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Critique de polarjazz


C'est émouvant et triste de découvrir des écrivains talentueux qui sombrent dans l'alcool et mettent fin à leurs jours.
Marguerite Duras a écrit : « Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit ». Même si la poésie est plus belle lorsqu'elle est lue à haute voix, j'adhère à cette description du processus d'écriture. Et je remercie tout particulièrement les éditeurs et nos chers libraires.
Richard Brautigan est surnommé le « dernier des Beats ». Je découvre avec plaisir cette génération américaine de poètes et d'écrivains mythiques. La poésie de Brautigan est à la fois ordinaire et lumineuse. Elle est sensuelle et tactile. « La chaleur paisible de son corps tout contre le mien. / Il y avait un vague souvenir de rouge à lèvres sur sa bouche. » En une seule phrase, un tableau se dessine. « Je me souviens des roses qui poussaient près de l'étang. » Lire Brautigan inocule un sentiment agréable, parfois terrifiant. « Il était à peu près trois heures du matin quand le fantôme de mon frère Jake est venu me rendre visite. » Je préfère ses évocations de l'amour qui est comme, peut-être une part de tarte aux pommes. C'est un recueil poétique qui accompagnera mes nuits d'insomnies.
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