Sept ans après ma première lecture, j'ai à nouveau adoré
La Bibliothèque des Coeurs Cabossés même si mes impressions sont assez différentes de la première fois.
J'ai beaucoup aimé la place qu'occupent les livres et la lecture dans le roman. J'y ai croisé beaucoup d'auteurs que je connais et j'apprécie :
Katarina Bivald multiplie les références à de grands classiques de la littérature autant qu'à des auteurs populaires (de
Mark Twain à
Helen Fielding, en passant par
Helene Hanff,
Stieg Larsson,
Jane Austen ou
Sophie Kinsella) et elle parle avec tellement de justesse des petites manies des lecteurs impénitents qu'elle doit forcément en être...
Les livres sont bien sûrs au coeur du roman, mais j'ai encore plus aimé le portrait de la ville que nous dépeint
Katarina Bivald. Elle nous raconte comment une bourgade rurale moribonde sort peu à peu de sa torpeur grâce à une jeune femme passionnée de livres mais mal à l'aise avec les gens qui finit elle aussi par sortir de sa coquille au contact des habitants hauts en couleur de Broken Wheel.
Même si le happy-end est vraiment poussé à l'extrême, mais j'ai passé un moment délicieux avec ce très joli roman et ses personnages plus attachants les uns que les autres.
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