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Très bon livre, on s'attache à Daniel, jeune médecin qui se retrouve a terrain, l'auteur a su doser entre la description du camp, la misère des déportés , les questions que pose le héros. Il tombe amoureux, il analyse son passé . Très belle écriture, fluide et agréable
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Attention ce livre est une fiction à partir de vrais souvenirs ......

A partir de faits réels et de souvenirs d'un déportés, Morten Brask nous livre ici une fiction sur l'histoire entre Daniel, médecin juif danois, et Ludmilla.
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Terezin ou Therezienstadt fut une ville en Tchecoslovaquie transformée en ghetto et comme camp de transit pour des milliers de juifs.

Avant de vous livrer mon avis, j'ai pensé qu'il était intéressant de parler du camp de Terezienstadt, j'ai donc sélectionné une partie d'un article du site slate .fr.

Plus de 140.000 juifs furent internés par les nazis entre 1941 et 1945 dans l'enceinte de la forteresse baroque de la petite ville de Terezin, située sur le territoire actuel de la République Tchèque, à une heure de route au nord de Prague.Plus d'un quart d'entre eux moururent sur place, tant les conditions de détention y étaient redoutables: le travail forcé, la faim, le froid, la saleté et la promiscuité attendaient ceux qui passaient l'épais portail de ce camp de concentration déguisé en paradis résidentiel par la propagande nazie.



Plus d'un quart d'entre eux moururent sur place, tant les conditions de détention y étaient redoutables: le travail forcé, la faim, le froid, la saleté et la promiscuité attendaient ceux qui passaient l'épais portail de ce camp de concentration déguisé en paradis résidentiel par la propagande nazie, comme l'explique der Spiegel:

«Dans leur mépris sans bornes des êtres humains, les nazis enjolivaient le camp de concentration de Theresienstadt, le présentant comme une sorte de lieu de cure destiné aux privilégiés: ils présentaient au monde le ghetto au choix comme un camp modèle, un lieu de retraite ou bien encore comme un «lieu de résidence juif» - comme le titre d'un film de propagande tourné en 1944 à Theresienstadt, insupportable par son cynisme, dans lequel les internés devaient jouer au football, faire de la musique et se doucher face à la caméra.»

La plupart des prisonniers de Theresienstadt vivaient en outre dans la peur d'être déportés dans les camps d'extermination situés plus à l'Est. Plus de 60% d'entre eux connurent ce destin tragique.

Source : Anabelle Georgen dans un article de Slate.fr



Dans ce roman, Daniel Faigel , médecin, vient d'arriver à Térezin après un éprouvant voyage dans un wagon de marchandise. Il est affecté à l'hôpital pour y travailler. le soir, il rejoint son baraquement et y mange sa maigre et miteuse pitance.Ses journées sont rythmées par la même routine : Les malades , l'hopitâl surchargé, la maladie, la misère, la faim.... Daniel fait son maximum pour sauver ceux qui peuvent l'être et rencontre , un jour, dans un baraquement qu'il visite pour y prodiguer des soins, une jeune femme nommée Ludmilla. C'est un coup de foudre , Daniel fait tout pour la revoir et l'amour s'installe .

Le roman alterne la vie au camp et le passé douloureux de Daniel. En effet, Daniel a vécu entre une mère dépressive et suicidaire et un père espérant le voir devenir Juge comme le furent tous les Faigle de père en fils. Seulement, Daniel choisit la voie médicale.... ces souvenirs alternent donc avec la vie au ghetto, le lecteur en apprend donc plus et comprend également ce qui a poussé Daniel à devenir médecin.

la rencontre amoureuse est déterminante pour Daniel.Ces moments passés à deux confèrent à leur quotidien difficile du bonheur, une pause et une bouffée d'oxygène . La narration se faisant à la première personne du singulier , l'implication du lecteur dans l'intimité de Daniel est alors importante. le narrateur exprime sa douleur avec une très grande pudeur, il arrive à nous inviter dans ce grand chaos sans être dans le pathos. La faim, le froid, les punaises montant le long des jambes la nuit dans le lit, la peur d'être déporté dans d'autres camps ( ce qui signifierait la mort certaine) font partie des préoccupations des prisonniers.Ludmilla a la tuberculose , maladie courante dans les ghettos, Daniel fera tout pour retarder la progression de la maladie en prenant des risques pour lui-même. Ce n'est pas le premier livre traitant des camps de concentration et de l'horreur perpétuée au nom d'une idéologie mais ce roman - au-delà de la fiction- m'a appris l'existence de ce ghetto et de la fourberie avec laquelle se comportèrent les nazis face aux autorités sanitaires et aux yeux du monde. ON ne peut être qu'atterée par l'utilisation de ce lieu de l'horreur comme outil de propagande vantant une résidence pour privilégiés.

Encore un pan de la 2nd guerre mondiale que je méconnaissais. Ce roman est saisissant ,l'auteur en choisissant la première personne donne une dimension affective intense.
Lien : http://helene14.canalblog.co..
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En bref, ce roman est une très belle histoire malgré le sujet difficile. L'auteur a su instiller dans son récit de l'émotion mais également une belle pointe d'optimisme. L'originalité concernant le choix du personnage principal donne un nouveau souffle aux romans historiques sur cette époque.
Lien : http://rizdeuxzzz.canalblog...
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Une histoire d'amour sur fond de camp de concentration, comme une goutte de miel dans un breuvage amer, une flamme vacillante au creux de l'obscurité.
Bien construit, honnêtement écrit mais pour ma part, la magie n'a pas opéré.
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Voilà un livre beau et émouvant évoquant un sujet difficile.
Lors de la commémoration du 50e anniversaire de la déportation, le jeune Morten Brask rencontre l'écrivain Ralph Oppenheimer, rescapé du camp de Terezin au nord de Prague. Cette rencontre l'ayant fortement marqué, Brask décide de faire de cette histoire vraie un roman.
Dans ce lieu historique mais terrible, Morten Brask nous raconte l'histoire d'amour de Daniel Faigel un jeune médecin Danois avec Ludmilla une jeune femme tchèque. Tous deux sont juifs, ils ont été déportés dans un camp de concentration un peu particulier : Theresienstadt ou Terezin.
[...]
Un livre qui se lit facilement, et qui est très documenté sur le camp de Terezin. Tout y est décrit avec précision la vie du camp en particulier les différentes odeurs toutes plus repoussantes les unes les autres…
Un premier roman réussi !
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Le roman oscille entre la vie dans le camp et le passé du jeune médecin, par l'intermédiaire de l'album photo ou de criconstances qui lui rappellent des souvenirs, où le lecteur va peu à peu reconstituer son enfance et la folie de sa mère. Pour ce que j'ai pu lire sur le camp de Terezin (voir les liens en fin d'article), je pense que ce roman rend assez bien l'ambiance, entre « camp modèle » géré par les anciens, les kapos tchèques, les SS allemands, et le départ régulier des convois vers les camps d'extermination. L'histoire d'amour avec Ludmilla, la jeune tchèque atteinte de tuberculose, est moins convaincante. Je vous en conseille néanmoins la lecture!
Lien : http://vdujardin.com/blog/br..
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le narrateur, Daniel Faigel, médecin danois se retrouve avec beaucoup d'autres juifs comme lui dans un convoi de marchandise qui traverse l'Allemagne en direction de Teresienstadt ( aujourd'hui en République Tchèque).
Il exerce dans l'hôpital du ghetto où il rencontre Ludmilla dont il tombe amoureux et fait tout pour la maintenir en vie malgré la tuberculose qui progresse rapidement.
Durant son séjour dans Térezin, il se rappelle des moments vécus au Danemark au bord de la mer entre un père avocat et une mère "malade".

A travers ce roman, inspirés par les souvenirs de l'écrivain Ralph Oppenheim, Morten Brask, raconte ce village juif, en fait un camp de concentration et de transit vers Auschwitz ou d'autres camps. Il y décrit les conditions de vie extrêmement difficiles, les hôpitaux bondés, sales, pas possibilité de les nettoyer, où les malades ne peuvent recevoir de médicaments: il n'y en a pas. Il abordera la visite du ghetto par la Croix-Rouge sur la demande du gouvernement Danois et cette mise en scène des autorités allemandes pour faire croire à un village modèle.

Un livre qui raconte l'amour de deux êtres dans l'enfer de Térézin.
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Un texte sensible et beau. Terezin est une ville fortifiée fortifiée en Tchécoslovaquie que les allemands nomment Teresienstadt. L'auteur apporte beaucoup de crédibilité dans son récit. Malgré la noirceur du sujet, Morten Brask parvient à raconter une histoire d'amour au milieu de l'enfer du ghetto. Leur amour leur permet de tenir bon alors qu'ils vivent dans des conditions extrêmement difficiles.
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Dès les premières pages, le roman alpague le lecteur. Il s'ouvre sur un rêve, celui qui berce un jeune médecin danois Daniel Faigel dans un train à destination de Terezin. Sur le sable de cette plage auquel il rêve, se sont gravés les meilleurs souvenirs de son enfance. Rien ne pouvait le préparer à l'enfer auquel il va être confronté dans ce train, où la promiscuité, la puanteur, la peur et la faim fragilisent les êtres qui y sont entassés, au point que certains ne survivront pas à ce voyage de plusieurs jours.
Arrivé à Terezin, Daniel est immédiatement affecté à l'hôpital Hohen.Olben Il ne lui faudra pas longtemps pour saisir les privilèges que son poste va lui apporter. Mieux nourri, il sait qu'il pourra plus facilement résister aux conditions de vie du camp. Comment soigner dans de telles conditions des malades souffrant de dysenterie, de tuberculose ou simplement de multiples plaies quand tout manque : absence de nourriture digne de ce nom, absence d'hygiène et absence de médicaments. Il lui faudra bien souvent choisir parmi ses malades entre ceux dont il estime qu'ils ont une chance de s'en sortir et ceux qui sont condamnés d'avance et qui seront sélectionnes pour le prochain convoi en partance pour une destination dont chacun devine l'issue.
Morten Brask ne dépeint pas seulement la vie des juifs à l'intérieur de la ville fortifiée de Terezin, il intercale une autre narration, celle qui ramène Daniel Faigel au Danemark, pays de son enfance entre la figure austère d'un père, juge de son métier qui aurait souhaité que son fils embrasse la même carrière de juriste, et une mère dont on nous laisse présager que la fragilité psychologique ait pu être à l'origine de sa vocation. La force d'un délire c'est qu'il entraine celui qui le vit sans que bien souvent l'entourage puisse le retenir.
Les souvenirs s'immiscent dans le récit de façon inégale et donnent parfois l'impression que Daniel interroge son passé et que cela lui permet de vivre autrement le présent comme si.la précarité de la vie la rendait forcément plus intense. ..
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