L’indifférence et le relativisme brouillent les repères. Violences et confusions envahissent les mœurs. Le virtuel, tout à sa démesure, oublie l’essentiel. L’immédiateté qu’impose la pensée unique de l’utilitaire conduit à la sclérose du cœur, défie vulnérabilité et finitude. L’esprit, qui guide chaque vie humaine au sein des réalités, est souvent mis à l’écart. Or, tout se joue dans le sens profond du désir humain avec un juste rapport à autrui.
Même si mes yeux
Ne savent voir
Mes oreilles entendre
Je m’avance
Je crois mon pas sans vanité
Au paradis des brumes
Habité d’oiseaux gris
La mer s’incline ici
Mes chants sont accrochés
Aux rochers de la grève.