Meurent les biens, meurent les parents,
Et toi, tu mourras de même ;
Mais la réputation jamais ne meurt,
Celle que bonne l'on s'est acquise.
Meurent les biens, meurent les parents,
Et toi, tu mourras de même,
mais je sais une chose que jamais ne meurt :
le jugement porté sur chaque mort.
c'est premièrement le bateau qui a fait le viking
L’Eglise n’apporte pas seulement son magistère religieux et la culture de ses clercs, elle favorise un type de pouvoir qui a depuis longtemps fait ses preuves. Autrement dit, Haraldr [roi Danois] se sent désormais encouragé dans ses menées pour établir une autorité centralisée et forte, en attendant d’être monarque de droit divin.
La signification généralement reçue fait tenir vikingr de vik, la baie, la crique, le petit golfe. Le vikingr serait cet homme qui va de baie en baie pour piller, ou qui s’embosse dans une baie pour fondre à l’improviste sur l’adversaire de rencontre, ennemi ou bateau marchand.
Par quoi l'on se sent fondé à dire que c'est premièrement le bateau qui a fait le viking.
Un homme incapable de récapituler son lignage sur plusieurs générations n'a pas de valeur légale.
[A propos des Danois]
Peu aventuriers, l’arrière-plan de leurs entreprises est souvent politiques : elles visent à renforcer leur richesse et donc leur pouvoir à leur retour chez eux.
C'est alors que les vikings jouent un rôle capital pour l'histoire de l'Europe : leur conversion plus ou moins intéressée au christianisme va faire basculer le Nord dans l'univers occidental et donner naissance à une littérature et à un art de premier ordre ; les danegelds, en obligeant princes et hauts dignitaires ecclésiastiques à vider leurs trésors, mettent en circulation une masse prodigieuse de métaux précieux, ce qui va relancer le commerce international dans de nouvelles directions ; le type original d'administration, d'organisation, de législation qu'apportent les nouveaux venus infléchira durablement l'évolution de l'occident vers ce qui sera un jour son visage moderne.
Dans une très grande majorité, ces sources sont le fait d’ecclésiastiques, les seuls, en général, à savoir écrire à l’époque, et donc à rédiger les annales, chroniques, etc. qu’il nous faut utiliser. Or ces clercs ne sont à peu près jamais objectifs (quand ils ne délirent pas purement et simplement, comme les Irlandais).
Si la peine de mort est inconnue, les sanctions pratiquées, au-delà ou en plus de la compensation, sont suffisamment éloquentes. En gros, elles sont de deux sortes : le bannissement [...] et la proscription définitive.