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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un titre intrigant et prometteur qui annonce bien l'objet du livre : Alexandre, ses réflexions, ses choix de vie, son parcours. Aucun doute, la part autobiographique est probablement très importante tant la biographie de l'auteur semble avoir des similitudes avec celle d'Alexandre. Mais ce n'est pas essentiel, juste un prétexte, matière à nous faire revivre une époque. le sujet du livre ce sont d'abord la ville de Bruxelles dans les années post mai soixante-huit, les évolutions de la ville, sa bruxellisation, la révolution sexuelle, la convivialité. Puis la fin d'une époque… le roman est divisé en parties de longueur inégale comme sont inégales, tant en importance qu'en durée, les chapitres d'une vie. Alexandre est au début un jeune étudiant en architecture, idéaliste et plein d'idées et de projets, nous assistons à son ascension puis à sa chute en plein vol, victime à la fois de la fin d'une époque et de la confrontation avec le réel et les opportunismes de tout poil. Quand Alexandre s'éloigne de la Belgique l'écriture change, avec des lettres, des extraits de journal de voyage. Et puis Alexandre prend un nouveau tournant, sorte de retour aux sources. le personnage d'Alexandre est complexe, il n'est pas toujours sympathique, mais il a une qualité indéniable, celle de rester toujours fidèle à lui-même. Et soudain le roman s'arrête, au seuil d'un nouveau choix de vie. J'ai beaucoup aimé, la lecture est très agréable même si curieusement je n'ai réussi à m'identifier à aucun des personnages et c'est un peu ce qui m'a manqué, même si Alexandre est attachant. Une plongée dans une époque, un parcours de vie et un road- movie...
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J'ai été captivé par EN CE QUI CONCERNE ALEXANDRE, le roman de Philippe Brandes, publié chez Accro Editions.

Largement autobiographique, le roman plonge le lecteur dans une jeunesse pleinement vécue. Depuis une école d'architecture bruxelloise, au coeur d'une réflexion haletante sur la ville et son avenir, soumise à la tourmente 68… jusqu'à la découverte des kibboutz, tant admirés de loin, mais qui déçoit car le projet utopique se perd. Une trajectoire pleine de soubresauts, de rencontres intenses et de petits arrangements avec la loi. Un voyage de Bruxelles à Rome, de Rome à Athènes qui fait penser au film PLEIN SOLEIL de René Clément. Une écriture cinématographique qui ne lâche plus le lecteur et réserve des moments de grande profondeur quand il s'agit des sentiments filiaux et amicaux.
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La force de ce texte est d'abord son écriture. Une écriture ciselée, dense et élégante d'un très haut niveau littéraire. Celle-ci porte une histoire dans laquelle Alexandre, jeune architecte idéaliste bruxellois nous invite à le suivre dans ses errances professionnelle, identitaire, et surtout amoureuse . Son récit, écrit a la première personne rend compte avec justesse d'une époque, au tournant des années 1970-1980 où une immense liberté de moeurs amenait, non sans graves périls, à cheminer sur la berge d'insondables abîmes. Au final un récit poignant, profond et sans concession, bien loin du douceâtre moralisme contemporain.
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