S’il faut avoir lu deux livres et écouté trois conférences pour comprendre l’œuvre d’un artiste… Moi j’aime l’art spontanément, pour la beauté, pour l’émotion, pour le rêve. Lorsque je regarde un tableau, je veux pouvoir l’admirer. À vrai dire, dès les Beaux-Arts je me suis senti décalé. Alors, à la sortie, comme il fallait manger, je me suis reconverti dans le dessin d’actualité. Voilà tout. Et je n’en ai pas honte.
Mais il n’y a pas de justice, seulement la vérité.
Aujourd’hui nous mangeons avec des fourchettes, Louis XIV mangeait avec ses doigts. On ne s’éclaire plus à la bougie. On sait soigner la tuberculose. La peine de mort a été abolie, le bagne n’existe plus, on ne marque plus les criminels au fer rouge. Les femmes votent, elles ont conquis le droit au divorce, à la pilule et à l’avortement. Et la loi codifie les rapports entre les adultes et les enfants dans le respect, le droit et la considération.
Il y a ensuite les pédophiles séducteurs. Ils attirent l’attention du gamin, l’appâtent, le capturent en lui faisant croire qu’ils l’aiment. L’adulte passe du jeu d’enfant aux jeux sexuels et assouvit ainsi ses fantasmes sur ces petits êtres si malléables. Mômes piégés, victimes souvent d’un proche. Ce pédophile qui manipule est un escroc du sentiment. Comme il n’y a pas de violences physiques, celui-là parle de pédophilie douce. Mais la violence morale constitue le pire des traumatismes.
N’ajoutez pas du malheur au malheur.
La fonction la plus élémentaire de l’être humain est de créer de l’avenir.
Lorsqu’on a mal, on peut pleurer ou crier, ou sangloter, quelquefois geindre, ou gémir. Mais on ne pleure que si l’on a mal ou si l’on est très triste.
Lorsqu’on a tué une fois, n’est-on pas susceptible de recommencer en cas d’impunité ?
Ce n’est pas parce qu’on menace avec un pistolet qu’on a forcément l’intention de tuer…
La différence entre un revolver et un pistolet : « Le revolver, avec un barillet qui tourne, c’est l’arme des westerns. Le pistolet, c’est celle des gangsters, avec le chargeur dans la crosse.