Larry Brown fait de la lie américaine son terreau favori.
Entre ses pages s'abrite un ramassis de gueules cassées, paumés, mal barrés, minables et fripouilles qui nous sont racontés avec une infinie tendresse.
Mâchoires béantes, ils avalent.
Mécaniquement. le jour, la nuit, whisky, burgers, café, bières, kilomètres d'asphalte au volant des picks-up, fumée de hasch et rebelote...
Comme un leitmotiv.
Quand ils sont bien défoncés, ils ont la gâchette sensible, sautent sur tout ce qui bouge (dans tous les sens du terme) et se démontent la gueule à coup de poings.
On aime, ou pas.
Ma grosse déception c'est le texte.
La traduction ne vaut rien. Truffée de coquilles très repérables.
J'avais gardé un souvenir si lumineux de "
Joe".
Dommage.
Commenter  J’apprécie         12