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Critique de Le_chien_critique


Trois nouvelles ouvrent le numéro

La fin de la fin de tout, de Dave Bailey : Exercice terne et vain sur la vacuité de l'art et de l'homme en temps de fin du monde. Tout ce que la littérature généraliste a fait depuis des siècles lorsqu'elle se regarde le popotin pour voir ce qu'il en sort. Excuser ma vulgarité, mais ce texte représente la raison principale du pourquoi je me suis tourné vers les mauvais genres. du sexe, de l'alcool, de la drogue, des bourgeois et un peu de sang pour le choc des mots. Même le titre est affreux. Sur une thématique proche, lisez plutôt la nouvelle de Christopher Priest, La Tête et la main dans le recueil hautement recommandable L'été de l'infini ou revisionnez le film La Grande Bouffe de Marco Ferreri, cela vous évitera les lieux communs.

Avec ses yeux, de Liu Cixin : le proche espace est désormais colonisé, des gens y travaillent mais faire les allers retour domicile travail s'avère encore compliqué. Une nouvelle technologie permet de voir et ressentir les pérégrinations à travers des yeux d'humains consentants sur terre. Nous suivons le voyage de deux personnes. Un hommage à un célèbre roman... A déconseiller aux claustrophobes. Une ode aussi à la nature, à la technologie, l'espace étant assez froid. Ne me laissera pas un souvenir impérissable.

L'histoire de Marshall Grove, de Jean Ray : Un texte qui vous conte l'histoire de Marshall Grove... Jean Ray est bien un maitre du fantastique, j'ai oublié tout de ce texte à l'heure de rédiger cette chronique. Ce que je peux en dire, il s'agit d'une version rare du texte.

Jean Ray passe au travers du prisme de Bifrost. "Jean Ray, maître belge du fantastique moderne".
Difficile de vous en dire plus, en plus de me faire oublier sa prose, l'auteur parvient à hisser mon indifférence à son égard de manière vertigineuse. J'avais lu il y a quelques temps certaines de ses nouvelles qui m'avaient toutes fait bailler aux corneilles. Un style qui ne me convient guère.
Ceci dit le dossier m'a semblé très solide, Arnaud Huftier connaissant l'auteur sur le bout des ongles. Je suis même un peu désolé d'avoir survoler ce dossier tant l'érudition du bonhomme est visible.

Un scientifiction à trois têtes pour disséquer le film Premier contact et la nouvelle de Ted Chiang. Si vous doutiez que le langage, la communication et l'écriture sont des thématiques scientifiques, cet article vous démontre le contraire.

Un numéro qui ne m'aura pas ravi les papilles mais indispensable à ceux qui veulent découvrir ce belge de Jean Ray.
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