Chaque action, chaque réaction reflète l'urgence. La nécessité. La fin. L'envie. Le désespoir, comme si nous avions peur d'être séparés d'une minute à l'autre sans plus jamais avoir l'opportunité de ressentir ça.
Alors tu as essayé de me faire partir selon tes règles. Pas les miennes. Il fallait que tu gardes le contrôle. Il fallait que tu me fasses mal pour que je ne te blesse pas.
Game over
C’est elle, mon putain de drapeau à damier
Je suis l’otage impuissant du poison qui coule dans mes veines.
Et à cet instant, étant le témoin de son agonie, je réalise qu’on peut souffrir de bien des manières. Il y a tant de définitions du concept de douleur et je n’avais pas compris qu’un si petit mot pouvait en contenir autant.
Je n’ai jamais eu besoin de personne, avoir besoin de quelqu’un mène à la souffrance. A l’abandon. A d’innombrables horreurs. Et pourtant, là, j’ai besoin de Rylee.
Parfois, cette personne que vous pensiez sans importance, se trouve être celle qui fait toute la différence.
Tu seras toujours celle qui m’a fait regarder les choses insignifiantes sous un nouveau jour.
Je n’ai jamais baissé la garde, devant quiconque. Je ne me suis jamais ouvert jusqu’à… (il secoue la tête, visiblement confus.) J’ai réussi à refouler tout ça pendant si longtemps. J’ai ignoré les émotions. J’ai tout ignoré, mais toi ? Tu fais effondrer les murs que je n’avais même pas vu que j’avais bâtis. Tu m’as fait sentir des choses, Rylee.