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3,69

sur 266 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Oslo, fin des années 60. La famille Vinding se disloque après la mort tragique de la mère. Cette femme fantasque et perpétuellement insatisfaite, qui passait son temps à boire et à se disputer avec son mari, avait pourtant transmis à son fils Aksel sa passion pour la musique. Seul et perturbé, l'adolescent décide d'arrêter le lycée pour se consacrer au piano et à la préparation d'un concours de jeunes talents. Mais la concurrence est rude. Ils sont quelques uns à vouloir sortir vainqueur de ce concours. Aksel se sait doué mais est-il le meilleur? Et saura-t-il garder son sang froid lorsqu'il découvrira qu'Anja Skoog, la fille qu'il convoite en secret, est elle aussi une des participantes?


Ambiance étrange et froide pour ce roman qui nous entraîne dans le monde des jeunes concertistes qui pensent, rêvent et vivent pour le piano. Leur quotidien c'est Beethoven, Vivaldi ou Ravel. Leurs idoles sont Arrau ou Rubinstein. Leur monde tourne autour de la musique, des grands compositeurs, des sublimes interprètes, des professeurs de renom. Tels les grands sportifs, ils s'entraînent et progressent dans la douleur. La musique devient une compétition où le moindre faux pas est fatal. Ils vivent leur passion au point de s'en rendre malade. Ce sont des adolescents, presque des enfants encore, et déjà ils ont des préoccupations d'adultes, doivent faire des choix cruciaux pour leur avenir et cela ne se passe pas sans drames.
Chronique douce-amère, mélancolique et langoureuse, La société des jeunes pianistes se laisse lire avec lenteur et pourquoi pas un adagio de Bach en fond sonore...
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Un roman bien mené avec ces pianistes adolescents norvégiens qui vont découvrir l'amour, l'amitié, la sexualité, les préoccupations des adultes et de leurs futurs. Beaucoup de répétitions : il a 16 ans est répété presque 10 fois. Rien de sensationnel, se lit facilement sans prise de tête.
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Livre lu dans le cadre du Club de lecture de juillet 2018 à la librairie l'Attrape-Mots.

« La société des jeunes pianistes » nous plonge dans l'univers de quelques jeunes pianistes particulièrement doués pour la musique.

L'histoire se passe dans les années 60 à Oslo.
Plusieurs de ces jeunes, amis dans la vie, veulent concourir au fameux « Jeune Maestro ».
Si l'un d'eux gagne, il est certain de faire une carrière internationale. Ce que chacun d'eux désire le plus ardemment. Mais ce concours n'est pas à la portée de tout le monde. Certains vont en faire l'amère expérience.

Ils sont donc cinq : Aksel Vinding (le narrateur et le héros), Anja Skoog, Rebecca Frost, Ferdinand Fjord et Margrethe Irene Floed.

Ketil Bjornstad, l'auteur nous fait vivre, à travers le héros, la vie des ces jeunes espoirs de la musique classique. Ils décident de tout sacrifier à leur art et pour une hypothétique carrière.

« Répéter m'apporte cette part de sens que je recherche. Je peux m'isoler dans la musique, m'enterrer dans les détails, marteler un semblant de colère ou interpréter Chopin pour pleurer toutes les larmes de mon corps. » (page 41).

La passion les dévore d'où le danger. Ce besoin vital de musique menace, toujours, de faire basculer les personnages dans la folie.

« Nous montons les marches de la station Nationaltheatret. le chemin habituel, que j'ai parcouru un nombre incalculable de fois pour me rendre à un concert. Tandis que les autres écoutaient les Beatles ou les Rolling Stones. Nous sommes des déviants, nous qui passons notre temps plantés devant notre instrument, qui ne sortons pas le samedi soir qui remplaçons Keith Richards et John Lennon par Jascha Heifetz et Gina Bachauer. » (pages 375-376).

Ce livre illustre bien le thème de la passion que nous étudions en philosophie : elle est tout sauf positive. Elle fait souffrir. Elle est destructrice.
Elle peut provoquer un déséquilibre psychique : la personne s'enferme dans cette passion et ne voit pas le danger qui la guette, allant parfois jusqu'à la mort. C'est l'exemple même de ce qui va se passer pour Anja Skoog.
Kant écrit : « La passion se donne le temps et, aussi puissante qu'elle soit, elle réfléchit pour atteindre son but. La passion est comme un poison avalé ou une infirmité contractée. »

Le sujet du livre était prometteur mais je me suis ennuyée à le lire. L'histoire et l'écriture auraient pu être plus dynamiques.
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J'ai eu du mal à sympathiser avec le narrateur de ce roman, un adolescent un peu solitaire au sein de sa propre famille, habité par la musique – dans laquelle il se réfugie à corps perdu après la mort de sa mère. Il pose un regard désabusé sur le monde qui l'entoure, presque supérieur, qui ne le rend pas amical – même dans l'expression de ses sentiments amoureux, premiers émois de jeunesse avec Bach et Beethoven en fond sonore. Malgré tout j'ai lu ce roman sans difficulté et avec la curiosité de savoir ce que tout cela donnerait. Une lecture un peu sombre, mais plaisante pour l'adulte que je suis et qui regarde à son tour d'un oeil cynique cet âge tourmenté... pas si lointain pourtant !
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Ce livre devrait trouver écho,-être plus immersif-, pour de vrais aspirants pianistes. Car les références au piano font la vie du livre, avec force détails.

Et on comprend mieux quand on sait que le livre a été écrit par un vrai pianiste !

Lee personnage principal de notre histoire est un garcon qui se cherche, dans sa vie et dans son art. Sa famille est compliquée. Et il s'entiche d'une fille toute aussi mystérieuse qu'inaccessible.

J'ai vraiment senti des longueurs.

En effet, la psychologie attribuée à ce jeune homme de 17 ans,-bien qu'il évolue dans un domaine exigeant et qu'on puisse donc lui attribuer une certaine maturité-, reste irritante. C'est tiré à quatre épingles. Il se pose des questions qui ne semblent pas de son âge. On sent la narration de l'auteur. Un adulte parle. Et on a bien envie de s'énerver contre le « prodige » Anja : elle est morne.

L'ambiance reste toutefois intéressante. On ressent l'effet dépaysant de la froide mais magnifique Norvège.

Ce n'est pas un coup de coeur mais ce n'est pas totalement inintéressant.
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La societe des jeunes pianistes se passe en Norvege dans les annees 60. Aksel, un jeune homme de 16 ans, ambitionne de devenir pianiste. Baigne dans la musique depuis son enfance par sa mere, il se dedie a sa passion, et renonce a passer son baccalaureat. Il reste neanmoins concerne par les problematiques de son age, en particulier sa passion pour Anja, une jeune et talentueuse pianiste de son age, meme si les drames et les incertitudes familiales rendent sa situation autrement perilleuse que pour les autres eleves.

J'ai beaucoup aime l'atmosphere musicale du roman et la description du monde de la musique classique, exigeant et dur, autant que passionne et poetique. En revanche, j'ai beaucoup moins accroche sur l'histoire qui sous-tend le roman, a cause d'assez nombreuses redites et de clichés quelquefois ecules. On a un peu l'impression que la transposition du livre en film donnerait a certains moments, d'assez mauvaises sequences de telefilm. Toutefois, j'ai suffisamment aime ce roman du point de vue de l'ambiance musicale et de la description de l'atmosphere nordique pour avoir envie de lire les tomes 2 et 3.
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Un jeune garçon, décide d'abandonner ses études, pour se consacrer à l'étude du piano. Il souhaite devenir concertiste. La société des jeunes pianistes, est le nom que s'est donné des jeunes gens, tous désireux de devenir le meilleur concertiste..
Puis, va venir les rejoindre, une jeune fille éthérée, qui habite son quartier et dont il est amoureux. Cette dernière joue comme une vraie artiste mais ne s'intègre jamais au groupe..
J'ai entendu plusieurs fois la musique alors que je lisais ce livre prise par l'histoire..Rachmaninov, Bach, mais aussi Debussy. Bref, j'ai passé un excellent moment. J'aurai espéré une fin moins sordide..
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Déception. La quatrième de couverture de ce roman qui m'attendait dans ma bibliothèque depuis 18 mois ne tient pas ses promesses. En particulier, le tutoiement généralisé entre le héros et des femmes d'un certain âge ne paraît pas vraisemblable. C'est dommage.
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Ce roman est assez... dur à cerner.
L'écriture de l'auteur est plutôt fluide, elle nous porte légèrement, sans trop nous précipiter. Une certaine poésie se dégage d'ailleurs de ses mots.
L'intrigue est malheureusement assez décousue, et le rythme est inégal. On ne sait pas où l'auteur veut nous emmener à chaque fois. Des événements arrivent, voilà, et certains éléments restent flous.
Les personnages sont travaillés, on s'attache à Aksel bien qu'il puisse paraître un peu plat parfois. Anja, Selma, Rebecca, Cathrine, Bror... : la plupart des personnages sont en fait assez durs à cerner.
Autre point important du roman : l'univers musical des pianistes qui sont d'école classique (et qui vivent littéralement pour la musique, c'est ici une véritable passion), or, lorsqu'on y connaît rien, on est un peu perdu entre les sonates et mouvements de Schubert et compagnie ! Mais cela ajoute une part de poésie, et comme pour ma part j'aime beaucoup le piano (sans le pratiquer pour autant), cela m'a donné envie d'en savoir plus là dessus.
Mais l'univers, la sensation que l'on a pendant la lecture est assez étrange, on est comme mal à l'aise parfois en suivant l'histoire. C'est un roman qu'en refermant j'aurais qualifié de "gris" : poétique, lent ou inégal, qui se lirait presque comme une partition, mais sans couleur, et parfois touchant (notamment à la fin).
Je le recommande aux passionnés de piano ou de musique classique par exemple.
Lien : http://a-petits-pas-de-pages..
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Oui oui c'est bien.. Allez y cela démarre doucement mais c'est prenant et bien fait.si vous vous intéressez au monde des jeunes solistes c'est encore mieux.
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