Les songes du roi griffu, tome 1 : Le fils de l'hiver

Je ne m'attendais pas à une telle qualité d'écriture dans le scénario. Il faut dire que la couverture ne m'avait guère convaincu. Comme quoi, il faut lire et tout lire pour pouvoir finalement apprécier à sa juste valeur avec du recul.

C'est vraiment un récit très bien mené qui fait preuve d'une certaine créativité et d'une inventivité qui laisse pantois. Je suis véritablement très agréablement surpris par une telle qualité. Il faut également dire que c'est une première pour l'auteur Cyrielle Blaire. On ne peut être qu'admiratif par un tel travail.

J'avais sans doute trop peur du côté enfantin d'un tel graphisme mais c'est résolument mâture. Il y a ce qu'il faut d'aventure avec un zeste de magie ainsi que la personnalité de notre jeune héros voulant réparer sa faute de jeunesse vis à vis de sa soeur. On ne va pas du tout s'ennuyer avec une telle lecture tant il y aura des péripéties bien calculées entre rêves et réalité.

J'ai indéniablement envie de connaître la suite ce qui n'est pas toujours le cas. On va surveiller cela de près ! de la très bonne héroïc fantasy surtout pour les amateurs du genre !

Quel titre intrigant ! Et cette couverture qui ouvre la porte d'un univers fantasy, entre ombre et lumière !

Ce premier tome annonce une série épique d'une grande richesse. L'intrigue se noue autour de la disparition de Pellah, sans doute enlevée par un homme-ours, et de l'initiation de son frère Owein qui s'enrôle dans la garde du seigneur dans la résolution de retrouver sa soeur. Leur monde est âpre : les hommes y composent avec des forces magiques et surnaturelles, des cultes anciens et de troublantes prophéties. Et les tensions et fantômes laissés par la guerre dévastatrice qui a déchiré le pays.

Owein est un personnage attachant qui n'écoute que son courage et le manque laissé par sa soeur. À travers leur histoire, les ravages des guerres sont très bien montrés, traités d'une manière d'autant plus intéressante que dépourvue du manichéisme dont souffre trop souvent le genre. Je n'ai pas trouvé tout de suite évident de m'orienter dans les contours et enjeux de cet affrontement. Mais les informations se recoupent petit à petit, révélant que tout se joue autour de l'opposition entre montagnes et plaine, clan des ours et clan des lions.

Le scénario de Cyrielle Blaire est intelligemment construit, dosant scènes d'action, dialogues denses en informations et séquences plus oniriques, sans oublier de piquer notre curiosité : qu'est-il advenu de Pellah ? Quel est le destin extraordinaire auquel Owein semble promis ? Les personnages secondaires multiples ne sont pas en reste ; chacun a sa part de mystère. À qui appartient, d'ailleurs, la voix de celui qui nous livre sa légende ?

Le dessin, généreux dans les détails, fait la part belle aux décors de forêts, de grottes et de forteresses. le trait est nerveux et anguleux, à l'image de la rudesse de l'existence des protagonistes.

Bien joué, donc, pour ce trio féminin. Et vivement la suite !
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Sur la couverture, un dragon surgissant d'une tour en ruine, quelques squelettes et des épées plantées de ci de là annoncent l'esprit fantasmagorique qui anime cet album
Un narrateur nous raconte le destin de deux enfants.
Dans ce premier tome, on fait la connaissance d'Owein, jeune homme encore naïf mais intrépide, et de sa soeur Pellah. Hélas ! Pellah disparait dans la forêt. Aurait-elle été enlevée par cet homme ours mystérieux que tous craignent.
Owein fait d'étranges rêves. Quel est donc ce passé tissé de magie et qui a été oublié ?
Désireux de retrouver sa soeur, Owein part vivre au château des seigneurs de la Plaine. Il veut apprendre le métier des armes et devenir hurleur.
Un conteur itinérant, sorte de barde, enseigne les temps passés quand les Seigneurs de la plaine, et leur seigneur Leoden affrontaient ceux des montagnes et leur roi Griffu. Leoden victorieux a effacé le culte ancien.
Owein, grandit et apprend, il veut retrouver sa soeur.
Ce premier tome se termine sur ces mots : « Je vous en dirai plus un autre jour sur Owein et sur celle dont la pensée occupait toutes les nuits. »

Le dessin, très sombre parfois, illustre fort bien et avec de nombreux détails, le monde médiéval et fantastique de l'histoire. le dessin s'agrandit souvent pour nous offrir des paysages de forêt, des vues du château, des visions de bêtes sauvages ou encore des batailles échevelées. C'est magnifique et la magie opère.

Je remercie masse critique de Babelio et les éditions Delcourt pour cette lecture

Le fils de l'hiver est le premier tome de la série des Songes du Roi Griffu. L'intrigue se déroule dans un univers médiéval fantastique mêlant mystères, légendes et magie.
On suit les aventures du jeune Owein, héros en devenir, qui cherche à retrouver sa soeur Pellah, disparue lors de leur confrontation avec un homme-ours. Owein va faire ses premières armes et ses preuves dans ce monde en lutte, ses rêves étranges le laissant perdu entre imaginaire et réalité. Un premier tome qui nous introduit et nous plonge dans l'ambiance de cet univers fantastique avec son graphisme réaliste. Quelques références au monde de Tolkien, de petites difficultés à bien distinguer certains personnages.
Merci à Babelio et aux éditions Delcourt pour la découverte de cette BD.

[En me promenant céans avant de rédiger ma chronique je vois que plusieurs l'ont reçu en guise d'opération privilégiée. Raaaaah. Mais comment fonctionne ce machin ? Pourquoi ne suis je jamais de la fête quand c'est pile mon appétence de lecture ?!]

Brfm
Assez râlé
Musique!

Oyez, Oyez
Dame Luria va vous chanter l'épopée de la lectrice charmée par ce nouveau monde dessiné.
Magies anciennes qui s'affrontent, guerres qui jamais ne se terminent, on pourrait croire lire un énième tome de MedFan. Et pourtant. En mêlant habilement songes et veilles, contes et aventures, les autrices (merci d'avoir mis les coloristes sur la couv') nous racontent cette histoire de façon originale. Si le thème n'est pas nouveau le dit est pour moi très agréable. On flotte de l'enfance au début de l'âge adulte avec le héros qui semble tellement plus qu'il ne le montre.
Comme cette BD peut être ?
A voir (avec joie et hâte pour moi) avec le prochain opus.

(Ir)révérence de fin de balade

Reçu dans le cadre de masse critique Privilège, je remercie Babelio et Delcourt pour cette BD.
A première vue, voici une BD de belle facture. Il est agréable de tourner les pages, et sa couverture annonce de suite une idée de l'imaginaire qu'elle va nous raconter.
Dans ce tome, j'ai surtout fait connaissance avec les lieux, leur histoire, les personnages et surtout le personnage principal qui évolue : de l'enfant qu'il était au côté de sa soeur disparut il devient soldat entouré de mystère... Dès la première vignette, il est dit que ce personnage, Owein, est le centre de ce récit. J'ai cherché qui était le narrateur dans les proches d'Owein. le barde ? L'esprit de la source ? Theadric le chef hurleur ? J'ai eu la réponse au fur et à mesure de ma lecture.
L'alternance d'actions et de scènes plus calme, apporte un rythme cadencé, ce qui facilite la lecture.
Les situations entre rêves et réalité dans lesquelles se retrouvent Owein sont intrigantes, et demande de l'attention pour prendre conscience de cette frontière à la lecture. Un peu comme si l'esprit de ce monde venait embrumer nos neurones.
Un bémol toutefois sur la reconnaissance des personnages. Il est parfois difficile pour certains personnages de les reconnaître ce qui brouille un peu la compréhension de l'histoire.
Pour conclure, Ce tome a parfaitement réussi à installer un nouveau monde de fantasy avec son lot de mystère et de magie soit disant disparue, mais demande un effort visuel pour ne pas se perdre...
Il me tarde de découvrir la suite.

Le 1er volet du « songe du roi griffu » m'a beaucoup plu. L'intrigue est bien construite, bien menée, j'ai été happée par le récit. Les personnages sont bien campés et attachants. Il y a une belle ambiance dans ce premier tome, où se mêlent action, magie et poésie. le dessin est à l'avenant. J'ai aimé le trait vif, les détails des cases et la colorisation assez simple mais efficace.
Ce 1er tome est une belle entrée en matière, je vais lire la suite avec enthousiasme.

Une intrigue qui commence de façon assez classique, avec le jeune Owein qui voit sa soeur disparaitre, enlevée par un ours. Obsédé à l'idée de la retrouver, il continuera à la chercher toute sa vie... Mais l'Histoire va prendre un autre tournant, avec l'arrivée de signes, et l'émergence des anciennes croyances.
Je n'ai pas du tout accroché au dessin, en revanche l'histoire m'a vite emportée. Les quêtes désespérées, c'est clairement mon truc ! Et pour cette BD, j'étais embarqué dès les premières pages.
Ce tome pose bases de l'histoire et... c'est à peu près tout. Pas de grande révélation en dernière page, pas vraiment de pistes, si ce n'est, peut-être, le début d'une guerre. Bref, on pressent une grande aventure, dont on ne goute que les prémices. C'est un peu frustrant, mais cela donne très envie de lire la suite !

Premier tome d'une nouvelle série de fantasy, ce Fils de l'hiver inaugure les Songes du Roi griffu.

La quête d'un frère dont la soeur se volatilisa pendant sa jeunesse... Rejoignant les forces armées de son seigneur, il va s'aguerrir tout en développant son esprit d'indépendance. D'étranges rencontres l'attendent, entre rêve et réalité.

Le décor se met en place, avec monarques, paysans et rebelles ; batailles de culte et conflits de territoire. Classique, le scénario de Cyrielle Blaire, n'est pour autant pas désagréable. La lecture est tout à fait fluide.
Le dessin y est pour beaucoup. Maylis Colombié propose un riche travail d'illustration, aux couleurs - réalisées avec Drac - très plaisantes.

De cet univers que l'on imagine vaste, des bribes seulement sont présentées. Pour l'instant...
Rendez-vous dans la critique du tome 2 !

Merci à Babelio et Delcourt pour cette Masse critique.

Je découvre Cyrielle Blaire au scénario, et Maïlis Colombié au dessin, avec les deux premiers albums de la bande dessinée Les songes du roi griffu.

J'ai une nette préférence pour les graphismes beaux, nettes, que je retrouve souvent en fantasy.
Ici ce n'est pas le cas, le trait est plus dur, anguleux, mais sert parfaitement le récit. Et finalement on s'y fait rapidement. D'autant plus pour les parties oniriques du récit, alors oui, sans spoiler, le titre n'est pas posé par hasard.
L'histoire se passe sur plusieurs temporalités réelles et rêvées, et en même temps elle se passe aussi sur plusieurs années tout en gardant un rythme assez lent.

Ce qui nous amène au récit, un parfait mélange. Une petite touche de la légende du roi Arthur, une petite touche de Game of thrones, une petite touche du Seigneur des anneaux, on est bien sur de l'heroic fantasy, on y retrouve tous les codes.
Mais avec un bonus, à la lecture j'avais parfois l'impression de lire un conte, ce qui est assez original en bande dessinée et héroic fantasy.

Un savant mélange qui rend la lecture agréable malgré les appréhensions du départ.
Mais tous les mystères ne sont pas levés, à suivre donc.