Je croyais que le mal c'était simplement la faiblesse de prendre la voie de moindre résistance...
Grand dieux non ! Suivre la voie de moindre résistance, c'est être simplement faible, craintif, égoïste... en un mot, humain, imparfait. Si être faible était un crime, nous serions toutes devant nos juges.
Chaque fois que j'entends quelqu'un dire qu'il est des choses plus importantes que la vie ou la mort, je me demande quelle est la vie qu'il est prêt à risquer. Et j'ai découvert que c'est rarement la sienne !
Nous ne tombons pas dans l'erreur de penser que si seulement les gens faisaient ceci ou cela, le monde deviendrait parfait. La perfection est pour les individus, pris chacun un par un ; nous ne déterminons pas leur façon de vivre.
Dans cette histoire, trois hommes partaient pour chercher fortune. L'un épousa une femme très belle et très riche, et pensa qu'il était fortuné. Le second trouva un domaine abandonné ; il en tailla les arbres qui lui donnèrent des fruits et des champignons, il domestiqua des bêtes sauvages, travaillant jour et nui à faire prospérer sa ferme, se trouvant le plus fortuné des hommes. Mais le troisième s'assit au soleil regardant passer les nuages et écoutant l'herbe pousser et prêtant l'oreille à la voix de Dieu, disant : « Il n'y a jamais eu d'homme plus heureux et plus fortuné que moi. »
Mieux vaut mourir en ayant renié le mal que mourir dans le mal.
Celle qui fait le bien, disposant du pouvoir illimité de faire le mal, doit être louée non seulement du bien qu'elle fait, mais du mal dont elle s'abstient.
Pendant des années, j'ai vécu en hommes parmi des hommes, et je sais qu'ils ressemblent beaucoup aux femmes- sauf, peut être, qu'ils ne sont pas aussi libres d'être ce qu'ils sont vraiment.