Elle se déplace à l'église deux fois par an, pour Noël et pour a fête de la Vierge. Quand elle marchait, elle adorait allumer son petit cierge dès qu'on passait devant une église. Vierge et cierge, ça se finit pareil. Une vierge c'est un cierge allumé et après on l'éteint.
" J'y peux rien si j'arrive pas à laisser couler. C'est comme cela, physique, animal, un chien et un chat. Une bonne haine en conserve et y'a pas d'ouvres boites.. Plus je grandissais, pire c'était."
-« Tu es comme moi » lui dit Ritak, un rouge qui boit à ces cotés.
- « Et on est quoi ? »
- « Des purs. »
- « Des purs ? »
- « Oui des purs, des mecs qui supportent pas la crasse, et le monde il est crasseux, il est né comme ça et il sera toujours comme ça et nous on accepte pas de se salir, du coup on est pas adaptés alors on meurt à notre façon. »
Amédée l’assommera un peu plus loin dans la lecture.
Il y a des gens comme les K-way, rien ne les atteint (p. 108).
Son ton de maîtresse d'école, c'est horrible. Je suis mal à l'aise. Elle en redemande comme les toréros il faut qu'elle me coupe la queue (p. 37).
L'horreur est humaine (p. 22).
"Je suis fier,,j'ai su rester debout.Ils reviennent. Ils ne m'atteindront pas. J'ai la tête à l'envers dans ma poche de kangourou .Aussi profonde qu'un con.Bourrrée de maladies qui leur fileront la chtouille de babouin. Vous pensiez que ça finirait bien ?
Je me fous de ce que vous pensez. Je disparais, vous me verrez plus..... "
Je gueule comme un putois:
- Je m'appelle Amédée et je suis raciste.
Les autres on mis le nez dans leurs chaussures.
Des fois les mots suffisent pas, c'est dommage.
On me dit tu n'as pas de cœur, mais si j'ai un cœur, c'est justement parce que j'ai du cœur que je suis raciste. Un raciste souffre plus que les autres, alors il s'exprime. (p. 118)