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Critique de Latulu


Le troisième tome des aventures d'Elric s'ouvre sur un superbe avant-propos rédigé par Neil Gaiman en juillet 2017. L'auteur y décrit son admiration pour les écrits de Michael Moorcock et la façon dont ceux-ci ont modelé le futur écrivain qu'il devrait devenir par la suite. Chaque tome de cette série commence toujours par un hommage dithyrambique par différents auteurs célèbres de fantasy sur l'oeuvre de Moorcock et pourtant cet avant-propos là est celui qui m'a le plus marqué.
Neil Gaiman fait parler l'enfant qu'il était alors, émerveillé et fasciné par cette créature sombre qu'est Elric. C'est accompagnée de cette émotion que je me suis plongée dans les superbes planches de la team Blondel, Cano, Recht et Telo.

Le Loup Blanc décrit une aventure d'Elric dans les jeunes royaumes. le prince en exil a souhaité tourner la page de Melniboné et erre désormais sur les terres enneigées près de la cité Dhakos, toujours en proie à la soif d'âmes de son épée Stormbringer. Accompagné d'un esclave qu'il a libéré sur un malentendu, il décide de se rendre à la cité pour rencontrer Vassliss, l'héritière de la guilde des princes-Marchands du Jharkor.

Comme dans les autres tomes, le travail éditorial est remarquable. Les illustrations sont soignées et se déclinent en alternant les tons froids et chauds. J'ai beaucoup apprécié la genèse en fin d'ouvrage où les auteurs expliquent le processus de création des personnages de la bande dessinée et et la mise en page.

Enfin la contribution d'autres illustrateurs sur des portraits d'Elric en pleine page alimentent l'imaginaire et marque l'inspiration de Moorcock sur toute une génération d'auteurs de fantasy.
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