AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Souri7


Second opus des enquêtes d'Oscar Wilde et sans hésitation.... UN RÉGAL !!!!

Dans ce second tome, Oscar Wilde organise un dîner avec quelques amis à son club Socrate. Lors de ce repas, Oscar propose à chacun de jouer au jeu de la mort : pour cela, chaque convive doit marquer sur un bout de papier le nom d'une personne qu'il aimerait voir mourir. Aux autres ensuite de trouver qui a désigné telle ou telle personne. Ce jeu au départ ludique et amusant se transforme dès le lendemain matin en faits : la première victime désignée est retrouvée brûlée vive, le surlendemain, le second est retrouvé mort dans son lit et le troisième est assassiné et déplumé :P (ah oui... le troisième est un perroquet). Oscar décide de mener l'enquête avec l'aide d'Arthur Conan Doyle, Bram Stoker... sachant qu'il fait partie des futures victimes désignées, ainsi que son épouse Constance...


Avec les séries, la crainte est d'être déçue puisque nous avons comme comparaison le premier livre. Là, ce n'est pas du tout le cas... au contraire, ce tome 2 "Oscar Wilde et le jeu de la mort" est sans hésitation le meilleur des deux.
L'intrigue proposée par Gyles Brandreth est un jeu de déduction, de recoupement de faits afin de trouver le ou les coupables. L'auteur s'amuse sciemment avec le lecteur le conduisant sur une piste avant de tout nous dévoiler. C'est purement machiavélique et bon.
Comme toujours, nous sommes gâtés en ce qui concerne les personnages de ce livre : entre Oscar Wilde le Mycroft-Sherlock Holmes de ce récit, Arthur Conan Doyle, Bram Stoker, le lecteur est envoyé dans le passé pour un moment fabuleux.


Une intrigue à couper le souffle avec des meurtres machiavéliques.... mais par-dessus tout, un grand bravo à Gyles Brandreth qui, au travers de ce livre (et des autres de la série permet au lecteur de manière intelligente de découvrir un petit aspect de la biographie d'Oscar Wilde. Très rapidement, ce n'est plus un nom mais un être vivant qui prend forme dans notre esprit.
Gyles Brandreth a su apporter une dimension passionnante à Oscar Wilde en lui donnant un peu de la personnalité de Sherlock Holmes et l'attitude dilettante de Mycroft Holmes. Nous retrouvons au sein du livre de multiples allusions ou emprunt à l'oeuvre de Doyle comme le nom du Club Socrate (Diogène dans l'oeuvre de Conan Doyle), des échanges entre l'auteur de Sherlock et Oscar où il fait part de sa lassitude à écrire encore un Sherlock Holmes et son désir de passer à autre chose. On se régale et on en redemande !!!

Ce roman propose également une immersion dans le Londres de la fin du XIXe. Gyles Brandreth nous fait découvrir des problèmes de société dont on parle peu aujourd'hui comme la mort de femme au sein de leur foyer après combustion de leurs vêtements trop longs et larges.... les prémisses des règles que Queensberry instaurera pour faire de la boxe un sport moins barbare... Ne parlons pas des moeurs en vigueur comme l'interdiction de l'homosexualité condamnée par une loi spécifique, les disparités flagrantes entre les riches qui dépensent en heure ce que gagne un pauvre en 3 mois.


Pour résumer : ce livre est sans hésitation à lire. Je suis complètement charmé par cette série. ^^
Commenter  J’apprécie          1043



Ont apprécié cette critique (22)voir plus




{* *}