— C’est une partie de toi et tu n’as pas à retirer des morceaux de ton être pour plaire aux autres, pas même à ma mère.
— Mais…
— Je veux que tu sois toi-même. N’essaie pas de te changer, ni sur ça, ni sur autre chose. Décris-lui son parfum, explique-lui ton métier, raconte-lui combien tu aimes lire et pourquoi Paris te plaît autant. Dis ce que tu ressens, sois celle que tu es vraiment. Montre-lui la femme dont je suis tombée amoureuse.
Je veux que tu sois toi-même. N’essaie pas de te changer, ni sur ça, ni sur autre chose. Décris-lui son parfum, explique-lui ton métier, raconte-lui combien tu aimes lire et pourquoi Paris te plaît autant. Dis ce que tu ressens, sois celle que tu es vraiment. Montre-lui la femme dont je suis tombée amoureuse.
« Eden était toujours si pure, si sincère, avec un côté candide qui la rendant terriblement attachante. »
« Eden était sûrement la seule femme pour qui une odeur était plus importante qu’une voix, un sourire ou même un visage. Elle n’y pouvait rien, elle sentait des choses que personne n’était en mesure de sentir. C’était comme si son esprit les créait en fonction de la personne. »
« – A quoi tu penses ? demanda Eden.
– A toi, toujours à toi.
– Je t’aime, Lexie.
– Je t’aime, murmura-t-elle.
– Plus fort que l’univers ?
– L’univers est ridicule à côté de ce que je ressens pour toi. Il n’existe pas de bonne mesure pour mon amour. »
« – Ne te retiens jamais d’être toi, répondit Alexa en prenant sa main avant de la glisser dans sa poche.
Non, qu’elle ne se retienne jamais d’être elle-même, parce qu’elle était parfaite ainsi. »
« Face à la baie vitrée, elles purent voir Paris éclairée et, là encore, cela leur fit du bien. Elles étaient chez elles, enfin.
C’était un sentiment tellement plaisant que celui d’être de retour chez soi, en sécurité, à l’aise, et c’était fou de le ressentir alors qu’on se sentait si bien chez des amis. Mais même comme ça, même en ayant grandi là-bas, Alexa n’était vraiment chez elle que lorsqu’elle était dans sa capitale bien aimée. Elle avait beau adorer la nature, cela ne changeait rien au fait qu’elle avait tout construit ici et que les plus beaux moments de sa vie avaient été vécus dans la ville lumière. Eden avait rendu Paris magique pour elle. »
Aucune n’arrêta le baiser, il était le tissu qui cachait les larmes intérieures dont la jeune femme avait si honte.
L’amour qu’elle ressentait pour cette femme était bien trop fort. Elle ne le montrait sûrement pas assez bien, mais elle l’aimait plus que tout ; plus que le café du matin qu’elle prenait avant et qui lui manquait tant, plus que le vent dans son dos en pleine course, plus que tout ce qui la rendait heureuse au quotidien. Rien ne valait Eden, rien n’était à sa hauteur.