[Le] concept de littératie numérique […] est que l’utilisation des outils du numérique nécessite de nouvelles compétences, à [acquérir] et à enseigner […]
… une webcam connectée à l’internet est vue comme une caméra alors que, du point de vue de ses capacités et des risques associés, c’est un ordinateur.
[Concernant la gouvernance de l’internet :]
- qui décide de déployer (ou pas) le protocole IPV6 ?
- qui décide de déployer (ou pas) davantage de cryptographie, afin de protéger la vie privée des utilisateurs ?
- qui décide qu’on pourra voir de la pornographie (ou pas) dans le domaine de tête .xxx, commander du vin via in domaine de tête .vin ?
La particularité de la « gouvernance de l’internet » est que l’internet n’a pas la structure bien définie d’un État-nation, d’une entreprise, ou d’une association. En fait, il n’a même pas de structure claire.
Pour signer un message, et pour le chiffrer, il faut une clé […] déchiffrer, c’est quand on a la clé, on est un destinataire légitime, décrypter, c’est quand on n’a pas la clé.
Le terme [réseau social] est doublement bizarre : d’abord, tout réseau est social.
Pour résumer cette section sur la gouvernance de l’Internet, on peut donc dire qu’il y a de très nombreux acteurs, sans hiérarchie claire. Ils agissent parfois e concert, et ils s’opposent souvent. Et, quand ils agissent ensemble, ce n’est pas toujours dans l’intérêt des utilisateurs
on peut arrêter de croire que la technique est complètement neutre, étudier les conséquences des protocoles sur les droits humains et essayer d’améliorer ces protocoles à la lumière de cette analyse
il n’y a pas de programme « aveugle », se déroulant envers et contre tout
l’internaute voudrait que l’on achemine ses paquets sans favoriser (ou défavoriser) tel type de trafic, ou tel utilisateur