AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,95

sur 118 notes
5
4 avis
4
16 avis
3
9 avis
2
0 avis
1
0 avis
Je trouve l'idée de cette série très intéressante. On connait tous plus ou moins la mythologie, même si tous ces mythes ont une tendance un peu à se perdre, ça nous permet de les revoir, de les réapprendre, dans leur état originel.
Prométhée et la boite de Pandore je ne connaissais que le nom. J'ai apprécié découvrir ce mythe avec des dessins sublimes.
Le problème des one-shot c'est que ça va vite. L'action n'est pas très approfondi, les personnages non plus. Ca reste très agréable. J'avoue être restée un peu sur ma faim sur Pandore et sa boite. Tant de mal à créer Pandore tout ça pur qu'elle ouvre la boite...
Les explications à la fin du tome sont un peu redondantes par rapport à l'histoire. Elles nous apportent quelques informations en plus. Des variantes existantes.4

Une bonne lecture distrayante et enrichissante.
Commenter  J’apprécie          30
Le dossier de presse m'avait déjà séduite, la lecture des deux premiers albums a fini de me convaincre : pour moi c'est une réussite. J'ai effectivement eu l'impression d'un scénario souhaitant respecter les sources antiques, sans « pollution hollywoodienne », ainsi que l'exprime Luc Ferry (à l'origine de la collection). D'autre part, les costumes et accessoires sont représentés d'une façon conforme aux découvertes archéologiques (pour le monde des hommes, évidemment. Pour celui des dieux ils se sont lâchés un peu !)

J'ai surtout beaucoup aimé le traitement du mythe de Prométhée, peu souvent exploité mais pourtant tellement universel (et tellement proche du mythe de création biblique).
Critique à lire en intégralité sur Forty-five weeks ;-)
Lien : https://fortyfiveweeks.wordp..
Commenter  J’apprécie          35
Que recherche t-on en lisant d'une BD ?
Une bonne histoire, de beaux dessins; le reste est affaire d'imagination.
Cette BD est bien faite et à la fin vous aurez droit en plus à quelques explications de M. Luc Ferry.
Et si vous voulez en savoir plus sur Platon il vous reste les livres de la Pléiade
Commenter  J’apprécie          20
Le mythe grec de Prométhée fascine depuis plusieurs siècles. Luc Ferry ne pouvait donc manquer de l'inscrire au programme de la série d'albums consacrés aux mythes antiques qu'il supervise pour le compte des éditions Glénat.

L'homme et la condition humaine sont en effet au centre de cette fable dont la littérature grecque antique donne déjà plusieurs versions (Hésiode, Eschyle, Platon à travers Protagoras, Apollonios de Rhodes...), sans compter les nombreuses versions latines.

Au moyen-âge, le mythe biblique d'Adam et Eve, traitant du même thème sur le mode allégorique, éclipsa cette version grecque de la création de l'homme et des limites assignées à son génie. Plus érudite et moins soumise à la censure que le Moyen-âge, la Renaissance s'intéresse de plus près à la sagesse grecque et la confronte à la sagesse biblique.

L'apogée de cette érudition est l'élucidation de quelques mythes grecs par le savant philosophe Francis Bacon Verulam (1561-1626), qui publia un mince ouvrage intitulé "La Sagesse des Anciens" ; cet ouvrage sera au XVIIe siècle un des premiers "succès de librairie". D'une certaine manière, la collection de bandes-dessinées dirigée par L. Ferry s'inscrit dans cette tradition.

L'homme moderne est parfois qualifié de "prométhéen", dans la mesure où il préfère s'appuyer sur son propre mérite ou sa propre raison plutôt que sur une vérité venant du ciel, révélée par dieu. En procurant le feu et sa maîtrise à l'homme, Prométhée lui donne le moyen de dominer toutes les autres espèces vivantes et, par conséquent, un pouvoir titanesque (P. est le fils du titan Japet). Pour la raison qu'il repose surtout sur l'invention technique, on peut encore dire l'Occident moderne "prométhéen". Cela explique la reprise du mythe de Prométhée dans les temps modernes, tantôt pour exalter Prométhée, tantôt pour le flétrir ou montrer ses limites ("Frankenstein" de M. Shelley).

Francis Bacon prend appui sur la fable grecque pour éclaircir la fable juive de la Genèse. La plus souvent les interprètes du moyen-âge prenaient au premier degré le mythe d'Adam et Eve, et son sens secret ou allégorique leur demeurait caché. L'analogie entre Prométhée et Lucifer permet ainsi de de mieux comprendre le sens de la sanction qui frappe l'humanité (le travail). Cette sanction ou cette peine peut s'interpréter en termes de limites.

Promoteur acharné du progrès de la science, F. Bacon discerne dans le mythe de Prométhée une incitation pour l'homme à ne pas se reposer sur ses lauriers et à faire preuve d'humilité, au lieu de se comporter avec arrogance comme il fait trop souvent dans le domaine de la science : "Vient ensuite une partie de la parabole tout à fait remarquable. Les hommes, au lieu de manifester leur reconnaissance, se répandirent en reproches, s'indignèrent et entreprirent de dénoncer Prométhée pour le vol du feu devant Jupiter. (...) L'allégorie veut signifier qu'en accusant leur nature et l'art, les hommes font preuve d'un excellent état d'esprit, qui leur réussit, alors qu'en faisant le contraire ils attirent la haine des dieux et le malheur. Car ceux qui vantent à l'excès la nature humaine ou les arts déjà acquis, qui prodiguent leur admiration pour les choses qu'ils connaissent et dont ils jouissent, qui veulent enfin faire passer pour parfaites les sciences qu'ils professent et cultivent, ceux-là manquent d'abord de respect à la nature divine, puisque c'est tout juste s'ils ne donnent pas à leurs oeuvres le même degré de perfection."

F. Bacon tire du mythe une mise en garde contre la confusion entre "progrès technique" et "science" dont on ne peut pas dire que la culture occidentale moderne a beaucoup tenu compte.

Luc Ferry (philosophe disciple d'E. Kant) propose en annexe une interprétation du mythe plus conforme à la culture moderne ; parce qu'il s'ennuyait, du haut du mont Olympe, Zeus aurait créé l'homme afin de se divertir, explique L. Ferry. Prêter la "faculté" à Zeus de s'ennuyer, faculté typiquement humaine, revient à suggérer que Zeus est le produit de l'imagination humaine... Il ne s'agit pourtant pas dans le mythe grec de sonder l'intention de dieu, mais bien les limites de l'homme à travers son créateur, Prométhée. L. Ferry a d'ailleurs choisi de privilégier la version du sophiste Protagoras sur celle d'Hésiode, plus sévère à l'égard de Prométhée.

Il est une question à laquelle Luc Ferry voudrait répondre à l'occasion de son travail de mise en valeur des mythes antiques : pourquoi continuent-ils de fasciner autant ?

On peut répondre que le darwinisme et la théorie du "big-bang", qui jouent le rôle de substitut des mythes antiques dans la culture occidentale contemporaine (en fournissant une réponse à la question de l'origine de l'homme et de l'univers), se sont avérés impropres à fonder une sagesse, voire une éthique. Pire, le darwinisme a inspiré la théorie de la compétition raciale nazie, et il inspire encore celle de la compétition économique capitaliste. L'homme se voit réduit tantôt à sa dimension animale, tantôt à une "aberration" (Hubert Reeves), ce qui ne constitue pas moins une impasse sur le plan anthropologique. de façon surprenante, les mythes antiques paraissent mieux tenir compte de la réalité que les hypothèses fondées sur le raisonnement scientifique.

Le triomphe de la raison moderne sur les mythes paraît un pur slogan au regard du champ de ruines et des massacres perpétrés au XXe siècle par les nations occidentales.

Clotilde Bruneau, qui a effectué le travail d'adaptation scénaristique du mythe, soulève dans une interview une difficulté significative, à laquelle le travail d'adaptation en BD s'est heurté : tandis que la bande-dessinée moderne obéit au code de la fiction et se doit d'être chronologique, les mythes grecs ont avant tout une portée symbolique. L'incohérence des mythes antiques, qu'ils soient grecs ou bibliques, indique qu'ils recèlent une signification allégorique.

De même, l'écart est assez net entre le type de dessin très "américain" retenu pour illustrer la collection, et la simplicité du dessin des vases grecs antiques sur lesquels les scènes de la mythologie étaient représentées.

Lien : http://fanzine.hautetfort.co..
Commenter  J’apprécie          20
Prométhée et la boite de Pandore est une bande dessinée relatant le célèbre mythe de la boite de Pandore. L'histoire est raconté en un seul volume.

Ce mythe est bien raconté à travers de beaux dessins. Nous voyons l'apparition des Hommes et de tous les autres êtres vivants. Ainsi, nous voyons l'origine de la vie sur Terre.
Nous retrouvons les Dieux de la mythologie Grecs.
Cet ouvrage fait partie de la série "La sagesse des mythes" (collection de bandes dessinées nous faisant découvrir la mythologie Grecs et ses enseignements).

Ce que j'ai beaucoup apprécié dans ce livre est le faite que l'on voit beaucoup les dieux grecs (Zeus, Poséidon etc...). Nous voyons aussi certains Héros grecs. de plus l'histoire étant racontée dans un seul volume, nous connaissons la fin rapidement.

Enfin, une analyse du mythe est rédigé à la fin ce qui nous permet de comprendre plus en détaille ce que nous venons de lire.

Je vous le recommande.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai beaucoup aimé la redécouverte du mythe de Prométhée et de la création de l'humanité. Encore d'actualité, concernant les hommes qui tendent à se prendre pour des Dieux ! L'histoire est plutôt bien développée, sans trop en faire. C'est un bon ouvrage de vulgarisation.
Commenter  J’apprécie          10
C est un livre historiquement correcte, très beau dessin (pas mon style pas assez détaillé mais très beau). Même si on ne s'y connait, pas c' est super bien expliqué (l'auteur respecte toute les règles de la mythologie).

hâtes de découvrir les autres ugo
Commenter  J’apprécie          10
Ici on ne peut pas réellement noté l'histoire, puisque c'est l'une des plus connues (dans sa version la plus connue également). On ne peut pas noté l'adaptation (sauf en terme de fidélité).
Je laisserai donc juste un mot sur le fait que le fil du mythe de Prométhée est ici bien retranscrit et qu'il fait de cette BD un parfait support pour découvrir la mythologie Grecque.
Concernant les dessins, à part quelques expressions de visage j'ai bien aimé ce classicisme qui a toute sa place dans ce type de récit. Certaines cases sont mêmes parfois un bel hommage à des tableaux très célébres.

A noter que les quelques pages finales apportent un plus (l'origine de la bague par exemple).

Bref, je ne suis pas un parfait expert de la mythologie Grecque mais je connais néanmoins bien ces mythes principaux et ce potentiel à la lecture qui donne tellement envie de voir ce matériau être (bien) adapté au cinéma ou en BD.

Ici c'est le cas.
Commenter  J’apprécie          00
Zeus s'ennuie sur l'Olympe, il confie à Prométée, fils d'un Titan, la mission de créer la vie sur Terre. Il est aidé par son frère Epiméthée qui se charge de la faune et lui des humains. Prométhée va voler le feu à Héphaistos. Zeus condamne alors Prométhée à se faire enchaîné et dévoré le foie par son aigle tous les jours car toutes les nuits celui-ci repoussera. Création de Pandora, libération de Prométhée par Héraclès...immortalité grâce à Chiron, il part vivre sur l'île des Bienheureux.
BD mettant la mythologie à portée de tous et donnant envie d'en découvrir plus sur les personnages, graphisme des dessins très agréable. On passe un bon moment en compagnie des dieux olympiens.
Commenter  J’apprécie          00
La re-découverte de ce mythe à travers une bande dessinée est très intéressante et ludique. Les dessins sont superbes.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (271) Voir plus



Quiz Voir plus

L’Iliade, la pomme de la discorde

De combien de tome est composée la série "L'Iliade"?

1
2
3
4
5
6

11 questions
22 lecteurs ont répondu
Thème : L'Iliade, tome 1 : La pomme de discorde (BD) de Clotilde BruneauCréer un quiz sur ce livre

{* *}