Plus folles que ça tu meurs !

Tout d'abord, je voulais remercier Masse Critique. Depuis le début, cette initiative est vraiment top, bien ficelée et originale ! Merci pour votre confiance !

Merci également aux éditions « J'ai lu » pour cette parution ainsi que les autres.

J'ai mis du temps à rédiger cette critique car pour moi, elle est négative. Avant de la continuer, j'aimerai encore une fois préciser qu'elle n'engage que mes goûts et moi. Loin de moi l'idée de juger l'auteur, son laborieux travail ou autre. C'est surement un très bon auteur, surement une très bonne histoire mais qui ne me convient pas. Je suis sure que ce livre saura trouver son public.

Une belle bande de copines proches de la soixantaine, riches, en quête d'amour (et, disons-le, de sexe)…

Mon résumé s'arrêtera là. Je ne saurai même pas aller plus loin car j'ai abandonné après le 2ème chapitre.

Tout d'abord, l'histoire me semble trop similaire à « Sex and the city » qui ne m'avait pas plu non plus. Mis à part l'âge des héroïnes, nous y sommes…encore.

Je partage aussi l'avis des héroïnes blindées de tunes, pas très attachantes. Limite, je les trouve geignarde. Avoir de l'argent ne veut pas dire qu'on heureux, c'est clair. Mais là, c'était de trop ! Limite, c'était irrespectueux.
Et visuellement, les phrases à rallonges inutiles.. Quelle plaie ! Après je ne sais pas si c'est une volonté de l'auteur à la base ou après relecture mais ça m'a saoulée. Un peu trop Dickens (que j'adore) alors que bon…

Vous devez surement vous dire que si j'ai eu ce livre, c'est que je l'ai choisi. Moi, je vous dirai que vous avez tout à fait raison. Cependant, je m'attendais à "plus", à "mieux"...

Voilà… Un peu désolée… Ce n'est pas de l'ingratitude mais ce n'est pas mon genre de dire que j'ai aimé juste pour faire plaisir.

Bonne lecture !

Ce roman m'a fait passer un bon moment de détente. Prenez un groupe de copines qui approche de la soixantaine. Elles ont réussi leur vie professionnelle mais coté amours, on peut dire que c'est plus compliqué, moins stable. Elles sont toujours à la recherche de l'homme idéal. Ces femmes sont totalement déjantées, des petites midinettes, des femmes libérées qui parlent sans tabous de sexe, ce qui donne parfois des passages crus et drôle. On rajoute à tout ça une petite dose de tendresse avec notamment la relation compliquée qu'Agnès entretien avec sa fille psy et vous obtenez un roman qui vous fait passer un bon moment.

Remerciements à l'opération Masse critique de Babelio et les éditions "J'ai lu" qui m'ont permis de connaître cette auteure.
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"Sex and the City chez les sexas", annonce l'éditeur Flammarion lorsque le livre sort en janvier 2017. Et il ajoute: "Denise Bombardier s'attaque à la sexualité des séniors"! Que diable ! Quel programme! Je m'en régale d'avance!
Ce roman nous raconte donc la vie de "copines" approchant la soixantaine, bien installées dans leur vie professionnelle et comptant bien en profiter tant que se sera possible : Jeanne voyage "le maximum de jours possibles à l'étranger sans risquer de perdre la couverture de l'assurance maladie du Québec, viatique de nos jours". Claudine "se partage entre plusieurs amants qui ...croient tous à sa fidélité". Pauline "appartient à cette sous-catégorie de femmes qui étouffent les hommes dans la ouate, les écrasent de compliments excessifs, les comblent de cadeaux extravagants et inutiles" et "se donne avant d'être prise et c'est le drame". Et, Marie passe "plus de temps sur une table de massage à se faire raffermir les chairs faute d'hommes pour les faire frémir" et qui explosera en plein vol ! Si, si ce sont de bonnes amies qui s'aiment beaucoup et depuis longtemps!
Toutes recherchent le prince charmant comme des midinettes, certes un peu ridées malgré les traitements divers, mais toujours romantiques malgré les vicissitudes de la vie. On apprend que les "sexas" ne veulent plus faire semblant mais n'arrivent pas à faire pour de vrai, faute d'interlocuteur digne de son nom.
Sauf une, la narratrice, Agnès ! Elle fait la connaissance d'un homme dans un dîner mondain :"met ses Louboutins" pour "être à sa hauteur", a en cadeau un "saphir exceptionnel, sa pureté, sa valeur et son symbole", découvre son appartement "tout blanc, lumineux et sans le moindre faute de goût", avec qui à chaque fois, "la foudre du plaisir" lui "fait perdre conscience", "les cheveux en bataille mais le coeur en bandoulière prête à dégainer encore et encore". Ah quand-même...
J'ajoute encore que nos héroïnes évoluent dans les meilleurs restaurants, boivent de la "Veuve Cliquot millésimée" comme moi ma Contrexeville, se lavent les dents "avec le dentifrice le plus cher du monde", vont "chez le meilleur coiffeur de la ville, celui qui décoiffe les femmes de mon âge" . Et, là je vois l'image de Jane Fonda du haut de ses 80 ans! Classe non ?
Denise Bombardier possède beaucoup d'humour, j'ai souvent souri. Et, heureusement, car sinon je n'aurais pu aller jusqu'au la fin! Tout au long de la lecture du livre je me suis demandée si l'auteure se moquait de son lecteur et allait nous raconter la vraie histoire de ce prince libanais (j'imaginais un pervers narcissique apparaissant après les fiançailles!) ou si nous allions supporter cette idylle si merveilleuse jusqu'à la fin!
Je pense que vous avez déjà deviné...
Alors "Plus folles que ça tu meurs", c'est comme le magazine "Marie Claire": il y a de belles images sur papier glacé. le corps des mannequins est complétement "photoshopé". Nous n'irons jamais dans les boutiques où l'on trouve leurs vêtements. Et, dans leur maison, même Stéphane Thebault* en serait éberlué! Mais, on continue à feuilleter le magazine !
* Animateur de la maison France 5
Lien : https://vagabondageautourdes..

A Montréal, Agnés et sa bande de fidèles amies sont des femmes affranchies. A presque soixante ans, elles connaissent de belles réussites professionnelles, avocate, juge ou prof de littérature. Elles ont eu des maris, des enfants. Elles sont terriblement vivantes et maitrisent leur vie. Toute leur vie ? Non, car, voilà le problème, après un divorce ou un veuvage, elles se retrouvent seules. Et pourtant leurs envies d'amour, de sexualité et de vie à deux sont toujours là.
Tandis que Jeanne chasse les amours en croisière, Claudine collectionne les amants, Pauline travaille son physique, et Marie disjoncte.
Quand à Agnès, la narratrice, elle affronte de jeunes collègues aux dents longues et se débat dans une relation compliquée avec sa fille. Mais avant tout, à deux doigts d'être grand-mère, elle se sent encore femme, et voudrait bien être désirée et aimée pour elle-même.
Elle porte un regard distancié sur la vie de soixantenaire, ce qui ne l'empêche pas de garder un coeur de quinze ans et de rêver du prince charmant.
J'ai passé un bon moment avec ces québécoises sympathiques et libérées, qui dinent, boivent, parlent sexe sans tabou et qui m'ont parfois fait éclater de rire à la lecture de leurs conversations débridées.
J'ai retrouvé avec plaisir quelques expressions québécoises savoureuses et j'ai frémi avec Agnès de tendres émois (la classe, Charles !).
Libérées, délivrées …
Une lecture-détente qui fait du bien, lue avec plaisir et légèreté dans le cadre de l'opération Masse Critique.

En commandant à lire ce livre je ne m'attendais pas à ressentir autant de choses, d'émotions et de plaisir à le découvrir. C'est une histoire qui m'a beaucoup touché, je pense l'avoir lu au moment où j'en avais le plus besoin.

Plus folles que ça tu meurs est une histoire pleine d'espoir, de promesse, de bonheur et de vie, c'est plus particulièrement l'histoire de Claudine, une femme mure qui va se rendre compte que la vie ne s'arrête pas à soixante ans et que malgré les aléas de la vie, tout peut encore arriver.

Claudine est une avocate douée et reconnue par ses paires, elle est célibataire et a une fille avec qui le dialogue est compliqué. Au fil des pages, nous allons découvrir une femme déterminée mais surtout, un bourreau de travail. Elle aime passer du temps avec ses amies ,bien que parfois ses rencontres soit turbulentes, à refaire le monde autour d'un verre ou se chamailler sur un peu tout et n'importe quoi. Chacune apporte un peu sa sagesse ou encore de sa colère dans chacune de leurs rencontres, offrant ce qu'elles ont de plus chère, leur temps et leur amitié.

Claudine, va au fil des pages se rendre compte de beaucoup de choses, des choses qu'elle aurait voulu faire autrement ou encore qu'elle aimerait vivre. Elle va essayer tant bien que mal de se rapprocher de sa fille, de ses amies, et surtout de se laisser aller à aimer, aimer un homme qui lui apportera énormément et qui la fera se sentir encore vivante et jeune.

Cette lecture est une de celles qui m'aura marqué et que j'ai adoré découvrir. J'ai pris énormément de plaisir à découvrir ces personnages et ce qu'on pouvait entrapercevoir de leur quotidien. J'ai aimé Claudine et toute ce qu'elle va devoir endurer mais aussi partager, ses confessions, ses confrontations avec elle-même, la voir s'épanouir au fil du temps en dehors de son travail et surtout la voir heureuse et prendre enfin du temps pour elle.

Cette histoire est un peu une ode à l'espoir mais aussi il nous offre une porte de sortie face à la peur que nous pouvons ressentir en vieillissant. Les choses ne seront pas toujours simples comme le montre cette histoire, mais il y aura toujours un moyen de les apercevoir en mieux et surtout de ne jamais lâcher prise, toujours se donner les moyens d'avancer et d'être bien entouré. Ce livre m'aura fait beaucoup de bien, je pense l'avoir lu a un moment propice, ce livre m'a réconcilié avec l'avenir et surtout m'a donné envie d'y croire. Une lecture que j'ai trouvé parfaite en mon sens et que je conseille fortement.
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