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Citations sur Quand les anges tombent (10)

Alcoolique, ouais, ça ne signifiait rien pour lui. Ce qu'il voyait, ce qu'il désirait, c'était un châtiment. S'empoisonner, se noyer, se blesser, jusqu'à se rendre malade, gerber. Tous les jours que Dieu fait, des braises de l'aube jusqu'à la dernier lueur du crépuscule, il buvait. Un besoin de se détruire, pour se punir. Comme ces moines extrémistes en pénitence, il se fouettait le cœur, jusqu'à le noyer dans son propre sang.
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Il venait de s’apercevoir qu’il l’aimait. Comme si, finalement, il suffisait d’y penser. Ça le bouleversa et il eut envie de crier sa rage et son impuissance. Il était trop tard, il ne pouvait plus la serrer dans ses bras!
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La jeune fille leur avait préparé des raviolis en boîte que les enfants avaient dévorés, assis tous les cinq autour de la grande table ovale. Aucun n’avait vraiment envie de parler, et l’arrivée du crépuscule avait réveillé le cafard en chacun d’eux, notamment des plus petits.
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Assassin, braqueur et trafiquant de drogue, le Noir dirigeait un réseau d’hommes dévoués que ses larcins avaient enrichis. Des truands qui, à tout moment, pouvaient tenter de le faire évader. C’est ce qui stressait la Pénitentiaire, mais pas seulement. Vigo avait toujours réussi, avec l’aide des meilleurs avocats et des retournements de témoignages, à échapper aux procès, et ce, pendant plus d’une vingtaine d’années.
Mais c’était terminé. Vasquez était allé trop loin. Il avait fini par plonger, et pas pour une histoire de braquage. Même les flics n’en revenaient pas : Vigo le Noir était un putain de tueur en série.
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Deux hommes entrèrent, le visage masqué, leurs mains tenaient des pistolets automatiques. On aurait dit Laurel et Hardy.
Autant, l’un était massif et lourd – Victor, qui avait fait ses armes avec une bande des cités du côté de Grigny –, autant l’autre était petit et fluet – Gino, un gars de Saint-Étienne qui souffrait d’une sciatique et tirait une invariable grimace sous le tissu noir de sa cagoule. Ce putain de mal de dos lui bousillait le moral, il se bourrait de cachetons arrosés de whisky, mais ça empirait. Du coup, il vivait avec.
Le costaud repéra Salomé au premier coup d’œil.
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Le préfet Rollin raccrocha et resta le regard fixe un long moment, le visage aussi froid que l’acier d’une lame de guillotine. Il venait d’obtenir ce qu’il désirait : deux jours de silence et carte blanche afin de gérer toute l’affaire. Cinq enfants kidnappés, les ravisseurs ne voulaient pas de publicité et cela tombait plutôt bien. La veille, il avait reçu le DVD avec leurs instructions et exigences et par la suite n’en avait pas dormi de la nuit. Échafaudant un plan, son plan, afin de récupérer Maxime et réduire cette affaire au néant.
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Pitié, mon Dieu, pitié, priait-elle. Nathalie savait que s’il arrivait quoi que ce soit à Salomé, elle en mourrait, elle se suiciderait, se détruirait… Ce n’était pas des pensées en l’air.
Matéo attendait son retour de la réunion. Espérant un indice, un nom, n’importe quoi qui lui permettrait de se mettre en chasse pour retrouver sa fille, et massacrer l’homme qui l’avait kidnappée.
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Trois années étaient passées, les assassins de Wendy n’avaient jamais été identifiés, le tueur des piscines se trouvait en prison pour le restant de ses jours. La vie, pour le commandant Lauterbach, avait repris un cours paisible, empli d’instants de bonheur passés avec sa fille. Choupette, qui venait de se faire enlever par un groupuscule mystérieux.
Tout recommençait.
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Il prononça de sa voix grave :
- N’aie pas peur, petit. Personne ne te fera de mal, je te le jure. Tu vas juste nous suivre. On n’est pas des monstres, c’est pas après toi qu’on en a, c’est après ton père, tu comprends ?
Enzo avait saisi le sens des paroles. Son cœur se remettait à battre normalement. Il devait servir de monnaie d’échange, rien d’autre. Mais pourquoi ?
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Elle n'avait jamais vu son patron dans cet état, ni même n'importe quel juge, qu'il ait trente ou soixante ans. Ces hommes se cachaient en permanence sous un masque d'arrogance et de supériorité. Raides, impersonnels, des robots au service du droit. Et voilà que le robot, en réalité, était un humain ?
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