Cendri se demanda si ce n'était pas la différence fondamentale distinguant les sociétés d'hommes des sociétés de femmes, à savoir que dans les sociétés fondées par les hommes un être suprême est un être de Pouvoir, tandis que dans une société de femmes, il est un être d'Amour...
On ne peut guère parler d'égalité pour les femmes si elles sont simplement libres de vivre en égales des hommes dans une culture faite par des hommes, pour des hommes.
Les hommes sont assez bons pour le travail manuel, pourvu qu'ils soient étroitement supervisés par des femmes compétentes. Bien sûr, ils ne savent pas concentrer leur attention très longtemps, et il ne faut pas lésiner sur les distractions et les récompenses, mais ça leur donne l'occasion de se servir de leurs muscles, et c'est ce qu'ils font de mieux; ils ont un instinct naturel pour le travail manuel, comme l'attestent leur don pour les sports. Ils ne sont pas aussi gracieux que les femmes, mais ils compensent ce défaut par leur force. Et ils adorent le supplément de confiserie, et les nombreuses occasions de chasser quand ils sont en dehors de la ville.
Un monde où les femmes fixent les priorités n'ira jamais très loin et n'accomplira jamais grand chose.
Ce jour là, j'ai appris que toutes les différences entre les femmes ne viennent pas de l'éducation et de l'entraînement, mais que certains dons sont innés, et que la compétition est inutile, que c'est un jeu juste bon pour les hommes.