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Critique de karmemma


Ce livre reprend une série d'articles parus dans le Monde. Chacun porte sur un auteur ou une autrice : Albert Camus, Bernanos, Hannah Arendt, Barthes, Raymon Aron, Germaine Tillion... Philosophes, écrivains, sociologues, humanistes en tous les cas, ils sont convoqués sur arrière-plan de guerre d'Espagne ou de 2nde guerre mondiale pour défendre leur goût pour la nuance, la sincérité, et leur haine du totalitarisme qui s'exprime par la prise en otage du langage, par la propagande et l'idéologie.
Cet essai, quoique assez désordonné et parfois un peu laborieux, nous transporte de façon poignante dans les heures sombres du vingtième siècle pour défendre une thèse qui est davantage suggérée que clairement énoncée. Par leur obstination à regarder la vérité en face et à la dire, sans pour autant vouloir démolir ceux qui ne ne pensent pas comme eux, ces auteurs et autrices seraient les vrais défenseurs de la démocratie. Mais le prix serait d'être condamnés à une éternelle solitude.
Cette pensée est bien entendu à mettre en regard de la montée actuelle des populismes, et de l'impact des réseaux sociaux sur le débat public. Si Birnbaum l'évoque deux ou trois fois, cela reste assez subtil. J'aurais pour ma part apprécié une formulation plus explicite de cette théorie sous-jacente.
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