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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pour obtenir une paix durable entre les nations, une intelligence artificielle développée a pris le contrôle du monde notamment en gardant dans des lieux protégés les enfants des dirigeants.

La moindre attaque, le moindre début de guerre et aussitôt le jeune qui représente en principe ce que ses parents gouvernants ont de plus cher, est exécuté.

Les enfants de cinq à dix-huit ans vivent ainsi en communauté dirigé par des règles de vies à la fois strictes et simples. Les corvées et les activités pour permettre la survie sont assurés collectivement.

Il reste dix huit mois à Greta à tenir avant d'espérer une libération. Mais les relations entre son pays et ses voisins sont tendues et elle sait que sa situation est périlleuse, que sa vie peut en un instant s'arrêter.

L'arrivée d'un nouveau jeune de son âge, rebelle et prêt à tout, va mettre en danger mais aussi renforcer les liens entre les sept jeunes de son groupe…

Un thriller qui repose sur la notion d'otage mais aussi sur celle de prix à payer pour espérer sauvegarder la paix et donc un nombre incalculable de vies.

Une poussière dans le lointain annonçant l'arrivée probable d'un messager et tout le monde se fige dans l'attente de la sentence. Pourtant, la vie continue pour ces adolescents qui doivent aussi tenter de vivre leur présent.

Le lien entre Greta et sa mère est émouvant et l'héroïne reste tout au long du livre d'un courage exemplaire. La peur, la mort, elle connait. Pourtant elle tente à chaque fois de penser à ses compagnons et aux autres vies humaines en jeu.

La mise en scène des intelligences artificielles semi humaines nous plonge dans la science-fiction et l'auteur se plait à les munir d'un certain cynisme. La torture n'est pas absente du récit même si la plus importante est celle de l'attente.
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Merci aux éditions Lumen ainsi qu'à Emily pour cet envoi et pour leur confiance. Mon exemplaire a vécu bien des aventures avant d'atterrir dans mes innocentes petites mimines (le colis qui se perd et/ou le voisin cleptomane… je commence à devenir un poil paranoïaque). Durant ce laps de temps, j'ai eu l'occasion de lire les premiers avis sur la toile, et ils étaient plutôt disparates. Entre ceux qui avaient adoré et ceux qui en ressortaient mitigés, j'étais un peu inquiète. Verdict après lecture ? Je me situe entre les deux, j'ai beaucoup aimé le concept, mais certains points m'ont chiffonnée.

Le monde dans lequel l'histoire prend place est dirigé d'une poigne de fer par une Intelligence Artificielle du nom de Talis. Sur une Terre mourante qui a connu les pires sévices, Talis a eu recours à des méthodes peu orthodoxes pour maintenir l'espèce humaine en vie, quitte à faire… certains sacrifices. Pour que la paix perdure entre les différents pays, l'AI a eu l'idée de prendre en otage les enfants des dirigeants. Si l'un d'entre eux déclare la guerre à son rival, les enfants des deux clans seront froidement assassinés. Les conflits ont donc grandement diminué et les grandes instances réfléchissent à deux fois avant de se déclarer ouvertement la guerre.

Greta fait partie des otages en question. Elle vit au Préceptorat, un monastère où la vie est simple, et attend impatiemment ses 18 ans qui signeront la fin de sa claustration. Dans 17 mois, il n'y aura plus d'épée de Damoclès au-dessus de sa tête. C'est sans compter l'arrivée d'Eliàn au Préceptorat. Dédaigneux des règles qui régissent cette prison, celui-ci n'en fait qu'à sa tête et met en danger le fragile confort des Enfants de la Paix. de plus, Greta a la quasi-certitude que son pays est sur le point d'entrer en conflit avec celui d'Eliàn.

La particularité de The Scorpion Rules, c'est que ce monde dystopique est extrêmement bien ficelé et ne ressemble pas vraiment à ce que j'ai l'habitude de lire. Pour le coup, Erin Bow est parvenue à se distinguer des autres sagas à succès, et ce, au mépris des schémas habituels. Ça m'a autant plu que déconcerté. Pourquoi ? le récit m'a laissé un arrière-goût indéfinissable. J'ai fermé le roman il y a quelques jours, et je m'aperçois que je suis incapable de dire que je l'ai adoré. Je ne peux pas prétendre non plus que je l'ai détesté. The Scorpion Rules, c'est l'extraterrestre de la dystopie !

Cette idée de prendre les enfants des différents gouvernements était particulièrement ingénieuse, et surtout diaboliquement efficace. Ça m'a rappelé qu'à l'époque des rois et des reines, la plus grande puissance d'un gouvernement résidait en la succession. Un roi dort assurément sur ses deux oreilles s'il sait que son descendant reprendra le flambeau une fois qu'il ne sera plus là. La lignée est synonyme de puissance. Enlevez à un roi son héritier… que lui reste-t-il ? Comment peut-il s'assurer que son royaume perdurera ? C'est ce que Talis a compris et intelligemment exploité.

Dans les premières pages, je me suis émerveillée en découvrant cet univers déroutant. L'intrigue se déroule exclusivement au Préceptorat, ce qui donne une impression étouffante. Je ne m'attendais pas du tout à ça, mais ce huis clos ajoute énormément de tension à l'intrigue. Je crois que je ne me suis pas décrispée avant la dernière scène. Cette singularité peut plaire ou ne pas plaire, et c'est un pari risqué de la part de l'auteur. Avec moi, ça l'a plutôt bien fait, car je trouvais l'histoire bien plus imprévisible.

Là où j'ai eu un peu de mal, c'est au niveau du rythme et des personnages. le rythme, d'abord, est assez lent. J'ai attendu le moment où ça décollerait, jusqu'à m'apercevoir que l'auteur ne tablait pas sur l'action pure et dure, mais sur une nervosité fluctuante. L'introduction au monde s'étend sur la longueur, et cela est dû, je pense, à un style d'écriture plus soutenu que d'ordinaire. On apprend de quelle manière Greta et les autres vivent. On y parle de jardinage et de chèvres. Oui, oui, de chèvres ! Quand je vous disais qu'Erin Bow ne faisait rien comme tout le monde… le récit est en total accord avec l'ambiance qui règne au Préceptorat : c'est long, lourd, étouffant, on s'y sent à l'étroit, à l'instar de Greta, notre héroïne.

Parlons des personnages, maintenant. Là, pour moi, ça coince. Je n'ai pas du tout réussi à m'attacher à eux. Ils m'ont intriguée, m'ont poussé à me poser des questions, mais j'ai très vite senti une distance s'installer, m'empêchant de vraiment les comprendre en profondeur. Greta tient le rôle de la jeune fille bien sous tout rapport. Elle a appris à accepter son sort le temps que ça durera et mène un peu la danse auprès de ses camarades. Aux premiers abords, elle peut sembler assez rigide – comme ne manquera pas de le faire remarquer Eliàn –, mais elle cherche juste à éviter les ennuis.

Eliàn est aux antipodes de Greta. Si au début je l'ai perçu comme l'oasis dans le désert, il m'est cependant apparu qu'il représentait un réel danger pour la cohésion du groupe. Il est frais, authentique et n'hésite pas à ouvrir la bouche alors qu'il vaudrait mieux courber l'échine. Mais parfois je me suis dit qu'il devait être un peu maso sur les bords, car il pouvait se montrer têtu comme une mule... Sa fraîcheur n'aura malheureusement pas suffi.

Je m'attendais à ce que l'auteur développe un peu plus la personnalité des autres Enfants de la Paix qui gravitent autour de Greta et d'Eliàn, ça n'a malheureusement pas été le cas. Ils se tiennent très en retrait, à la manière de figurants, et lorsqu'ils entrent en scène, je n'ai pas ressenti de lien qui se créait. Dommage.

Cela dit, Erin Bow met sur pied une romance inhabituelle et inédite, soulevant des points que l'on ne voit malheureusement pas beaucoup dans la young-adult. Culotté et rafraîchissant ! Les sentiments ne tiennent peut-être pas une place de choix dans l'intrigue, mais c'était tout de même intéressant de la construire de cette façon.

La fin, maintenant. Là, j'étais estomaquée. Je ne m'attendais pas à ce que les événements prennent une telle tournure, ce qui a sensiblement décuplé mon envie de connaître la suite.

En résumé, The Scorpion Rules est une histoire qui m'a laissée avec une impression indéfinissable. L'intrigue est approfondie et prend place dans une ambiance parfois irrespirable, faite d'attente et de tensions ; les frontières entre le bien et le mal n'ont jamais été aussi floues. Erin Bow nous offre un univers pertinent, tout en nuances, à l'atmosphère particulière. Seul bémol : les personnages difficiles à appréhender, et un rythme qui manque parfois de dynamisme.

Lien : http://april-the-seven.weebl..
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The Scorpion Rules a beaucoup fait parler de lui sur la blogosphère depuis sa sortie chez Lumen en avril dernier. Les avis que j'ai pu lire sont divers et variés: certains crient au bestseller tandis que d'autres grincent des dents.
Pour ma part, je suis plutôt du côté de ceux qui grincent des dents.

Pourtant cela s'annonçait plutôt bien, l'idée de départ était plutôt originale:
Dans un contexte post-apocalyptique, Talis, une intelligence artificielle ayant autrefois été un humain, a été désigné par les anciens gouvernements pour rétablir la paix, ce qui a été fait d'une manière assez simple mais plutôt radicale.
En effet, chaque hériter des dirigeants sera enlevé à sa famille et envoyé dans un Préceptorat afin d'y être élevé et éduqué pour sa fonction jusqu'à sa majorité.
Si entre temps son pays entre en conflit avec un autre, l'héritier sera exécuté, ainsi que celui du pays adverse. Simple, mais efficace.
Autant dire qu'on a intérêt à y réfléchir à deux fois avant d'amorcer une guerre.

Comme je le disais précédemment, la trame de l'histoire avait le mérite d'être originale, mais Erin Bow s'est, selon moi, perdue en chemin et n'a pas su exploiter son histoire de manière convaincante.

En premier lieu, je n'ai pas su m'attacher aux différents personnages (quoi que Da-Xia sorte un peu du lot) et particulièrement pas à Greta qui est pourtant le personnage principal et le narrateur de l'histoire.

Greta est un personnage froid et distant, tellement endoctrinée par le Préceptorat qu'il lui faut au moins la moitié du livre avant qu'elle ne daigne réagir un tant soit peu.
Et pourtant l'auteure nous la présente comme la chef de file de son petit groupe.

Ensuite le scénario part un peu dans tous les sens. Tellement en fait, qu'on a l'impression que celui-ci à échappé à sa créatrice.
Créatrice qui n'en finit pas de faire des choix discutables tout au long du roman, mais dont le summum sera ce triangle amoureux -à peine assumé par l'auteure- qui sort de nulle part et la décision rocambolesque prise par Greta à la toute fin du livre.

Ajoutons à cela un méchant qui n'en est pas vraiment un, tant son attitude change d'une page à l'autre.
Un jour sadique, un jour presque bienveillant, un jour songeur... On ne sait plus quoi en penser !
Ok, on aime les personnage un peu ambigus, mais quand un personnage secondaire parait dix fois plus cruel que la vilaine IA censée régner sur le monde, il y a comme qui dirait un petit soucis.

En dépit de tout cela, il faut bien avouer que ce livre se lit assez rapidement, grâce au style de l'auteure qui est loin d'être désagréable.
Alors oui, on lève souvent les yeux au ciel durant notre lecture, mais celle-ci reste tout de même plaisante.

En conclusion, je dirai que malgré une bonne idée de base et un bon style d'écriture, Erin Bow s'est perdue dans son intrigue et n'a malheureusement pas réussi à me convaincre.
Cependant, je pense quand même lire la suite lors de sa sortie en français, histoire de voir si mon avis se confirme, ou si au contraire l'auteure parviendra à me surprendre.
Lien : http://cranberriesaddict.blo..
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J'aime beaucoup les dystopies, mais en général dans ce genre d'histoire, il y a toujours des rebelles qui défient le pouvoir qui règne, alors que dans The Scorpion Rules, les rebelles ont les comptent sur les doigts de la mains, et ils en font pas des masses.
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En grande dévoreuse de dystopies, cette nouvelle parution Lumen me faisait forcément de l'oeil ! D'autant plus que je n'ai pour le moment eu que des bonnes surprises concernant les ouvrages de cette maison d'édition.

En cela, The Scorpion Rules n'a pas fait exception même si la fin m'a rendue perplexe.

Je m'explique😛

J'ai trouvé la mise en place du roman particulièrement intéressante et on entre directement dans le vif du sujet. Les premières pages nous permettent de nous attacher rapidement aux personnages et de comprendre la peur tout autant que la résignation dans laquelle ils vivent. Ou, tout au moins, dans laquelle Greta vit. Ce premier moment permet, grâce à Sydney, de mettre une faille chez Greta et donc de la faire évoluer par la suite. Car c'est là l'une des choses que j'apprécie : Greta évolue et sa manière de voir les choses changent doucement au fil des pages. Ce qui permet à l'intrigue d'avancer mais ne montrent pas aux lecteurs les causes de la confiance que les autres placent en Greta. Car elle ne semble ici pas bien savoir ce qu'elle fait, ce qui est en contradiction avec ce que le roman nous dit d'elle tout au long de l'histoire.

Ce décalage entre qui elle est censée être et qui elle est m'a quelque peu perturbée durant ma lecture mais a sûrement permis de complexifier l'intrigue. Celle-ci, par contre, m'a totalement emportée ! J'ai dévoré les pages pour tenter de grappiller des informations et certains passages m'ont carrément fait grimacer, preuve que j'étais totalement prise dans ma lecture (et sûrement aussi que je suis une petite nature, certes😛 ).

Deux ambiances ressortent de ce livre, une première partie très psychologique où les personnages parlent surtout à demi-mots, de façon détournée et une autre un peu plus rentre dedans (oui, c'est au côté rentre dedans que j'ai grimacé. Mais c'était vachement bien !). C'est d'ailleurs finalement l'ambiance qui fait la grande force du roman car les personnages, s'ils sont sympathiques, n'ont pas réussit à m'accrocher totalement. J'ai, par contre, vraiment apprécié que l'auteur nous permette d'avoir un aperçu sur Thalis. Car lui aussi, même si on peut considérer qu'il s'agit du « Grand Méchant » de l'histoire, est sympathique. Assez neutre au final et oeuvrant pour ce qui lui parait juste. La complexité des Intelligences Artificielles m'a vraiment beaucoup plu et permet une belle comparaison entre ce qui est humain de ce qui ne l'est pas, démontrant que la monstruosité ne se cache pas forcément là où on l'attend (et là, je pense à Toliver Burr).

Concernant la fin…. Je ne m'attendais pas à ça ! Et on peut finalement terminer le roman sur cette note ouverte -même s'il me semble qu'il y aura un second tome.

En résumé, un roman prenant et très bien amené dont les personnages sont cependant un poil en dessous de l'ambiance qui, elle, est carrément addictive.
Lien : https://tempsdemots.wordpres..
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Dans un monde où pour éviter les guerres, les I.A. (intelligences artificielles) sont au pouvoir, Greta est une otage de la paix, tout comme ses camarades, dans un préceptorat, où tous les enfants des dirigeants sont élevés et parfois exécutés si leurs pays entrent en guerre ! Pourtant, l'esprit rebelle d'un nouveau pensionnaire, Elian, va venir chambouler l'ordre établi.

Je dois dire que la plume de l'auteur est assez impressionnante car on se prend vraiment à cette dystopie grâce à son thème très original et peu abordé dans tout ce que j'ai pu lire jusque là : celui des Intelligences Artificielles ! L'auteur crée un univers très complexe où il nous montre avec talent, grâce au cheminement de ce livre, les possibilités de la technologie et ses probables conséquences. Franchement, cela donne matière à réflexion !

Cependant, je n'ai pas été complètement convaincu car certains événements arrivent un peu comme un cheveux sur la soupe !

Par ailleurs, les personnages m'ont laissé de marbre, hormis Dylan peut être, qui paraît plus humain que les autres otages de la paix ! En effet, ces derniers sont tellement disciplinés qu'on a l'impression qu'ils manquent cruellement de sentiments, et cela m'a empêché de m'attacher aux personnages dont Greta, qui est pourtant celle que l'ont suit tout au long de ce livre. Elle fait des choix qui m'ont laissé sans voix, notamment à la fin, et je n'ai pu m'empêcher de me demander pourquoi elle avait tant d'importance que cela aux yeux de Talis l'I.A. suprême. En effet, je trouve que la justification donnée est un peu cousue de fil blanc !
de plus, le triangle amoureux qui se crée au fil des pages m'a laissé perplexe ! Certes, je l'ai trouvé original mais on a l'impression qu'il a été intégré sans lien avec l'intrigue !

Pour conclure, malgré quelques défauts, qui me laissent sur un avis mitigé, ce livre ne m'a pas laissé indifférente ! Je pense donc que j'essaierais de poursuivre la saga, afin de voir où l'auteur va nous mener !

Lien : http://fantasybooksaddict.bl..
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J'avais beaucoup, beaucoup aimé ce roman … au début ! Très vite, je me suis sentie perdue ! J'aimais beaucoup l'univers que l'auteur avait créer ! Je trouvais le principe original et j'adorais ça !

Notre personnage principal est Greta, une duchesse que j'ai trouvé au départ un peu ennuyeuse ! Elle respectait presque toujours les règles, sans rechigner et je trouvais ça dommage. Mais elle s'est avérée courageuse et déterminée dés l'arrivé d'Elian !

Elian est le nouveau venu. Son prédécesseur mort, c'est lui qui le remplace. Il a un caractère fort, très fort ! Il ne respecte aucunes règles, et y prend plaisir ! J'ai adoré son caractère de révolte ! Et ce qu'il a déclenché avec lui !

Car dés son arrivé, tous vont se rendre compte que respecter les règles chaque jours ne les épargneront pas quand leurs pays rentreront en guerre, ils vont devoir trouver un moyen de vivre … de survivre !

Ce qui est appréciable dans ce roman aussi, c'est que la fin « sans vous spoiler » peut aussi presque vous suffire ! On ne se sent pas obligé de lire la suite ! Sauf pour parfaire notre curiosité et avoir un peu plus de réponses à nos questions !

En bref, je suis ressortie mitigé mais plus dans le bon côté ! L'écriture d'Erin Bow est fluide et son histoire est originale !
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Dans un monde post-apocalyptique régi par une Intelligence Artificielle omnisciente, les fils et filles des dirigeants des pays et royaumes sont retenus en otage dans des préceptorats afin de maintenir la paix sur Terre. Chacun sait que si une guerre éclate, les I.A. n'hésiteront pas à sacrifier les otages pour punir les belligérants.
Greta, princesse du Royaume panpolaire, n'a plus que seize mois à passer entre les murs de ce pensionnat isolé du monde. Seize moins au bout desquels elle sera à tout jamais libérée de cette épée de Damoclès. Mais lorsque Sydney, l'héritier d'un pays rival, est exécuté, la jeune fille s'inquiète. La fine stratège qu'elle est ne peut ignorer qu'elle sera la prochaine sur la liste ...

Imaginez un monde où le réchauffement climatique serait devenu tel qu'il aurait entraîné l'épuisement de l'eau dans certaines régions du monde, des pandémies ou des famines dans d'autres, des migrations de population humaine à grande échelle, des conflits armés encore jamais imaginés ...
Imaginez un monde où les hommes, incapables de se raisonner seuls, auraient confié les clés de leur avenir à une I.A. intraitable ...
C'est l'histoire que vous propose The Scorpion Rules à travers la description du quotidien de six jeunes otages dont la vie ne dépend que des décisions politiques de leurs parents.
Si le synopsis était prometteur, le livre, lui, s'enlise dans les banalités et la sagesse des personnages. Même Elian, l'adolescent rebelle, ne parvient pas à secouer le scénario. Quant à la prise d'otages parmi les otages, elle intervient très tard et ne conduit pas à grand chose.
Alors même si me style m'a plu, que les héros étaient plutôt agréables à suivre malgré leur docilité exaspérante, je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture.
Dommage car le thème et les sujets défendus par ce livre étaient des atouts porteurs qui auraient mérité d'être mieux exploités.
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Nous sommes en plein conflit lié aux changements climatiques qui ont ravagés la planète entrainant ainsi guerres, famines et inondations. Ajoutez à l'histoire une intelligence artificielle qui contrôle le monde entier, tenant en otage les enfants des grands dirigeants de cette planète.

Voici l'intrigue quasi-idyllique pour que ma curiosité soit attisée.

Sur le « papier », avec un tel résumé prometteur et hyper-tentateur, The Scorpion Rules a tout pour séduire, rien qu'à l'idée de passer un excellent moment en compagnie de ces enfants-otages. Mais voilà, dans la réalité, cela a été plus difficile que prévu…


Pas de panique ! Ne rebroussez pas chemin tout de suite et laissez-moi vous rassurer et vous convaincre de laisser une chance à ce roman, qu'il vous tente ! Oui, c'est un fait, The Scorpion Rules ne m'a pas pleinement conquise mais certains aspects du roman m'ont plu…


Je ne sais pas par quoi commencer. Devrais-je débuter par ce qui m'a laissé perplexe, quasiment de marbre pour ne garder que le meilleur, afin de finir sur une note positive ? Parce que c'est indéniable, l'univers mis en place par Erin Bow est assez complexe mais très intéressant tout en nous laissant sur notre faim.


Alors, autant commencer par ce qui m'a le plus gêné ou dirais-je, le véritable point négatif de ce roman à mes yeux : Les personnages.

Qu'ils soient principaux ou secondaires, je n'ai su m'attacher à aucun d'eux, à part peut-être Thalis. Ni même les enfants otages, ces enfants de la paix. Et c'est là que le bât blesse, ils sont trop stéréotypés et trop lisses, manquant clairement de charisme. Alors, je ne sais pas si c'est dû au fait que leurs moindres faits et gestes sont surveillés ou si c'est un effet voulu pour servir l'histoire, mais dans mon cas, cela a plutôt desservi.

Par exemple, l'héroïne principale, Greta, qui en bonne duchesse et princesse de cette confédération panpolaire nous apparait comme antipathique, hautaine et plutôt froide.

Un des enfants otages qui m'a, tout de même, fait sourire est Elian. Ce jeune qui sème la rébellion au sein du Préceptorat mais qui n'arrive pas à se démarquer du parfait cliché.

Sinon le seul que j'ai vraiment apprécié, apportant quelque chose à l'histoire, qui la pimente un peu et, qui a su me séduire c'est Thalis. L'intelligence artificielle est le seul qui se démarque par sa personnalité extravagante et son humour noir.


Le second point qui m'a laissé de marbre, dans cette histoire, est la romance. Comme dans tout roman « jeunesse », pour interpeller le lecteur et l'aider à s'identifier aux personnages, il y a toujours un aspect romancé, souvent un triangle amoureux. Même si Erin Bow a essayé de faire preuve d'originalité à travers son triangle amoureux, ce dernier manque de dynamisme et finalement s'essouffle, rendant la pseudo-romance bien fade.


Maintenant, passons au thème qui m'a le plus séduite, l'univers mis en place par Erin Bow.

Enfant de la paix, Confédération panpolaire, intelligence artificielle, des mots qui intriguent et qui font partie d'un univers très riche. Il nous offre un monde bien fourni niveau science-fiction avec son côté ravagé, son système politique bien en place, ainsi que l'apparition de l'intelligence artificielle.

Grace à cela, The Scorpion Rules se démarque des autres dystopies. Même si le fondement de ce côté dystopique est assez basique avec ses guerres et ses conséquences, Erin Bow fait preuve d'originalité en décrivant un univers assez complexe, plutôt intéressant qui arrive facilement à captiver. Je dois avouer que même si j'ai bien aimé cette immersion, l'auteur m'a laissé perplexe face à certains choix, ayant l'impression qu'Erin Bow a eu du mal à exploiter son monde et qu'elle ne le maitrise pas parfaitement dans ce premier tome d'introduction.


Donc voilà, The Scorpion Rules a du potentiel et peut-être prometteur. L'histoire et l'univers sont, par moments, mal exploités et fébriles au point de desservir son récit qui être un peu décevant mais l'auteur m'a suffisamment intriguée pour attendre de lire la suite. Je pense que c'est une aventure qu'on peut pleinement découvrir et apprécier quand on a toute l'histoire en main, une fois la saga achevé.

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Le livre dont je vais vous parler aujourd'hui a reçu le titre de meilleur livre de l'année décerné par l'association des bibliothécaires américains.

Cela vient s'en doute du fait qu'Erin bow, l'auteure, nous propose avec The scorpion rules une dystopie bien loin des schémas habituels, tout en finesse et en poésie.

Greta a grandi dans une institution dénommé le Préceptorat. Elle est pourtant duchesse d'Halifax, princesse de la Confédération panpolaire mais a été arrachée à sa famille à l'âge de 5 ans...comme tout les enfants des dirigeants de la planète.

En effet, c'est maintenant une intelligence artificielle qui gouverne le monde. Cette intelligence qui se prénomme Talis a été créée pour mettre fin aux guerres, aux exodes massives qui ont découlé du changement climatique. Les hommes n'ont pas pris soin de la planète et les famines, les inondations, les tempêtes sont devenues monnaie courante.

Mais Talis a évolué et elle est devenue indépendante. Pour parer à tous conflits entre les pays qui se battent pour agrandir leur territoire, elle a mis en place le Préceptorat, un endroit où sont regroupés tous les enfants des dirigeants du monde. Si deux pays se déclarent la guerre, leurs héritiers respectifs sont assassinés.

Bien évidemment, cette règle a grandement diminué le nombre de conflits mais à quel prix. Greta attend donc avec impatience ses 18 ans, âge auquel elle sera libérée de cette charge qui pèse sur ses épaules. Mais l'arrivée d'un jeune homme prénommé Elian va tout chambouler. Il méprise les règles mises en place et se révolte contre le système. Et par dessus tout, il est évident que le pays d'Elian compte entrer en guerre contre celui de Greta.

Avec The scorpion rules, Erin Bow offre aux lecteurs un univers riche et complexe. J'ai beaucoup apprécié le concept de l'intelligence artificielle qui règne sur la planète et le message délivré par l'auteure qui concerne le changement climatique car il ne faut pas se voiler la face, les exodes massives à la recherche d'eau et de nourriture seront le lot de nos enfants, les dirigeants de notre planète n'ayant aucune envie de se bouger le popotin pour pallier à ce qui nous pend au nez, la dernière cop 21 étant édifiante.

Le style d'écriture est assez soutenu, cela fait plaisir que pour une fois, un auteur ne prennepas ses lecteurs jeunes adultes pour des ados ayant uniquement deux neurones connectés. Toutefois, ce langage riche amène quelques longueurs tout au long de l'histoire qui aurait gagné à plus de punch. Oui on ne peut pas tout avoir...

J'ai eu plus de mal avec le caractère des personnages et notamment Greta que j'ai trouvé fade et sans charisme. Bien entendu, vous me direz, elle est enfermée depuis son plus jeune âge avec une épée de Damoclès sur la tête, cela n'aide pas mais je l'aurais souhaité un poil plus combative. Elian, heureusement, amène un petit soupçon de fraîcheur mais cela ne suffit pas à relever l'ensemble.

C'est donc mi-figue, mi-raisin que j'ai refermé cet ouvrage. En effet, Erin Bow m'a totalement séduite avec l'univers qu'elle a mis en place mais elle m'a rebuté avec ses personnages et les choix qu'ils effectuent, bien souvent à contresens de la logique et de ce que j'attendais.
Cela reste tout de même un livre à découvrir, qui nous pousse à réfléchir sur notre comportement actuel et de ce qui va forcément en découler dans quelques centaines d'années.
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