles aiment être des objets baisés par un objet. Nos rapports stériles, libérés de toutes implications sociales, vitales, humaines, est leur exutoire absolu. Elles accèdent au vide grâce à moi, un être vide.
4. Ne pas mettre sa bite dans un grille-pain. – Isaac Asimov, extrait des quatre lois de la robotique.
Si je vous dis ça, c’est que je vous trouve absurde, vous les humains. Toujours à vouloir quelque chose que vous n’aurez pas. Toujours à vouloir compliquer les choses. C’est sûrement dû à la simplicité de votre fonctionnement. Vous les humains êtes sensibles à une chose : le rythme ! […] Ce à quoi vous répondez, ce sont des phénomènes périodiques mettant en action, répartissant, distribuant dans une structure donnée, le plus de motifs sonores, spatiaux ou temporels possibles, d’une manière vous paraissant aléatoire. Vous êtes émus par ce qui vous apparaît comme une surprise dans un cadre que vous avez identifié lui-même comme motif récurrent. Ce que je veux dire par là, c’est que ce qui vous fait le plus plaisir à vous les humains, c’est, dans un premier temps, l’identification du motif, et que très vite vous avez besoin qu’il soit remplacé par un autre, d’une nature différente, de la manière la plus inattendue possible.
J’ai sept cent soixante-douze ans. Il y a beaucoup de probabilités dans l’univers. Tout un tas de probabilités auxquelles vient s’ajouter celle-ci : j’ai sûrement couché avec l’une de vos ancêtres. Une arrière-grand-mère, une tante, peut-être votre mère. Et je peux vous assurer qu’elles ont aimé ! Je suis un professionnel. Même mieux ! J’ai été créé pour ça. Et mon créateur m’a bien fait. Vous n’avez sûrement jamais entendu parler de moi. Aucune mère, aucune fille, aucune sœur, aucune amie n’osera jamais dire qu’elle a eu recours à mes services. Et pourtant je les ai fait jouir ! Je suis le dernier robot sexuel de la galaxie. […] Avant toute chose, je sais que ça peut paraître étrange, mais je suis un robot hétérosexuel. Je n’y peux strictement rien. J’ai été programmé comme ça. Ça limite fortement ma clientèle potentielle. Mais c’est mieux comme ça… J’ai déjà du mal à honorer mes contrats.
C’est peut-être ça, vivre, exister. Ne pas concevoir ces actes comme des causes. Se moquer des conséquences.
J’ai connu plus de femmes que vous ne pourriez en connaître, même si vous vivez mille vies. Elles me demandent de leur faire des choses qu’elles ne feraient jamais avec vous. Tout simplement parce qu’elles se foutent de ce que je pense. Ou plus précisément parce qu’elles savent que je n’ai ni morale, ni tabou, que je n’attends rien. Avec moi, elles peuvent dire et faire ce qui leur plaît. Elles n’ont aucune retenue à avoir, aucune performance à tenir, aucun complexe de quelque sorte. La seule chose qu’elles ont à penser avec moi, c’est leur plaisir.
Vous vous dîtes que je suis cruel, mais je ne dis que la vérité. Vous les humains n’aimez pas la vérité.
Joulia est un mannequin intergalactique. Tous les humains rêvent de coucher avec elle. Mais c’est avec moi qu’elle baise. Tous les humains rêvent d’être aimés par elle. Mais c’est moi qu’elle aime.