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4.17/5 (sur 4652 notes)

Nationalité : Chine
Né(e) à : Yangquan, Shanxi , le 23/06/1963
Biographie :

Liu Cixin est l'écrivain de science-fiction le plus populaire en Chine.

Diplômé de North China University of Water Conservancy and Electric Power (Université de la conservation de l'eau et de l'énergie électrique de la Chine du Nord) en 1988, il a travaillé comme ingénieur dans une centrale électrique à Yangquan, dans la province du Shanxi.

Cixin Liu a gagné neuf fois le Science Fiction Galaxy Award Chinois (prix le plus prestigieux dédié au genre) et une fois le prix Xingyun (nébuleuse), pour plusieurs de ses œuvres de fiction. Il est aussi reconnu comme étant le premier auteur chinois du genre cyberpunk avec la publication du roman "Chine 2185" en 1989.

Son roman "Le problème à trois corps", (traduit en anglais sous le titre "Three-Body Problem") est le premier tome d'une trilogie. Paru en épisodes dans le magazine Science Fiction World en 2006, il fut publié intégralement en 2008 et devint l'un des plus populaires romans de science-fiction en Chine. Il a obtenu le Science Fiction Galaxy Award Chinois en 2006.

Sa traduction en anglais par Ken Liu a été publiée par Tor Books le 11 novembre 2014. Il a été nommé pour le prix Nebula du meilleur roman 2014 et a obtenu le prix Hugo du meilleur roman 2015. Il est ainsi le premier Chinois récompensé par un prix Hugo.

"La forêt sombre", le deuxième tome, est paru en 2008. "La mort immortelle" (2010) est le troisième tome de la trilogie. Il a obtenu le prix Locus du meilleur roman de science-fiction 2017.

L’œuvre connaît un gigantesque succès dans son pays, au point de toujours se classer parmi les meilleures ventes d’ouvrages en librairies comme sur support numérique. Ses ouvrages sont traduits en français par Gwennaël Gaffric.

Marié, il est père d'une fille.
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En Chine, toutes les pensées libres et contestataires après avoir pris leur envol, finissent toutes un jour ou l'autre par s'écraser sur le sol, car la gravité de la réalité est trop lourde.
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Si nous voulons fonder une science véritablement révolutionnaire, il nous faut d'abord mettre à bas le pavillon noir de la théorie de la relativité qui représente les intérêts de la classe bourgeoise !
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Liu Cixin
Quand on vous parle de sauver le monde, vous ne pensez qu’aux humains ! Et sauver les autres espèces, c’est dérisoire ? Qui a donné aux humains une telle place d’honneur sur la planète ? Non, les humains n’ont pas besoin d’être sauvés. Ils vivent déjà bien mieux qu’ils ne le méritent.
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J'avais si froid, et cette solitude... Je ne saurai la décrire. Quelquefois, après le travail, je levais les yeux au ciel en m'imaginant que le tapis d'étoiles était un désert scintillant et que j'étais une orpheline abandonnée en plein milieu de ce désert... Comme je te l'ai déjà dit, j'avais le sentiment que la présence de la vie sur Terre était le plus grand de tous les hasards de l'univers, que l'univers était un palais vide, habité par une seule petite fourmi : l'espèce humaine.
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Je n'avais jamais vu la nuit. Je n'avais jamais vu les étoiles. Je n'avais jamais vu le printemps, ni l'automne, ni l'hiver.
Je suis né à la fin de l’Ère du freinage. La Terre venait tout juste d'arrêter de tourner.
(incipit)
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Mes contemporains s'éberluaient des films et des romans produits quatre siècles en arrière. Ils n'arrivaient pas à comprendre comment les humains de l’Ère primosolaire pouvaient accorder autant d'importance à des émotions qui ne concernaient pas la survie. Rien ne les étonnait plus que de voir un personnage - féminin ou masculin - souffrir ou pleurer pour un chagrin d'amour. De nos jours, le spectre de la mort et le désir de survivre surpassaient tout le reste.
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Liu Cixin
Le silence est le plus grand des mépris.
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L’objet de l’amour de la plupart des gens n’existe que dans leur imagination. Ce que l’on aime, ce n’est pas l’homme ou la femme de la réalité, mais celui ou celle qui naît dans notre imaginaire. Les amants réels ne sont que des modèles permettant de créer ceux que l’on rêve. Tôt ou tard, on finit par se rendre compte du fossé qui existe entre l’amour rêvé et son modèle. Quand on parvient à s’habituer à cette différence, on peut continuer à être ensemble, mais quand on échoue, on se sépare, c’est aussi simple que cela.
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Tous avaient maintenant dépassé les soixante-dix ans et, sans être gâteux, ils étaient arrivés à un âge où se souvenir du passé et se projeter dans l’avenir constituait un même fardeau.
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Les derniers rayons du jour illuminèrent aussi les vagues déferlantes d’un océan en furie. Des colonnes de lumière lardèrent les nuages tumultueux de l’ouest et tachèrent d’or la surface de l’eau, telles des pétales de fleurs tombés du royaume des cieux. Par-delà ces pétales, des nuages noirs dessinaient un monde aussi obscur que la nuit, tandis que se levait une tempête, rideau divin suspendu entre ciel et mer. Il ne resta bientôt plus comme source de lumière que de brefs éclairs foudroyant l’écume neigeuse crachée par les vagues. Au creux d’un de ces pétales d’or, un destroyer se retrouva bientôt à la crête d’une déferlante née dans les abysses et, dans un grondement terrible, sa proue se heurta à un mur de vagues qui souleva une écume si monumentale qu’elle absorba avidement les dernières rémanences de clarté vespérale, comme un gigantesque oiseau mythique déployant ses immenses ailes d’un or aveuglant…
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Il est triste et il marche au bord des flots profonds, courbé comme celui qui songe. Il a devant les yeux les ténèbres. L'abîme. Il est l'être incliné qui jette ce qu'il pense, qui demande à la nuit le secret du silence.

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