Le phare d'Alexandrie

C'est la futilité du monde et l'orgueil des hommes qui obligent les filles à se marier alors qu'elles ne le désirent pas.

Je ne m’étais pas attendue à le voir et, saisie par la surprise, je m’arrêtai net sur le pas de la porte, le coeur battant. Je sentais mon visage brûler. Il n’y avait heureusement pas de lampes à la porte et personne ne remarqua le rouge de mes joues.

Je n'étais pas préparée à ces refus, ces sarcasmes, le dégout ou même la haine franche avec lesquels on m'accueillait, et j'en étais extrêmement malheureuse.

Une semaine après avoir reçu cette lettre, je fis un rêve. J’étais à Éphèse, dans mes vêtements de médecin de Thrace, avec mes pantalons et tout le reste, et je me tenais devant la maison […]. J’avais le sentiment qu’il y avait là un malade auquel je devais rendre visite

« ΣΟΣΤΡΑΤΟΣ ΔΕΞΙΦΑΝΟΥ ΚΝΙΔΙΟΣ ΘΕΟΙΣ ΣΩΤΕΡΣΙΝ ΥΠΕΡ ΤΩΝ ΠΛΩΙΖΟΜΕΝΩΝ
Sôstratos fils de Dexiphanès de Cnide a dédié ce monument aux dieux sauveurs pour le salut des navigateurs (Traduction littérale: Sôstratos de Dexiphanès Cnidien aux dieux sauveurs pour les navigateurs) »

Je veux étudier la médecine. Ce n'est pas l'argent qui m'importe, mais la guérison. C'est le plus noble des arts, et toute ma vie j'ai désiré l'étudier.