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Critique de Coetseslivres
Dans Nom de code Cerbère, Pierre-Etienne Bram a choisi de revisiter les douze d'Hercule, transposés dans un monde futur post apo en proie à la guerre. En 2136 exactement.
A première vue, cela peut sembler étrange, Ça l'est d'ailleurs, dans le bon sens du terme.
L'auteur a joué sur les anachronismes : des noms grecs comme Alcide, Eurysthée (les mêmes que dans la mythologie) et les place face à une technologie « actuelle », les voitures, les conférences en visio, les bombes atomiques… le mythe est transposé dans une époque moderne.
Dans la mythologie, Héraclès (ou Hercule) s'appelait au départ Alcide. Zeus l'a rebaptisé pour qu'il échappe à la colère d'Héra. Ici, les « anciens dieux » sont oubliés, donc pas de nouveau nom.
Hercule a accepté les douze travaux pour expier une faute. Héra lui a inspiré un moment de folie au cours duquel il a tué femme et enfants. Ici, on retrouve Alcide ivre mort, une hache dans ses mains ensanglantées. Est-il coupable du meurtre de sa femme et de ses enfants ? Toujours est-il qu'il est emprisonné. Il aurait dû être exécuté mais l'empereur Eurysthée a d'autres projets pour lui. Il lui propose d'accomplir 10 tâches, qui auront pour but de se débarrasser d'ennemis. Oui, 10, comme dans la mythologie ; deux ne seront pas validées, ce qui porte le nombre à 12. S'il accepte, et s'il réussit, Eurysthée lui révèlera quelque chose au sujet de la nuit du meurtre…
Alcide sera accompagné par deux prisonniers choisis par l'empereur, Ils auront à leur disposition un « passe » qui leur permettra de se fournir gratuitement en ravitaillement et en armes. Ils seront dotés d'une sorte de collier. S'ils essayent de l'enlever, il explose. S'ils dépassent le temps imparti pour la mission aussi. Leur futur travail ainsi qu'un nouveau code leur donnant le sursis nécessaire leur seront fournis dès que la mission sera accomplie.
Chacun des travaux fait l'objet d'une partie et porte le même nom que dans la mythologie. Bien entendu, tout est transposé dans ce monde post apo, mais tous les « ingrédients » du travail réel sont là. Par exemple le lion de Némée. Dans la mythologie, Hercule tue ce lion et s'empare de sa peau impénétrable. Ici, le lion est le surnom d'un « caïd » qui veut faire tomber l'empereur et sa « peau impénétrable » est un électrobouclier .
*******
Alors oui, le livre fait 660 pages. Mais on ne s'ennuie pas un instant. C'est rythmé, plein d'action et de rebondissements. Chaque fois, j'avais hâte de savoir comment allait être « transformé » le travail d'Hercule. Quant à la fin…. vous verrez par vous-même…
Les personnages sont bien présentés. C'est peut-être un peu moins évident au début de se repérer avec ces noms inusités de nos jours, mais on s'y fait très vite.
J'appréciais déjà l'écriture de l'auteur (j'avais beaucoup aimé Abyssjail et le projet Mars-Alpha !) Et je l'ai retrouvée ici avec plaisir ! C'est clair, net, précis et très efficace. J'étais très curieuse de voir ce que pouvait donner cette idée audacieuse..
Avec ce thème, l'auteur a fait d'une grande imagination et assurément il s'est bien documenté sur le mythe original. Pas évident de transposer une légende très connue dans un monde post apo. Et pour moi c'est une réussite. C'est intrigant, peut-être un peu déstabilisant, en tout cas original et ça fonctionne très très bien. Un vrai moment de détente avec ce livre qui regroupe mythologie, post apo, SF…
Le plus : à la fin de livre se trouve un QR code à flasher pour en savoir plus sur le mythe original , et qui permet également de comprendre et voir l'origine de certains concepts développés dans le roman.
A première vue, cela peut sembler étrange, Ça l'est d'ailleurs, dans le bon sens du terme.
L'auteur a joué sur les anachronismes : des noms grecs comme Alcide, Eurysthée (les mêmes que dans la mythologie) et les place face à une technologie « actuelle », les voitures, les conférences en visio, les bombes atomiques… le mythe est transposé dans une époque moderne.
Dans la mythologie, Héraclès (ou Hercule) s'appelait au départ Alcide. Zeus l'a rebaptisé pour qu'il échappe à la colère d'Héra. Ici, les « anciens dieux » sont oubliés, donc pas de nouveau nom.
Hercule a accepté les douze travaux pour expier une faute. Héra lui a inspiré un moment de folie au cours duquel il a tué femme et enfants. Ici, on retrouve Alcide ivre mort, une hache dans ses mains ensanglantées. Est-il coupable du meurtre de sa femme et de ses enfants ? Toujours est-il qu'il est emprisonné. Il aurait dû être exécuté mais l'empereur Eurysthée a d'autres projets pour lui. Il lui propose d'accomplir 10 tâches, qui auront pour but de se débarrasser d'ennemis. Oui, 10, comme dans la mythologie ; deux ne seront pas validées, ce qui porte le nombre à 12. S'il accepte, et s'il réussit, Eurysthée lui révèlera quelque chose au sujet de la nuit du meurtre…
Alcide sera accompagné par deux prisonniers choisis par l'empereur, Ils auront à leur disposition un « passe » qui leur permettra de se fournir gratuitement en ravitaillement et en armes. Ils seront dotés d'une sorte de collier. S'ils essayent de l'enlever, il explose. S'ils dépassent le temps imparti pour la mission aussi. Leur futur travail ainsi qu'un nouveau code leur donnant le sursis nécessaire leur seront fournis dès que la mission sera accomplie.
Chacun des travaux fait l'objet d'une partie et porte le même nom que dans la mythologie. Bien entendu, tout est transposé dans ce monde post apo, mais tous les « ingrédients » du travail réel sont là. Par exemple le lion de Némée. Dans la mythologie, Hercule tue ce lion et s'empare de sa peau impénétrable. Ici, le lion est le surnom d'un « caïd » qui veut faire tomber l'empereur et sa « peau impénétrable » est un électrobouclier .
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Alors oui, le livre fait 660 pages. Mais on ne s'ennuie pas un instant. C'est rythmé, plein d'action et de rebondissements. Chaque fois, j'avais hâte de savoir comment allait être « transformé » le travail d'Hercule. Quant à la fin…. vous verrez par vous-même…
Les personnages sont bien présentés. C'est peut-être un peu moins évident au début de se repérer avec ces noms inusités de nos jours, mais on s'y fait très vite.
J'appréciais déjà l'écriture de l'auteur (j'avais beaucoup aimé Abyssjail et le projet Mars-Alpha !) Et je l'ai retrouvée ici avec plaisir ! C'est clair, net, précis et très efficace. J'étais très curieuse de voir ce que pouvait donner cette idée audacieuse..
Avec ce thème, l'auteur a fait d'une grande imagination et assurément il s'est bien documenté sur le mythe original. Pas évident de transposer une légende très connue dans un monde post apo. Et pour moi c'est une réussite. C'est intrigant, peut-être un peu déstabilisant, en tout cas original et ça fonctionne très très bien. Un vrai moment de détente avec ce livre qui regroupe mythologie, post apo, SF…
Le plus : à la fin de livre se trouve un QR code à flasher pour en savoir plus sur le mythe original , et qui permet également de comprendre et voir l'origine de certains concepts développés dans le roman.
