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Citations sur Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amour (58)

En plein jour, les respirants répugnent aux actes de violence éhontée sur les zombies. L'effet de meute et l'hystérie collective se réveillent après le coucher du soleil, lorsque le courage est alimenté par la bière, le whisky et l'obscurité. C'est typique des respirants. Ils ne tiennent pas à regarder en face et à la lumière du jour leur nature déplorable. Ils préfèrent l'affronter à la tombée de la nuit, quand elle est moins visible et plus facile à ignorer.
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Qui s'attend à voir les zombies costumés pour Halloween ?
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Si vous n'avez jamais été abandonné à pourrir sur un flan de colline ou dans un centre de recherche sur le processus de la décomposition humaine, alors vous ne pouvez pas comprendre.
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Noël arrive bientôt. C'est plutôt dans l'air du temps : je me réveille chaque matin, impatient de voir les cadeaux qui m'attendent. Au lieu de les trouver sous le sapin ou dans mes chaussons, ils sont en moi-même, ou dans mon reflet sur la surface polie du miroir.
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Je dévisage ma mère et me demande à quel instant précis sa santé mentale s'est mise à décliner : depuis que je suis mort dans cet accident de voiture, ou depuis que j'ai refait surface trois jours plus tard à la SPA en quête d'un gîte et d'un couvert ?
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Au début, j’ai regretté que Rachel ne se soit pas réveillée avec moi, histoire de ne pas traverser ça tout seul, mais j’ai fini parme rendre compte que les choses étaient mieux ainsi. J’aurais bien remercié Dieu pour ses petites attentions quotidiennes, mais je doutais déjà de son existence avant l’accident. Je n’ai pas vraiment changé d’opinion depuis.
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Aujourd’hui, je n’ai que le passé, et le futur m’apparaît aussi prometteur que la nouvelle grille de programmes télé de CBS.
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Helen dit que, si nous avons perdu plus que de raison, il nous faut tout de même garder espoir sur le chemin qui s’ouvre devant nous. Faire un trait sur le passé avant de pouvoir envisager pleinement l’avenir. Je travaille encore là-dessus
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Ma femme était endormie sur le siège passager et, contrairement à moi, elle ne s’est jamais réveillée.
Pendant les deux mois qui ont suivi l’accident, je ne pouvais m’empêcher de penser à Rachel, le parfum de ses cheveux, le goût de ses lèvres, la chaleur de son corps endormi à mes côtés le soir. Je me vautrais dans la douleur, dévoré par l’angoisse et l’auto-apitoiement. Il a fallu aussi que je m’accommode de l’odeur de mon cuir chevelu en pleine décomposition, de l’arrière-goût de formol incrusté dans ma gorge, et de mon corps
froid et pourrissant. Tout ça me donnait envie de prendre une douche à l’essence et de craquer une allumette.
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Je mange mon dîner en silence et je regarde autour de la table. J'observe la déception de ma mère, l'énervement de mon père, la nourriture et la splendeur de cette fête de Thanksgiving silencieuse et oppressante, jusqu'à ce que mon regard se pose sur la dinde, sa peau cloquée et sa chair à moitié consommée. Plus je la scrute, et plus j'arrive à m'identifier à elle, à compatir ; je prends conscience de tous nos points communs. Elle est morte, cuite et à moitié dévorée, je vous l'accorde, mais est-elle vraiment si différente de moi ?
Au fur et à mesure, ses os apparaissent un à un, ses cartilages et ses côtes se dévoilent, la chair se sépare du squelette. Elle ne sera bientôt plus qu'une carcasse. Et je me demande : les respirants me détruisent-ils ainsi à petit feu ? [...] Plus je fixe cette dinde et plus je me sens lié à elle par une sorte de fraternité. Plus j'y vois la métaphore de ma propre existence.
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