"Tous les êtres ont une fatalité au bonheur".
Il faut que tu prennes conscience que tes statistiques, ton langage marketing, ton 'poher' point c'est de la merde en barre. Il faut donner du rêve ! Parler d'humain à humain ! Prendre la main du client et s'envoler avec lui vers les cieux inexplorés de la persuasion. Faire l'amour avec ses doutes, ses appréhensions. (p. 33)
Ce qu'on peut reprocher aux Français, c'est qu'ils ont la vie intérieure d'un teckel, avec l'idéal d'un teckel.
Je voulais être avocat, j'ai fait du droit. Ça me répugne cette histoire d'antidouleur mortel, et c'est moi qui vend ce poison. Avec une belle cravate. (P. 43)
p.47.
Parce que ça aussi c'est vrai. La mort, on n'a plus le droit. Le fameux acharnement thérapeutique. Il faut vivre ! Vivre ! C'est notre moderne punition ! Et on va tous se retrouver bicentenaires, en siège à roulettes ! À souffrir d'être encore en vie. la douleur !! Celle qui ne tue pas et c'est pire ! Celle qui nous retourne les tripes tant elle est insupportable.
- Oh my god, c’est quoi cette chose !
- Tout droit sorti d’un épisode de ‘Derrick’. Pantashop refait une collection vintage ?
On l'appelle 'Le 'Teckel'. Ce type est une légende de la profession encore en activité.
"(...)
- On peut partir très loin. Plus rien ne me raccroche ici.
- Tiens, à ce sujet, j'ai tué ton mari.
- C'est vrai ? Tu es fou, quelle bonne idée !
(...)"
Hervé BOURHIS, Le Teckel, 2014, Casterman (p. 80).
"(...) - Guy, fais-moi l'amour comme Verlaine à Rimbaud. (...)"
Hervé BOURHIS, Le Teckel, 2014, Casterman (p. 56).
"(...)
- Mon idéal, c'est le Concorde en 1976 passant au-dessus du Corcovado sous un soleil de plomb.
- Vous avez le fantasme précis.
(...)"
Hervé BOURHIS, Le Teckel, 2014, Casterman (p. 55).