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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tout d'abord, je remercie les éditions In Octavo pour m'avoir offert le livre lors de la Masse Critique organisée par Babelio. Cela m'a permis de découvrir un livre que je n'aurait sans doute jamais choisi, parce que hors de ma zone de confort, et c'est plutôt une très bonne chose.

MMS est une société de services multimédia sise au vingt-sixième étage d'un tour de la Défense - Paris, et est dirigée par l'acariâtre Gérard, pédant prétentieux et imbuvable, qui ne fait qu'obéir aux actionnaires.
Dans cette société typique du CAC 40, Jean-Paul est chef du service opérationnel, Thomas, aveugle, a la mission de relire les notices produits mais surtout de pacifier les relations inter personnelles car dans ce service, organisé dans un open space, tout le monde est voyeur, il n'y a pas d'intimité, et les tensions entre les salariés sont courantes et souvent crues.
Pressé par les actionnaires de faire des économies de coût avant une possible fusion, Gérard met la pression aux chefs de service pour que l'évaluation annuelle serve de base à une diminution du nombre de salariés. À cela s'ajoute l'audit d'un prestataire de service qui rend un jugement sur ce qu'il faut supprimer pour faire encore plus de gain. On a là tous les ingrédients d'une bombe à retardement. Et effectivement, tous les salariés vont réagir à leur manière et faire s'effondrer le château de carte dont l'équilibre était si fragile.
Avec ce roman (cinq cents pages quand même), Alain Bron - que je découvre à cette occasion - nous plonge dans le monde du travail tel qu'il est, sans fioriture, sans détour, sans faux semblant. On ressent tellement la pression qui monte entre les acteurs du drame qui se joue qu'on la vit avec ses tripes. Franchement, ce livre est à mettre entre toutes les mains de ceux qui ne comprennent pas ce qu'est devenu le travail moderne, le travail de fourmis qui sacrifient leur vie et leur santé mentale pour permettre à quelques uns de s'enrichir encore plus.
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Quand vous lirez "Vingt-sixième étage", vous qui avez déjà travaillé dans un quartier d'affaires — à l'étage des "open spaces", voire à celui des directeurs quelques étages plus haut — vous penserez :
— voilà le livre que j'aurais dû/voulu écrire...

Mais peu importe que vous n'ayez même jamais pris le RER pour La Défense, jamais attendu l'ascenseur pour la pause clope sur le parvis, jamais subi un entretien annuel d'évaluation. Avec son roman, Alain Bron vous transporte et vous guide dans l'univers impitoyable des cols blancs et l'ordinaire d'une tour de bureaux. Tout y est : le lot de souffrances quotidiennes qui désespèrent, mais aussi les espoirs et les joies qui font avancer. Tout un roman...

Car "Vingt-sixième étage" n'est pas — heureusement — un manuel de survie dans le milieu hostile de l'entreprise française. L'auteur ne donne pas de leçon de management ou de syndicalisme, il ne propose pas de thèse sur le comportement organisationnel. Pourtant tout y est...

Thomas Percey est un jeune cadre un peu particulier : accompagné de son fidèle chien d'aveugle, c'est par le prisme de son regard “intérieur” que l'auteur nous fait pénétrer le petit monde de la société de services en communication qui vient de l'embaucher. Au delà d'une sensibilité exacerbée par son handicap, Thomas a développé une prescience qui se manifeste sous la forme de flashes : une lueur blanche, déclenchée le plus souvent par d'infimes variations de l'ambiance autour de lui.

Cela commence avec une campagne annuelle d'entretiens d'évaluation inexplicablement sévères. Bientôt suivie de la descente dans les locaux d'auditeurs externes pétrifiants d'antipathie, qui vont pousser, pour commencer, à la délocalisation du service où travaille Thomas.

Pour simplifier mon résumé du point de départ du foisonnant roman d'Alain Bron, je n'ai parlé que de Thomas. Mais c'est toute une galerie de personnages superbement animés qui entourent le jeune aveugle, et que l'on suit au plus près dans ce feuilleton passionnant de la démolition programmée d'une entreprise. Drame et humour mêlés avec réalisme. Avec tendresse. Avec clairvoyance. Avec talent.

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Ce roman nous racontes l'histoire de Thomas Purcey, Marc Baquiast, Jessica Butler, Gérard Gaillac, Jean-Paul Delgado, Anne, Pierre Schneider et Aude Bisulli. Ces 8 Protagonistes travaillent tous dans la même entreprise (MMS) allant de l'intérimaire au PDG de la société.
Ce livre traire de la vie dans une entreprise, on y voit de décrit l'ambiance au bureau, les relations entre les collègues, la pression face aux ordres des supérieurs hiérarchique.
Alain Bron a réussi a bien traité le sujet avec son écriture fluide ça rend le livre agréable et facile à lire, ça permet une meilleure compréhension de l'univers de ce genre d'entreprise. Ce qui est intéressant dans ce livre c'est qu'on ne voit pas que la vie des personnages dans le milieu du travail mais on a aussi leur vie personnelle et l'influence qu'a leur travail dessus. On a aussi de décrit les difficultés de compréhensions sur les méthodes de travail entre différents pays (ici c'est la France et les USA).
Malgré le fait que ce ne soit pas forcément mon genre de lecture j'ai beaucoup apprécié de lire ce livre.
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J'ai découvert le style d'Alain Bron grâce à Masse critique que je remercie chaleureusement.
Vingt-sixième étage raconte en parallèle la vie de plusieurs employés de l'entreprise MMS qui a tout ses bureaux dans une tour à la Défense.
Il y a le directeur de l'entreprise, Gérard Gaillac, qui est mis sous pression en permanence par les actionnaires, Jessica la responsable marketing, très douée en affaires mais peu appréciée de ses collègues, et j'en passe...
Les anecdotes racontées par Alain Bron sont celles que auxquelles chaque personne travaillant dans une entreprise peut s'identifier.
L'histoire est vraiment bien ficelée. J'ai beaucoup aimé le style du livre, ses chapitres courts et la facilité avec laquelle on s'identifie à toutes ces situations et ces personnages.
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Merci aux Editions In Octavo et à Masse critique pour ce roman.
Celui-ci nous entraîne dans les coulisses d'une grande entreprise située à la Défense, une entreprise florissante et pourtant...
L'auteur nous montre à quel point les entreprises et leurs dirigeants, dans l'esprit toujours de "gagner plus" peuvent prendre des décisions incompréhensibles pour les salariés.
Il est clair que l'auteur essaie de nous faire passer un message par rapport
à notre société actuelle. C'est fait avec clairvoyance et intelligence.
Bien sûr pour pouvoir nous montrer la vie de cette entreprise, on suit différentes personnes à différents niveau de hiérarchie, et c'est intéressant, chacun ayant ses inquiétudes qui sont souvent bien différentes.
Et surtout on suit le jeune Thomas, aveugle, personne très attachante et qui permet aussi de se rendre compte du quotidien d'une personne ayant cet handicap.
J'ai d'ailleurs bien aimé tous les détails à ce sujet.
Le seul bémol à ce roman, j'ai trouvé que la fin (ou plutôt les histoires finales de chaque personnage) était décevante, je m'attendais à autre chose.
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