Citations sur Quatre filles et un jean, tome 1 : Le premier été (102)
Nous sommes tout les unes pour les autres. Mais nous n'avons pas besoin de le dire, c'est comme ça, c'est tout. Nous sommes tellement proches que nous avons parfois l'impression de ne former qu'une seule et même personne. Pour caricaturer, il y a Bridget la sportive, Lena la beauté, Tibby la rebelle et moi, Carmen la... la quoi ? Le mauvais caractère. Mais aussi celle qui s'implique le plus, celle pour qui notre amitié compte plus que tout.
Vous voulez connaître notre secret ? C'est très simple. On s'aime. On tient les unes aux autres. Et c'est rare, vous savez.
" C'est toujours plus facile de tenir tête à ceux dont on se sait apprécié "
Si vous ne trouvez pas votre bonheur, cherchez très attentivement dans tout le catalogue.
Aimer ou être aimée, là est la question.
De quoi as-tu peur ?
La question était sortie de la bouche de Tibby plus vite qu'elle ne le voulait.
Bailey réfléchit.
-J'ai peur du temps.
Elle répondait courageusement, sans flancher devant le gros œil de Cyclope de la caméra.
-J'ai peur de ne pas avoir assez de temps, précisa-t-elle. Pas assez de temps pour comprendre les gens, savoir ce qu'ils sont vraiment, et qu'ils me comprennent aussi. J'ai peur de ces jugements hâtifs, de ces erreurs que tout le monde fait. Il faut du temps pour les réparer. J'ai peur de ne voir que des images éparpillées et pas le film en entier.
Chère Bee, Le fabuleux été de Carmen et Al a tourné court. Désormais, mon père s’appelle Albert. Il va épouser Lydia, vit dans une nouvelle maison pleine de boites de Kleenex design et joue les pères modèles pour deux gosses blonds. Adieu tous mes beaux projets. Je ne suis qu’une invitée dans la chambre d’amis d’une famille qui ne sera jamais la mienne. Désolée, Bee. Une fois encore je me comporte en égoïste. Je sais que je suis un gros bébé, mais j’ai le cœur en bouillie. Je déteste les surprises. Je t’aime tant, tu me manques. Carmen.
Il n’osait toujours pas la regarder. Il ne savait plus quoi dire. Il avait envie de partir. C’était clair.
- Je suis désolé.
Alors qu’il s’éloignait, elle lui lança son stylo dans le dos. C’était nul de dire ça.
"Elle était triste pour Kostos. Et encore plus triste que des gens comme lui, comme Bee, des gens qui avaient tout perdu, puissent encore aimer, alors qu'elle, qui n'avait rien perdu du tout, en était incapable."
- Je crois que parfois c’est plus simple d’en vouloir à ceux en qui on a parfaitement confiance.
- Pourquoi ?! Pourquoi ?! Pourquoi c’est comme ça ?!
- Parce que tu sais que quoi qu’il arrive elles t’aimeront toujours...
Elle eut une dernière pensée avant de mettre son cerveau sur pause. "Jamais je n'aurais cru qu'il faisait si chaud au paradis"