Prisoners of Peace

Nous retrouvons Greta, alors qu'elle a été transformée en IA, marchant vers les montagnes rouges, fief de Talis le maitre du monde.
Cette chevauchée est douloureuse pour Greta qui subie les effets secondaires de la transformation (l'épluchage), qui pourrait bien la tuer. Talis est très attentionné. Cela fait des siècles qu'une nouvelle IA n'a pas survécu à la transformation et il croit fortement dans les chances de réussites de Greta.
Durant leur périple vers les montagnes rouges, un rebondissement majeur va voir le jour. Et si l'ennemi venait de l'intérieur ?

Ce tome est assez décevant, comme le sont souvent d'ailleurs les tomes intermédiaires dans les sagas dystopiques, sauf qu'en l'occurrence il s'agit là du tome final. le rythme, déjà lent sur le premier tome, est ici très handicapant car ce livre manque cruellement d'action.
Nous faisions part d'un rebondissement majeur dans ce tome et justement , il n'y a en qu'un et qui est exploité jusqu'au bout. Il est difficile de comprendre où a bien voulu nous emmener l'auteur, quel était l'objectif de ce tome ?

Les alternances de point de vue entre Talis et Greta sont intéressants, mais encore faut il arriver à les situer temporellement. Talis s'exprime tantôt au présent et d'autre fois s'enfonce dans ses souvenirs, cela rendant assez brouillon la lecture.
Là où la plume poétique de l'auteur avait été fortement appréciée dans le premier livre, elle devient ici lourde, handicapante et ennuyeuse.

Le personnage de Talis reste toutefois attachant, avec sa personnalité bien trempée et son humour particulièrement piquant et cynique.

Ce second et dernier tome est peu enclin à faire avancer l'histoire de nos enfants de la paix, nous offrant une fin ouverte où clairement les mystères de "the Scorpion Rules" restent entiers.