Les femmes s'agglutinent autour des tombeurs professionnels au gros égo, chacune croyant qu'elle transformera le loup vorace en matou docile et repu. Pas de mystère au fait que le séjour terrestre féminin soit une vallée de larmes.
Rien ne m'horripile comme les faux-culs qui affichent des principes et les nient au quotidien. J'éprouve de l'aversion à l'endroit des donneurs de leçons, adorateurs de tous les démunis de la terre, qui ne s'interrogent jamais sur la main d'oeuvre sous-payée des sous-continents qui sue dans des usines-taudis pour fabriquer la guenille branchée qu'ils se mettent sur le dos, des fanatiques défenseurs des gens de couleur qui vivent entre eux dans des quartiers propres et blancs comme des lavabos, des anti-impérialistes qui font la navette entre leur appartement du quartier gentrifié d'où l'on a chassé les pauvres et New York ou Cape Cod ou Paris ou Bangkok.
je pense et j'enrage de le reconnaitre, que je tire une satisfaction inavouable à souffrir.
tout chrétien qu'il soit, il m'a labourée tel qu'indiquée dans le Coran. [...] "Merci" ai-je dit après. Il a souri, a tendu la main pour saisir sa montre [...]et en découvrant l'heure s'est écrié : "Oh il est tard je comprends que j'aie si faim" A cet instant précis, j'ai su que je le rendais heureux.
j'ai besoin de m'entourer de tordus, certes, mais de tordus qui pètent d'énergie.
Question qui s'impose : peut-on aimer quelqu'un à qui l'on ne peut tout confier ? Réponse : je l'espère ?
Car rien ne m'inquiète plus que la vie apparemment heureuse. je fuis les gens radieux, béats, les trop lisses. Que peut-il survenir d'autre que des catastrophes dans la vie ?
Les ragots sont apparus avec les humains mais les médias, en les sacralisant et les propulsant au premier rang, leur ont donné leurs lettres, non pas de noblesse mais de créance.