On est en formation, en développement. Le papillon vit à l’intérieur du cocon, il grandit. Nous sommes à son image. Nous grandissons, nous nous élevons.
Une plante ne peut pas se sentir abandonnée. Ni inquiète. Une plante ne fait pas de cauchemars au sujet de l’Apocalypse.
Il avait eu l’impression d’être plus vivant, de participer à l’affrontement, de sentir l’odeur de la sueur et du sang. Il ne s’était pas ennuyé une seconde durant toute cette soirée. Les femmes qu’il séduisait, même les plus belles, ne suscitaient pas cette montée d’adrénaline. Il se sentait rajeuni quand il quittait le garage après un combat. Qu’il ait gagné ou perdu ses paris importait peu. Ce qu’il aimait, c’était l’éclairage cru, l’atmosphère glauque, les cris, les silences lourds entre deux coups.
Elle avait toujours prétendu que c’était romantique ; être séparés rendait précieuses leurs retrouvailles.
N’importe qui peut être victime d’un embrigadement sectaire. Ça se passe en douceur au début. C’est très pernicieux.
Les proches n’apprennent jamais de gaieté de cœur qu’il y aura autopsie, mais ils admettent qu’elle est nécessaire pour trouver des indices.
On n’arrive à rien dans la vie sans discipline.
On ne se mêle pas de la vie des gens qui nous emploient.
Une date était immuable. Elle ne pouvait pas changer.
Les gens sont obsédés par leur santé. Ils ont tellement peur de vieillir.