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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Tout d'abord, un grand merci à Accro Editions et Masse critique pour l'envoi de ce livre.
Flattée et honorée d'avoir été retenue parmi les gagnants de cette opération Masse Critique, j'ai lâché mon livre en cours pour entamer @En ce qui concerne Alexandre.
Hélas, je suis... restée à côté ! Me suis demandée où l'auteur voulait en venir.
L'écriture est d'un bon niveau, ce n'est pas désagréable à lire, ce livre rend bien compte de cette époque libertaire et les passages sur la "révolution" de l'Ecole d'Architecture de l'Ouvroir m'ont davantage embarquée.
Mais je n'ai pas compris pour quoi son mentor lâche Alexandre...
On suit Alex dans son vagabondage géographique, amoureux et sexuel... pour arriver où ?
Je n'ai pas compris...
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Ce roman m'a été envoyé par Accro Editions, maison fondée par son auteur Philippe Brandes dans le cadre d'un Masse Critique. On y suit l'apprentissage d'un jeune architecte, Alexandre, dans son apprentissage dans le Bruxelles intellectuel soixante-huitard, ses déboires amoureux et ses voyages autour du monde. Je n'aurais pas atteint cette dernière partie annoncée par le synopsis puisque le roman a fini par m'écoeurer.
Si le portrait d'une époque, d'une ville, d'un bouillonnement intellectuel est plaisant, si les débats autour de différentes approches de l'urbanisme et de l'architecture sont passionnants, En ce qui concerne Alexandre a fini par me révulser par sa misogynie. Au cours de sa vie, Alexandre rencontrera de nombreuses femmes qui ne seront vues que comme des partenaires sexuelles aussitôt rencontrées, aussitôt jetées comme des mouchoirs en papier. Autant de femmes dont on ne s'intéresse que peu aux aspirations et aux talents, au profit d'un protagoniste lâche et antipathique. Philippe Brandes n'hésitera pas à qualifier plusieurs de celles-ci de "castratrices" sans second degré aucun, ou à dépeindre un acte qui relève pénalement du viol sans en dire le nom - d'un ton parfaitement badin si ce n'est fantasmé. Ce n'est qu'une phrase banale dans le roman. Mais ça veut tout dire.
On pourrait s'attendre d'un roman contemporain rétrospectif qu'il ait du recul sur les années qu'il dépeint et sur leurs mentalités comme ont pu le faire Serge Joncour ou Annie Ernaux (pour ne citer que mes dernières lectures bien que leur roman n'aient rien à voir avec l'architecture), pas qu'il en adopte les clichés rétrogrades. J'irai satisfaire mon intérêt pour Bruxelles, l'urbanisme et la pensée soixante-huitarde ailleurs.
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