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Critique de Taraxacum


Plus jeune, j'avais lu une partie des romans de Ian Fleming, à vrai dire il y a tellement longtemps que je ne suis plus sûre desquels. J'en ai gardé l'impression d'un James Bond bien plus faillible, et par là même humain, que dans les films. Ce qui n'empêche pas que Bond soit doté d'une flopée de caractéristiques qui rendent le personnage peu sympathique, mais qui font partie du mythe, en quelque sorte.
De William Boyd, j'avais lu , et énormément apprécié, La vie aux aguets, alors quand j'ai su qu'il avait écrit une oeuvre à la suite de celle de Fleming avec la bénédiction de ses descendants, j'avoue avoir été curieuse.
D'abord, il faut bien dire qu'il s'agit d'une lecture de distraction, et pas de grande littérature. Certes, c'est d'un niveau plus élevé que beaucoup de thrillers politico-policiers actuels, mais c'est surtout par la grâce d'un scénario qui, pour soigné, fait de son mieux pour rester réaliste en nous épargnant les conspirations loufoques ou les méchants dans des repères sous-marins. Pour ce Bond de 45 ans, plus proche de celui de Fleming que de ce celui des films, le monde n'est pas bien tendre et il n'a pas d'illusions: il n'est pas là pour sauver le monde mais pour défendre les intérêts de son pays, ici dans une histoire de guerre civile sur fond de pétrole.
Il y a toujours ces points qui me font râler, mais quelque part, ils font partie de l'exercice de pastiche respectueux auquel se livre l'auteur. Ce n'est pas le roman de l'année mais il tient toutes les promesses inhérentes à son cahier des charges.

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