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3,74

sur 422 notes
Je remercie les éditions JC Lattès et la plateforme Netgalley pour l'accès à ce roman dégusté avec plaisir. #LodeurDeLaColleEnPot #NetGalleyFrance

Vous avez peut — être une boîte à secrets, conservée dans un placard ou un grenier, datant de votre adolescence, et qui fleure bon la colle en pot, le gloss à lèvres en boîte métallique ou une cassette enregistrée avec vos copains copines ? Je l'ai cette boîte avec des souvenirs de mon adolescence dans les années 80. L'auteur situe la sienne dans les années 90, mais ça marche aussi !
L'effet flash-back fonctionne à merveille, et tout ressurgit avec force : des parents qui savaient toujours qui nous appelait, quand ils ne collaient pas l'écouteur à leur oreille, aux 45 tours qu'on écoutait en boucle, et à « Crapoto Basta fuite » la publicité pour lessive mettant en scènes de pauvres primates qui me faisaient mourir de rire.

Ce roman est écrit un peu à la manière d'un journal intime, et nous entraîne au coeur des préoccupations des jeunes de l'époque, qui n'avaient pas les mêmes moyens qu'aujourd'hui pour se contacter, les réseaux sociaux et internet ayant sacrément modifié la donne.

En revenant de vacances, par exemple, nous avions tant de choses à nous raconter, pas de selfies ni d'infos en live, les retrouvailles avaient un pur goût de bonheur. C'est le cas pour Caroline, personnage central.

Je ne rejette pas les nouvelles technologies, j'ai simplement plongé avec délice dans cette époque révolue, et au fil des pages la rémanence des sensations vécues durant ces années-là est devenue prégnante. J'aurais pu être l'une des copines de Caroline, et partager avec elles tous ses secrets, problèmes familiaux, amourettes,etc.

Quant aux préoccupations des jeunes, elles restent intemporelles.
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L'odeur de la colle en pot , nous sommes encore bien nombreux à la sentir .....Et pourtant , voilà un récit que les moins de vingt ans ....Moi , en 1990 , j'avais 37 ans ( ben oui ,hein , quand on a 67 ans , c'est qu'on a eu la chance d'en avoir 37 un jour ....), j'étais prof , alors , cette histoire , je l'ai vécue par procuration à travers les réactions de mon adorable fille qui , à l'époque, atteignait ses douze ans et allait bientôt entrer dans la période où l'on est encore petit , où l'on n'est pas encore bien dans sa peau , dans son corps , où l'on se cherche , où l'on a envie de sentir battre son coeur pour quelqu'un d'autre que ses parents adorés qui , eux , sentent bien venir ce temps où il leur faudra se retirer sur la pointe des pieds , affectés par ce vide sidéral qui s'approche insidieusement ....Et si les enfants sentent en eux ces crampes qui leur vrillent le bas - ventre , les parents , eux , doivent faire face au pire moment de la vie , celui où" la chair de leur corps " s'éloigne et où ils se retrouvent face à eux- mêmes ou face à ce conjoint ou cette conjointe qu'ils ne reconnaissent plus , au point de s'inventer un autre futur , une autre passion , au point de profiter des nouveaux horizons de l'adolescence pour , eux aussi , changer de cap ...1990 , si loin , si près. Que d'émotions dans ce livre , que de sentiments exprimés pour dire que , si les années passent , si les générations se succèdent vite , trop vite , il suffit de mots bien choisis , bien sentis pour nous ramener dans un passé qui nous a marqués à vie , qui a été le même pour tous quelque soit l'époque. Changeons le décor, il restera toujours cet émoi d'ado qui fait que plus rien n'existe que soi .Posée au bout d'une petite palette en plastique , je l'ai sentie aussi , l'odeur de la colle en pot et elle ne m'a jamais quitté....Dans ma mémoire me reviennent ces moments délicieux où seul compte le bonheur qui nous tend les bras et qu'on atteindra forcément car , à cet âge-là, tout ce qui est derriére est à jeter , sauf la certitude qui nous étreint, celle du monde qui " ne peut être fait que pour nous " , ce monde raté par nos parents . L'adolescence .Pas facile . Ils sont chiants . Comme on l'a été. Comme on le regrette . Comme on se souvient . Comme on aimerait revenir en arrière....Il faut, à mon avis , lire de temps à autre ce genre de livre pour ne pas oublier , pour se replonger dans des ambiances , pour retrouver et comprendre ses propres enfants ...Son premier amour , ses premiers émois , cette première sensation dans le bas - ventre, cette sensation qui nous dit qu'on devient un homme ou une femme et que , malgré les difficultés , la vie qui s'ouvre devant nous sera forcément plus belle et plus heureuse que....J'étais prof et je me " marrais " lorsque je trouvais des élèves en train de se " baisouiller " maladroitement cachés dans un coin si visible , comme si se " montrer " prouvait combien on était " grand " ....J'ai retrouvé cette ambiance , ces émotions dans ce livre et c'est super .....
Bon , si quelqu'un avait la bonne idée de raconter la même histoire 25 ans plus tôt....serait- ce vraiment si différent ? Y'avait déjà de la colle en pot .....et des baisers volés.....Un livre de nostalgie , un roman qui émeut, un roman sincère, un beau roman , universel.....Et aujourd'hui ? Y'en a encore de la colle en pot ? J'espère bien , ce serait si dommage que les enfants n'en sentent plus l'odeur envoûtante , oui , vraiment dommage ....Mais bon , allez , il en reste , j'en suis sûr....
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Souviens- toi des années 90...
On n'avait pas d'ordinateur, et pas de réseaux sociaux pour communiquer avec les copains... le téléphone portable n'existait pas et pour téléphoner, tu devais rester à côté de l'appareil , avec (souvent ) tes parents à côté, et ta mère qui t'engueulait parce que ça coûtait cher et que tes petites histoires monopolisaient la ligne...
Et quand , un garçon (courageusement), décidait de t'appeler , c'était une conférence de presse en audio - vision, dans le salon. !
C'est peut- être un détail pour vous, mais c'était un autre monde...
Celui de Caroline, 13 ans, qui vient d' aménager à Paris, à cause du boulot de son père.
Nouveau collège, nouvelle vie , nouveaux amis : se réinventer...
Un an dans la vie d'une jeune adolescente, qui verra son cocon familial exploser: son père partir pour une autre vie, une autre "dame.".. Et sa mère pleurer ... beaucoup.
Un an: une nouvelle meilleure amie, un premier petit copain, un deuil.
Un an qui change tout : la maturité, l'insouciance qui s'enfuit.
Un an , c'est énorme, et puis, qu'est ce que ça pèse au final, dans une vie.
Et puis on est soudain devenue adulte, et subsiste juste les souvenirs et l'odeur d'amande de la colle en pot, (tu sais , celle avec la spatule ...)
Un roman initiatique, un portrait touchant et délicat d'une famille , vue par une gamine de treize ans.
Et bien que cela ne se passe pas à la même époque, j''ai beaucoup pensé au ( gracieux) film, Diabolo Menthe ...
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Je me revois il y a quelques années, il y a des siècles, en train de sniffer allègrement la colle.

Non, ça part mal. Je n'ai jamais sniffé de la colle. Je ne suis pas un junkie! Juste reniflé du bout du nez avec bonheur cette odeur d'amande, cachée au fond de ma trousse d'écolier. Notre madeleine …

Dés les premières lignes du roman, la nostalgie me pète à la tronche et ne me quittera pas tout au long de cette lecture.

En 1990, j'ai douze ans. J'ai, moi aussi, été ado dans les années 90 et tout ce que raconte ce livre est vrai. C'est un livre d'histoire, un roman et une machine à remonter le temps. Une machine à nostalgie.

Caroline est la nouvelle de la classe. En quatrième, elle écoute en boucle les chansons tristes de Mylène Farmer, de préférence lorsqu'il pleut, elle voit son papa s'en aller doucement de la maison et attend que sa poitrine pousse un peu ...

Le livre est émaillé de références à ces années là et c'est un petit régal de nostalgie de se retrouver plongé entre la série Santa Barbara, les Cracotte au petit déjeuner, le téléphone fixe et sans fil ou les fringues Chevignon.

J'ai aimé tout ce travail pour nous permettre de retrouver ces sensations à la fois universelles et terriblement personnelles. Adèle Bréau décrit une époque, mieux, nous la fait revivre. J'ai plongé mon nez dans cette fameuse odeur de colle en pot durant toute ma lecture. La dextérité de la plume permet une véritable immersion dans cette époque sans faire juste un best of des 90's. Non, elle nous plonge carrément dedans !

En ouvrant ce livre, vous allez ouvrir une drôle de boite à souvenirs et ils vont venir de partout ! Et si vous êtes trop jeune pour avoir connu cette époque, vous retrouverez quand même avec plaisir une jolie histoire sur cette drôle de période qu'est adolescence.

Il y avait la Boum pour les djeuns des années 80. Il y a maintenant L'ODEUR DE LA COLLE EN POT pour nous autres, qui ont grandi dans les années 90. Merci Adèle ! On se sent moins seul !
Lien : https://labibliothequedejuju..
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Ouvrir ce livre, c'est faire un voyage dans le passé, dans nos années collège, cette période de la vie où on découvre un peu de liberté, où l'amitié devient primordiale, les premiers sentiments amoureux aussi.

Sauf que, ce voyage se fait dans les années 90. Un téléphone fixe par foyer relié à la prise par un fil pas si long que ça, souvent dans une pièce de vie et les appels facturés à la minute, un téléviseur avec six chaînes et les parents sur le dos. Ah j'allais oublier la cuisine orange, un reliquat des années 80 voire 70. le walkman et les cassettes pour écouter de la musique, et ça c'était déjà une révolution technologique. Les revues pour les jeunes qui étaient à la vente le lundi chez le libraire, un petit événement avec ces posters des idoles des jeunes

C'est Caroline, 13 ans qui nous raconte. Son arrivée à Paris à cause du travail de son père, son collège où elle ne connaît personne et va s'inventer une personnalité pour se faire des amis et surtout une meilleure amie. Les professeurs, qui à cette époque, s'amusaient bien à faire rougir les adolescents qui perturbaient la classe en les mettant mal à l'aise devant les autres. Les disputes de ses parents qui deviennent quotidiennes, le départ ou plutôt la fuite de son père et le chagrin insurmontable de sa mère. Sa petite soeur de huit ans, un brin collante mais tellement attachante.

Caroline essaie de se protéger de l'histoire de ses parents pour vivre au mieux son adolescence.

Entre l'enfance et la vie d'adulte, ça vous dit quelque chose ? Oui, ouvrir ce livre c'est comme sentir cette odeur d'amande de la colle en pot, une époque disparue. On le referme, comme une boîte aux trésors, un sourire aux lèvres.

Bien sûr pour savourer l'histoire il faut être né dans les années 70-80 où alors vouloir découvrir et observer un autre monde, pas forcément meilleur, différent.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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«  Un jour tu penseras qu'on est des vieux nuls .
Tu ne seras plus notre petite fille, tu ne nous trouveras plus formidables, surtout moi » , déclarait maman , avec l'espoir évident que cette sombre prophétie n'adviendrait jamais » ..

Extrait de ce petit roman entre mélancolie, doutes liés à l'enfance , sensations douces, agréables , modifications , affliction, changements et irritations liées à la puberté et l'adolescence, immenses bonheurs et pensées sombres, incroyable naïveté, désarrois devant un corps que l'on ne reconnaît plus. ….

Ce livre ressemble à un journal intime celui de Caroline dite «  Caro » sans internet, ni ordinateur et réseaux sociaux , encore moins de selfies : les années 90 , juste un gros téléphone fixe gris ou beige où l'on devait rester à côté de l'appareil et ne pas trop tirer sur la prise….

Ah , c'était un autre monde , on se faisait attraper copieusement , rester trop longtemps au téléphone coûtait trop cher …..

Caroline a 13 ans , elle vient d'emménager à Paris à cause du travail de son père …
Nouveau collège, nouveaux amis, nouvelle vie , délestage de l'enfance , Caroline se découvre une nouvelle meilleure amie, un petit copain , David.

En même temps le cocon familial se déchirera , son père partira, sa mère pleurera beaucoup , l'insouciance s'enfuira , l'adolescence sera révolue comme l'odeur d'amande de la colle en pot avec la spatule , s'il vous plaît…

Le lecteur , attendri, attentif suivra les affres de l'adolescence , le chaos familial durant une année presque ordinaire de la vie d'une collégienne : ses émois, ses chagrins , ses humeurs , ses secrets , ses profs ……ah, ceux de mathématiques , hum !! le mot du prof principal à montrer aux parents !! .
Les bisous mouillés , les langues mêlées , les sens en feu , en cachette avec David , en haut du collège , dans l'ombre…..

Roman détente, d'été, initiatique, délicat , pétri d'émotions , sur le fil, touchant de naïveté , nostalgique d'un temps révolu , intemporel , bascule légère mais radicale et éclairante entre enfance et adolescence.
Agréable moment de lecture .
J'avais lu «  Frangines » d'Adèle BREAU avec plaisir , d'où cette découverte à la suite .
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Un flash-back de mes 16 ans
*
J'ai eu cette fébrilité (vous savez, celle qui prend chaque fan de lecteur lorsqu'il découvre une nouvelle parution d'un de ses auteurs chouchous) lorsque Netgalley a proposé le tout dernier roman d'Adèle Bréau.
J'apprécie beaucoup ce qu'elle a publié, notamment la trilogie "la cour des grandes" qui montre des héroines désacralisées (des mères éreintées, des femmes comme nous) sur un ton cynique et comique.
*
Dans ce one shot, l'auteure se focalise sur le côté nostalgique des lectrices. Si comme moi, vous faites partie des nineties, vous serez comblés.
Vous vous remémorerez certainement aussi tous ces petits riens qui nous semblaient si banals à l'époque de notre adolescence et qui nous reviennent en tête à la lecture de ce roman. Un kiff de souvenirs visuels, olfactifs, auditifs, tactiles.....bref, toute la panoplie vintage.
Rien que pour ça, je vous invite à ouvrir cette parenthèse littéraire.
*
La colle Cléopatra (celle qui sent l'amande, le pot avec la petite cuillère blanche), les vêtements Chevignon, Waikiki, Fido dido, Benetton, les jeans neige, les bracelets tissés fluos, le walk-man à cassette, la série TV Santa Barbara (Joey je t'ai adoré!). Et puis le best memory, c'est bien l'écoute en boucle des chansons de Mylene Farmer (mon idole de l'époque!!).
Et tant d'autres que j'ai oublié mais que l'auteure a pioché dans ses propres souvenirs (elle est de la même génération, donc elle connaît).
Maintenant, tout le talent est de placer ces petites réminiscences dans un scénario crédible.
*
Voici Caroline, jeune fille un peu paumée qui raconte sa vie. Ses émois, ses humeurs, ses clash avec son père. A 3 ans près, j'aurais pu avoir son âge. Comme une immersion dans une autre vie. La sienne, la nôtre.
*
Sur un ton tendre et bienveillant, l'auteure soulève des questions de parentalité, de limites, d'individualité. Mais je me suis ennuyée car je trouvais un rythme lent teinté de trop de mélancolie.
Ça a peut-être trop résonné en moi? Trop nostalgique pour mon côté rationnel? Possible....
Je dirais donc que c'était un voyage dans le passé mi-figue, mi-raisin.
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Septembre 1991, Caroline, 13 ans la narratrice, entre en quatrième dans un nouveau collège suite au déménagement de sa famille. Entre « La boum » et « Diabolo menthe », Adèle Bréau nous raconte l'adolescence d'une jeune fille dans les années 90.

Myslène Farmer, le téléphone à cadran rond, le walkman, le petit bonhomme de Jean Mineur qui annoncent les publicités au cinéma, la classe de neige, les slows.

« Et puis il y a eu les slows, et “Purple Rain”, le plus long, celui dont on savait que si on acceptait l'invitation d'un garçon qui ne vous plaisait pas, il fallait supporter sa présence si proche 8,45 min. Une éternité. »

Les horribles boutons qui essayent d'éclore au niveau du front, les seins qui ne veulent pas pousser, un gros derrière, Vanessa la copine, la confidente, et David le premier amour, le premier baiser avec les langues qui s'entremêlent. Et puis un père de plus en plus absent, une mère qui sombre.

« Mon enfance qui s'effritait sous mes yeux en même temps que leur couple. »

Forcément c'est un roman qui m'a plu, car il parle de notre adolescence avec humour, tendresse et sensibilité. On ne peut que s'identifier aux personnages tant l'auteur sait décrire avec justesse cette période intense faite de fragilité, de découverte, de mélancolie et d'enthousiasme. L'écriture est légère, un agréable moment de lecture.
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Dommage, ce court roman avait tout pour me plaire, mais la mayonnaise n'a pas pris.
On suit Caroline, 13 ans en 1990, qui raconte l'année de sa 4ème dans un nouveau collège parisien. Entre les cours, la grande copine, le petit copain, la classe de neige, la famille barbante et les parents qui se disputent, j'avais parfois l'impression d'être dans "la Boum" version 90's. Mais sans la grâce, ni la légèreté ; c'est plutôt le récit d'une adolescence désenchantée, qui s'identifie au personnage d'Hippo dans "Un monde sans pitié" : "si au moins on pouvait en vouloir à quelqu'un, si même on pouvait croire qu'on sert à quelque chose, qu'on va quelque part."
Le charme n'a donc pas agi sur moi, j'ai trouvé ce récit triste et dur, mais peut-être est-ce une question de génération. L'avantage, toutefois, est que ma propre adolescence m'est apparue extrêmement heureuse, comparativement.
Par ailleurs, j'ai été un peu déstabilisée par la construction de ce roman : j'ai eu du mal à me repérer dans le temps. Parfois, il me semblait que l'histoire accélérait, puis elle s'étirait et les événements se télescopaient sans que je m'y retrouve. Enfin, l'épilogue m'a laissée sur ma faim.
Cependant, ça se lit facilement, et je ne doute pas que nombre de lecteurs quadragénaires y trouvent leur bonheur, parmi tous ces souvenirs d'une époque. Mais je n'y ai pas trouvé les miens.
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Années 90. Caroline est une ado « lambda », c'est-à-dire toi, ou moi, ou notre meilleure amie de l'époque, à son âge.
Ses parents ont déménagé et c'est avec une petite appréhension que Caro aborde la rentrée scolaire dans un nouveau collège. Mais très vite elle sympathise avec Vanessa, qui devient sa meilleure amie.
À la maison, ce n'est pas toujours gai. Papa se montre de plus en plus distant avec Maman, qui ne fait pas non plus d'efforts pour rester séduisante. Heureusement, Charlotte est là, parfois pénible comme toutes les petites soeurs, mais aussi tellement candide et pleine de vie.
Au collège les filles et les garçons s'observent de loin, déploient des ruses de Sioux pour tenter des rapprochements. On se fait passer des petits mots dans le dos du prof, on se fait inviter à des boums, on se retrouve au Mac Do ou au ciné. L'idéal pour conclure.

L'odeur de la colle en pot, comme la madeleine de Proust, est l'odeur qui nous ramène à « nos vertes années », cet âge charnière entre l'enfance et l'âge adulte, l'âge des premières fois, des premiers émois, des premiers chagrins. de la certitude que si on s'aime c'est pour la vie. Et que l'on fera mieux que nos parents.

J'ai retrouvé l'esprit des films La Boum, Diabolo Menthe, L.O.L. et du roman Des cornichons au chocolat, de Philippe Labro. Entre autres.

Cette histoire est universelle. Presque. Car depuis une ou deux décennies, les téléphones portables et les réseaux sociaux ont révolutionné pas mal de choses.
Je vais avoir l'air d'une vieille bique en écrivant cela, mais n'êtes-vous pas aussi un peu nostalgiques des retrouvailles après les grandes vacances, et des lettres qu'on s'écrivait lorsqu'on était « loin des yeux mais pas du coeur » ?
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