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3,67

sur 126 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les chiffres les plus sérieux informent qu'il y a 9 millions de morts par an sur la planète dues à la pollution. Encre et salive sur ce qui est plus qu'un risque coulent jusqu'à tout inonder, sans atteindre en fait le niveau des actions.
Un roman de plus prend le risque de n'être qu'un roman de plus. Il faudrait qu'il apporte ou l'humour nécessaire où le suspense qui n'empêche pas la réflexion.
Thomas Bronnec écrit en connaisseur des arcanes du pouvoir et bons nombres de discours et intrigues en coulisses sont crédibles.
Et dans ce roman où les mesures gouvernementales ont des allures de démesure, où la capitale et le capital ne savent plus où donner de la tête, même s'il y a peu de place pour le bons sens, on n'est pas loin du réalisme d'un dérapage vraisemblable. Et comme les propos de certains hauts responsables d'aujourd'hui dénotent un certain manque de maîtrise de soi on peut craindre que nous ne soyons pas si loin d'un jour où, encore plus loin que ces écocides perpétrés en toute impunité, ne se produise une bascule digne de l'apprenti sorcier.
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Efficace, terrifiant et possible.
Peu probable au vu de l'état de nos écologistes nationaux mais un hold-up comme celui de 2017 n'est pas impossible. Bien que j'ai du mal à imaginer, au vu des clivages actuels, un écologiste radical profiter d'un trou d'air des partis traditionnels tel qu'il puisse s'engouffrer d'un vide qui ne laisserait d'autre choix que de voter entre lui ou n'importe qui. L'image aujourd'hui est tellement désastreuse dans les sphères censées s'occuper de notre avenir en tant qu'espèce, que...
Ce livre existe, l'expérience nous montre que le pire est un concept repoussoir que nous nous plaisons à côtoyer. La ressemblance avec des systèmes existants n'est que de pure forme, cela va de soi. Imposer ses vues passe toujours par les mêmes méthodes.
La dystopie, quand elle est bien écrite, prend sa source dans le temps présent. Les comportements du président et de sa garde rapprochée, dans le roman, rappelle certaines sorties médiatiques hasardeuses de responsables locaux fraîchement élus. Dans leur désir de "sauver la planète", s'attaquer aux conséquences plus qu'aux causes leur paraît sans doute politiquement plus payant, laissant des trous béants dans une argumentation faiblarde. Les centres de rééducation, le permis à points, l'interdiction des enfants sont des mesures qui ont déjà été prises, ailleurs, mais sous la même forme.
D'autre part, l'utilisation de l'article 16 de la constitution de 1958, pleins pouvoirs de président, peut ne pas être totalement dénué de fondements. Par rapport à 1958, notre époque a généré une telle capacité de matraquage médiatique que la justification d'un état d'exception ne serait qu'une simple formalité.
Vous mélangez le tout, laissez chauffer et servez.
Bonne lecture
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Un thriller qui allume l'écologie politique ? Prometteur !

Pourtant, le résultat laisse sur sa faim. Malgré un bon timing pour les rebondissements, Collapsus pêche par des scènes de baise (terme volontaire car totalement approprié ici) récurrentes, un peu hors-sujet et vulgairement torchées.

Sans compter une fin étrange, arrivant comme un cheveu sur la soupe et laissant les choses en suspens. Peut-être est-ce mieux ainsi, mais j'avoue être resté dubitatif.

Pas mal de bons éléments sont là, à commencer par une ambiance anxiogène flirtant largement avec la réalité et une habile description des coulisses politiques.
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