N'ayant eu entre les mains que des romans policiers écrit par Edouard Brasey, j'avoue avoir été agréablement surprise par ma lecture de ce titre où se mêle à la fois, suspense, terroir ainsi que le merveilleux avec en toile de fonds la forêt de Brocéliande, fief de toutes les légendes celtiques, bretonnes, et, surtout de l'épopée arthurienne.
Pour ma part, j'ai passé un excellent moment de détente en compagnie des lavandières, et, des autres habitants d'un petit village breton.
Et on découvre, que même si le christianisme est bien implanté un peu partout, les vieilles légendes ainsi que les rites dit "païens" sont encore bien présent dans les faits et gestes de la vie quotidienne de certains, et, cela pour le plus grand bonheur des lecteurs car cela donne une belle histoire pleine de rebondissements, et, de péripéties.
Très bon livre avec une écriture fluide et chaleureuse. Magnifique voyage sur la terre d'une forêt Brocéliande, au coeur d'une Bretagne mystérieuse. le village sera rattrapé par une terrifiante légende
J'ai beaucoup aimé ce livre ayant pour paysage la Bretagne. Grâce au personnages nous visitons cette belle forêt qu'est Brocéliande et ses nombreuses légendes Arthurienne. ( j'ai moi-même visité ce lieu plusieurs fois il est tout simplement grandiose et magique, derrière chaque buissons ou arbres on s'attend a voir un lutin, une fée...juste laissé son imagination vogué...). il y a du suspense, de l'amour, un crime et pleins d'autres ingrédients pour confectionné un bon roman.
Petit bémol quand même j'ai trouvé qu'il y avait un peu trop de répétition, mais très agréable lecture.
Ce roman nous concocte une belle potion magique en mélangeant histoire de famille et pincée d'Histoire, saupoudrés de folklore et de légendes. [...]
Ce contexte d'une Bretagne encore très bercée par les légendes, fidèle à son patois, ses chants populaires et ses rites m'a énormément plu. le choix de l'auteur d'implanter son histoire dans un contexte historique est également intéressant ; même s'il sert avant tout de décor. Il règne vraiment une ambiance particulière (mystérieuse, envoûtante) dans ce roman. le style d'écriture de l'auteur n'y est pas pour rien. La forêt, ses légendes, les croyances populaires sont omniprésentes (et j'adore ça !). On sent la richesse des connaissances de l'auteur sur le sujet. L'histoire est assez sombre. Elle m'a par certains côtés fait penser à une tragédie shakespearienne.
« Cinq amis, à la vie, à la mort »
Tout l'intrigue découle de ce fameux jour de mai 1914. L'histoire se centre donc autour de Maëlle « la sorcière » ; Edern au sang bleu ; Solenn, aimée d'Edern ; Yann, le garde forestier et Hubert, frère cadet d'Edern ; et de leurs descendants.
De tous ces personnages, je ne me suis vraiment attachée à aucuns d'entre eux. Néanmoins, j'ai suivi leur histoire avec intérêt et perçu leurs émotions. J'ai aimé découvrir leurs secrets. Pourquoi en étaient arrivés là ? Qu'est-ce qui avait fait D Hubert un homme renfermé dans son château ? Pourquoi Maëlle était-elle si aigrie ? Que sont devenus Edern et Solenn ? Se sont-ils finalement mariés ? Qui est le père d'Annaïg, la fille de Maëlle ? Beaucoup de questions qui trouveront leur réponse, plus ou moins devinée.
Ce sont finalement ces histoires de famille et d'amitiés qui sont au coeur de l'intrigue ; plus que le meurtre d'Annaïg, annoncé dans la quatrième de couverture. Ne lisez pas ce livre si vous cherchez une enquête policière. Nous savons d'office qui est le coupable.
Autant nos cinq héros sont tout en nuances, autant Gwen, une lavandière, Loïc, un charbonnier bossu, et même Annaïg en manquent un peu. Si j'ai aimé la droiture et la gentillesse de Gwen, tout comme le côté innocent de Loïc, leurs traits de caractère font d'eux des personnages un peu pâlots qui seront vite oubliés.
Pour conclure ?
J'ai adoré l'ambiance de ce roman sous le voile des légendes bretonnes et arthuriennes. Amoureux des légendes, ce livre est pour vous ! Si j'ai quelques regrets, notamment au niveau des personnages, j'ai aimé découvrir leurs secrets. La plume de l'auteur est très agréable et l'intrigue suffisamment prenante pour passer un très bon moment. Attention tout de même, ne cherchez pas ici une intrigue policière sur le meurtrier d'Annaïg. Ce n'est clairement pas l'objet de ce livre.
J'ai vraiment été frappée et surtout happée par la fluidité de l'écriture de l'auteur. Les Lieux, que j'ai la chance de connaître, sont d'une incroyable fidélité. Ce livre nous offre un véritable voyage sur les terres de Brocéliande. Alors certes, les habitués de cette forêt luxuriante pourraient se dire que finalement, il n'a choisi que les lieux les plus touristiques, les plus visités. Oui mais non car c'est là tout le génie de son texte, c'est qu'il a su capter au mieux la magie de ces lieux singuliers en les agrémentant de la culture populaire qui donne à ces contrées d'autant plus de charme, ce qui donne envie de les connaître voir de les redécouvrir sous un oeil nouveau, et pour cela je le remercie. Les personnages sont eux aussi tout aussi bien décrits, on les sent vivre dans les pages, on ressent comme jamais leurs émotions L'intrigue est bercée par le folklore breton sur les lavandières de sang (ou de la nuit), des mères infanticides qui expient leur fautes, jusqu'à leur jugement dernier, les nuits de pleine lune. L'intrigue se passe, pour une partie pendant la première Guerre mondiale, pour l'autre partie durant la seconde. A cette époque, les croyances populaires tiennent plus du folklore. Pour les jeunes lavandières de Concoret, ce folklore sert de badinage même si elles gardent les précautions d'usage à savoir ne pas approcher le lavoir les nuits de pleine lune de peur qu'une lavandière de sang ne les noie. Hormis ces croyances populaires, nous y retrouvons également en demi-teinte les légendes des Chevaliers de la Table Ronde. Tout ceci vient enrichir l'intrigue, où tout y est très justement dosé.
Ils se donnérent la main,s'approchèrent du bord de la fontaine de Barenton et, après avoir échangé un regard, jetèrent les épilles dans l'onde claire.Les aiguilles demeurèrent à la surface et l'eau de Barenton se mit à chanter.
Yann savait que l'église et surtout le lavoir étaient par excellence les lieux où s'échangeait vraie et fausses nouvelles, médisances et ragots.Il ne leur accordait aucune importance, mais cela le distrayait de constater à quel point l'esprit humain peut se perde en futilités.
Cette forêt était si ancienne qu’une vie humaine n’aurait pu en épuiser l’histoire. Pourtant, cela valait la peine de prendre son temps pour en découvrir les mystères et les secrets. La patience était nécessaire ; la forêt ne se livrait pas au premier coup d’œil. Elle avait ses pudeurs de dame. Elle aimait se laisser deviner, convoiter. Les visiteurs trop pressés passaient à côté de l’essentiel, quelque chose de très précieux qui se cachait à leur regard, se dérobait sans cesse. La forêt était un être vivant. Elle vibrait au rythme des saisons et des éléments. Pour la ressentir, il suffisait d’écouter le murmure du vent, le froissement des feuilles mortes à l’automne, le cri du merle…
Gwenn arriva au lavoir à la belle heure, cet instant hors du temps où la nuits’effiloche dans un petit jour qui n’ose pas encore paraître. On l’appelait aussi « l’heure bleue », bien qu’elle fût souvent grise, et plus souvent encore sans couleurs. Elle se reconnaissait à son parfait silence, précédant de peu l’envol des chants d’oiseaux, et à son extrême froidure. C’était l’instant où les enfants se mussaient sous les couvertures, où les vaches mettaient bas, où les agonisants rendaient l’âme. La belle heure favorisait le passage d’un monde à l'autre, de la nuit au jour, de la vie à la mort et du non-être à l'existence.
si j'étais un homme , avec trente ans de moins, je te les foutrai dehors, tous autant qu'ils sont ! Heureusement ,y a des p'tits gars qui font ce que les grandes goules ont pas le couraige de faire ......(Écrit comme ça dans le livre)
Quel personnage de Disney est mis en avant au tout début du roman ?