Malgré son titre et sa couverture, ce roman n'a rien d'un ouvrage léger qu'on emporte pour occuper ses vacances.
Jean-Philippe Blondel confie successivement la narration à différents personnages qui ont en commun de passer leurs vacances à la mer, de 1972 à 2002. Et le constat est assez noir, tous sont égoïstes, désabusés… rares sont ceux qui semblent heureux, et ces derniers finissent généralement mal. le passage constant d'un personnage à l'autre empêche de s'y attacher, d'autant que la plupart tiennent des discours assez caricaturaux.
Jean-Philippe Blondel m'avait habituée à plus de finesse dans
G229, par exemple. Une déception.
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