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Critique de DianeRocch


Au début des années 90, Caroline, est une collégienne. La famille s'installe à Paris pour se rapprocher du travail du père ainsi que les uns avec les autres. C'est le portrait de la vie quotidienne que brosse Adèle Bréau d'une main de maître. L'absence d'un père qui prend petit à petit la fuite de ses responsabilités, de sa femme et de sa vie, les amours adolescentes de Caroline, le chagrin d'une femme qui se retrouve seule.
Dans ce roman, on se replonge avec nostalgie dans une époque à la manière d'un flash-back où le point commun entre les familles est le téléphone fixe de la maison - moyen de communication privilégié avec l'extérieur, témoin malgré lui des confidences et des secrets prononcés à voix basse. On y retrouve aussi des modes passées, des objets oubliés comme les walkmans ou les cabines téléphoniques, des lieux que l'on ne fréquente plus comme le vidéoclub ou les cafés enfumés.

Pour l'héroïne c'est un sublime passage teinté de poésie et de mélancolie entre l'enfance et la vie d'adulte qui se profile. Incomprise, mal dans sa peau, des larmes en écoutant des disques aux chansons tristes mais aussi des éclats de rires, des moments uniques et surtout des premières fois.
Des années charnières qui nous forgent et que l'on n'oublie pas, et malgré leur lot de chagrins, on a souvent tendance à les considérer comme de belles années où l'innocence et les découvertes priment sur tout le reste.

J'ai plongé dans ce roman avec délice qui nous fait remonter le temps et nous parle de l'adolescence avec tendresse et bienveillance. Cette période phare dans la vie de tout un chacun est finalement intemporelle car même si les jeunes des années 2010-2020 possèdent des outils technologiques leurs préoccupations et inquiétudes sont toujours les mêmes !
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