La banque, tome 1 : 1815-1848

-Savoure bien ta victoire ma belle. Ca ne durera pas plus qu'un feu de paille. L'argent appelle l'argent. Il ouvre sous tes pieds un gouffre qui ne se referme jamais!
-Merci du conseil, mais venant d'une femme qui passe sa journée sur le troittoir pour vendre trois pommes, je vais m'en passer.

Alors, my lord, vous ne vous attendiez certainement pas à cela ? Lorsqu'on traite les gens comme de la merde, il faut s'attendre à finir de même...

Une banque est un endroit où l'on vous prête un parapluie lorsqu'il fait beau et que l'on vous reprend quand il commence à pleuvoir.

- Si on se met à voler les riches, je me demande où va ce pays !

L'argent appelle l'argent. Il ouvre sous tes pieds un gouffre qui ne se referme jamais!

Ce ne sont pas vos affaires. Contentez-vous de lever vos jupes lorsqu'on vous le demande, et le monde continuera de tourner.

Je me doute bien que vous n'avez jamais entendu d'opéra. Vous n'avez qu'à vous boucher les oreilles pendant que ça chante, vous piquez un somme, et vous verrez que le temps passe vite...

- Chers amis, je propose que nous portions tous un toast à notre hôte, Nathan Rothschild, qui, grâce à ses conseils avisés, fait de nous des hommes meilleurs...
- Surtout des hommes plus riches!

- Lord Rothschild attend de nouveaux messages. Des pigeons sont arrivés ?
- Oui, là-bas. Deux depuis ce matin.
- Et qu'attendais-tu pour me las apporter ? Dépêche-toi !
- Oui, Monsieur Ellis... Tenez, Monsieur Ellis. Je pense que ça vient de Belg...
- Qui t'a demandé de penser ? Contente-toi de racler la fiente, c'est ce à quoi les français sont bons.

- Toi, l'anglais, c'est ta gueule que je raclerai le jour venu...

Je vous préviens, le premier qui me chie dessus pourra se gratter le cul avec son bec sans se retourner!