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Je découvre cet auteur Hugo Buan, avec ce roman de qualité très inégale. le scénario n'est pas déplaisant, contrairement au langage utilisant des insultes dans presque chaque dialogue pour qu'elles soient crédibles et acceptables. Certains passages ont un bon humour pour équilibrer les autres mauvais. L'auteur vaut peut-être la peine de lire un autre roman car il y a un manque de maturité pour celui ci.
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Il faut bien le dire : rien ne va à Rennes, absolument rien. le commissaire Workan, qui se retrouve en Bretagne à la suite d'un accident dépendant de sa volonté et qui a malgré tout réussi à limiter la casse, se retrouve avec un meurtre sur les bras. Et un meurtre…. J'hésite sur le qualificatif. Sanglant ? Odieux ? En tout cas prémédité, largement. Qui pouvait donc en vouloir au dentiste ? Personne de prime abord. Quelques personnes ensuite. Et si l'on continue à creuser, l'on s'aperçoit que la liste s'allonge dangereusement. Il faut dire que si ce dentiste était un praticien sans soucis, avec des patients satisfaits, il avait aussi une vie sentimentale des plus mouvementée, ne résistant pas à séduire toutes les belles jeunes femmes qu'il rencontrait. Attention ! Même si le roman a quelques années, le docteur est un séducteur, pas un abuseur. Sa femme ? Elle fermait les yeux : on découvrira plus tard qu'elle-même a été sa maîtresse avant d'être sa femme, et que certaines femmes sont prêts à bien des concessions pour garder confort et respectabilité. le meurtre n'en fait pas partie.

En revanche, ce qui était tout sauf prévu est qu'un second meurtre survienne, puis un troisième. le commissaire Workan, à la limite de l'irascibilité, de l'insolence, du machisme presque ordinaire – ses relations avec Leila, sa jeune lieutenant, sont plus que compliquées – ne sait plus où donner de la tête puisqu'il n'a aucune piste, ou plutôt, si jamais il arrive à trouver un début de commencement de piste, elle s'efface aussitôt.

Il faut dire qu'il n'est pas aidé. Non, je ne vous parle pas de la substitut du procureur qui, l'enquête avançant, les meurtres se multipliant, a le moral dans le talon de ses bas (je cite), je ne parle pas du divisionnaire qui est prêt à recourir à des moyens complètement sanglant pour mettre fin à la série de meurtres (oui, lui aussi est à bout), je ne vous parle pas non plus des plantes vertes qui en ont assez d'être maltraitées (on ne pense pas assez aux plantes vertes), je vous parle des médecins qui font tourner en bourrique les enquêteurs en ne leur disant pas la vérité, toute la vérité. Il n'est pas question de secrets professionnels, cela, je le comprendrai parfaitement. Non, il est question plutôt de vies amoureuses et sexuelles : le commissaire Workan se contrefout (et moi avec) de leurs préférences, de leurs connivences. Il ne se contrefout pas de ce qui peut nuire à l'enquête – et plus si affinités.

Si je devais résumer l'enquête, je dirai que c'est un beau bordel en fleurs bleus, et que le commissaire a de la chance de s'en sortir, lui et les trois neurones qui sont encore en état de marche. Les autres ont été pulvérisés par les rebondissements de l'enquête, entièrement bourrée de non dits, de mensonge, de crédulité
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Un cabinet médical du centre de Rennes est décimé par un tueur en série. Signe particulier : il déculotte le médecin et lui laisse une fleur d'hortensia bleue coincée entre les deux fesses. C'est d'abord le chirurgien-dentiste Marotan qui y passe, puis le sur-lendemain son meilleur ami l'ORL Chabrier.

Lucien Workan, un commissaire de police incontrôlable toujours à la limite de l'illégalité, petit-fils de résistant va mener l'enquête au coeur de la bourgeoisie rennaise. Assisté par Leila, une jeune femme flic d'origine berbère et flanqué de son adjoint Lerouyer, Workan va dénouer les fils enchevêtrés d'une série de crimes particulièrement odieux et qui s'enchainent à toute vitesse.

Qui plus est, Workan ne supporte pas de payer un café à moitié rempli 3 euros au Condate Celtic Café. Il va alors se faire un plaisir de les commerçants...

Mon avis :

de l'humour, encore de l'humour, et toujours de l'humour dans ce polar bien mené.

Il y avait lontemps que je n'avais pas rit autant en lisant un livre !

Cet auteur a-t-il écrit d'autres livres, car j'en redemande !



Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Les rares personnes qui lisent mes chroniques ne peuvent ignorer que j'adore la littérature populaire, que je n'apprécie guère que le genre policier et que j'aime tout particulièrement les personnages récurrents.

Si j'ajoute à tout cela que je suis un fan immodéré de l'humour, alors, il semblait évident que la série des enquêtes du commissaire Workan était faite pour moi.

Mais il faut toujours se méfier des évidences.

Le commissaire Workan est un flic toulousain muté à Rennes, né de la plume de l'auteur Hugo Buan.

Hugo Buan est un écrivain né en 1947 et qui vit en Bretagne.

Il a été dessinateur en Génie Civil et est un amateur d'arts…

Hortensias Blues, publié en 2008, est le premier roman de l'auteur et de la série du « commissaire Workan » qui doit compter désormais une douzaine de titres (ce qui laisse entendre que ces romans ont connu un certain succès).

Dans un immeuble de Rennes abritant des professionnels de la santé si bien physique que mentale (psy, dentiste, kiné, généraliste…) un dentiste est retrouvé, au petit matin, dans son cabinet, le crâne défoncé par un de ses clubs de golf, déculotté et un hortensia bleu enfoncé dans le fondement.

Le commissaire Workan, petit-fils d'un célèbre résistant, va être chargé de l'affaire. Mais celle-ci va rapidement se compliquer quand un second médecin de l'immeuble est assassiné dans les mêmes circonstances et ce n'est que le début de la série.

Autant le dire tout de suite : j'adore l'humour dans le polar.

Voilà, c'est dit.

Le problème de l'humour, c'est que tout le monde ne partage pas le même (c'est aussi un avantage).

Mon problème avec l'humour, c'est quand l'oeuvre ne choisit pas son bord.

Pour être plus clair, qu'un personnage ait un comportement décalé, improbable, cela ne me dérange pas dans un cadre déjanté, qui prend ses distances avec la réalité.

Mais dès que l'histoire, le fond, l'ambiance générale s'inscrit dans un cadre de réalisme, alors, pour moi, les personnages ne sont plus libres de leurs mouvements et doivent respecter certaines règles.

Et c'est le gros problème, pour moi, dans ce roman.

L'histoire se veut « crédible » en mettant en place une intrigue autour d'un tueur en série qui assassine violemment des médecins (même s'il leur plante un hortensia dans le fondement post mortem).

Le tout se déroule au sein d'une institution placée sous le signe du sérieux et de la contrainte (la Police Nationale) et donc, selon moi, certains comportements et certaines incompétences devraient empêcher certains personnages d'arriver aux plus hautes fonctions.

Et c'est exactement le cas du commissaire Workan qui, en plus d'être violent, insultant, antipathique, grossier, est, pire que tout, totalement incompétent dans son métier.

Car, l'enquêteur, à chaque meurtre, se contente de lancer des hypothèses dans le vent comme d'autres le feraient de glaviots, au risque qu'un vent contraire ne vous le ramène dans la tronche (je me mets un peu au niveau du roman).

Aucune crédibilité dans sa façon de mener son enquête ni de traiter les suspects et encore moins ses supérieurs.

Certes, l'auteur avance, pour expliquer qu'il ne soit pas mis à pied, que son grand-père a dû lui léguer des dossiers sur un peu tout le monde, mais quand même.

L'enquête est menée en dépit du bon sens et si le commissaire Workan est l'incompétence personnifiée, malheureusement, ses subalternes ne sont pas là pour l'aider.

D'ailleurs, on pourra aussi se poser des questions sur le comportement de ceux-ci, notamment de la beurette de service qui tombe amoureuse d'un mec aussi insupportable et qui n'a pas grand-chose pour lui.

Bref.

Dans un cadre sérieux, j'aime que les comportements soient crédibles et ce n'est pas du tout le cas ici.

Pas plus ceux des policiers que des suspects ou du ou des coupables.

Quant à l'humour proprement dit, s'il y a quelques dialogues qui sont plaisants, quelques traits assez drôles, malheureusement, la plupart du temps, il tombe à plat du fait qu'il ne cadre pas…

Et, ce qui est peut-être encore le plus énervant, c'est que, bien que l'auteur choisisse d'être volontairement décalé, il ne peut s'empêcher de plonger les deux pieds dans les poncifs.

Le commissaire, bien que d'un physique pas forcément agréable est, quand même, indubitablement attirant (ba ouais, tant qu'à faire) que les gonzesses sont obligatoirement attirées par lui, surtout la fliquette qui est courtisée par tous les mecs du service.

Et je vous passe sur le mobile des crimes ainsi que sur l'identité du ou des assassins (sinon je vous gâcherais votre éventuelle lecture) qui tiennent autant la route qu'un funambule bourré comme une cantine qui a sniffé de la coke, s'est injecté je ne sais trop quoi dans les veines et n'a pas dormi depuis trois jours…

En plus, c'est long… mon Dieu que c'est long.

On attend de ce genre d'ouvrages qu'il soit, si ce n'est passionnant, au moins rapide à lire, mais là, presque 80 000 mots… pfff, je ne sais pas pourquoi je suis allé au bout de ma lecture, bien que j'ai dû terminer par une lecture en diagonale pour en finir…

Au final, un roman trop long pour ce type d'ouvrage, dans lequel l'auteur a la plume entre le récit décalé et le thriller, sans jamais trouver la bonne mesure ni les bons ingrédients… pour moi, car d'autres lecteurs ont adoré…

P.S. Et on en parle des couvertures, quelles que soient les éditions, toutes plus moches les unes que les autres…
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Des meurtres en série, agrémentés d'une jolie fleur d'hortensia, un commissariat en plein désarroi, sentimental autant que professionnel, il n'en faut pas plus pour faire démarrer ce polar bien rythmé, plein d'humour et de fureur. le commissaire Workan est aux commandes, il n'a pas froid aux yeux et a plus d'un tour dans ses neurones. Plein de rebondissements, le livre d'Hugo Buan tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page. Frissons et fous rires garantis...
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Un cabinet médical est décimé par un étrange tueur en série. Lucien Workan enquête dans le calme feutré de la bourgeoisie rennaise, assisté de Leïla, jeune policière d'origine berbère, et de son adjoint Lerouyer.

Hugo Buan signe un premier roman époustouflant au rythme soutenu et aux personnages fouillés.
Des dialogues savoureux, des personnages truculents, une intrigue et un tueur assez retords. Ce polar a tout pour plaire surtout l'humour qui pointe de temps à autre et que nous qualifierons de mordant.
Un vrai talent pour le thriller à découvrir absolument
Lien : https://collectifpolar.com/
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Un immeuble de plusieurs étages à Rennes est occupé par des praticiens médicaux et para-médicaux. L'un d'eux, dentiste et activement dragueur et beaucoup plus si affinités, est retrouvé mort, attaqué par l'un de ses clubs de golf -introuvable depuis-, et avec une particularité florale : une branche d'hortensia bleu fleuri planté dans le fondement.

C'est le commissaire Workan, petit-fils de résistant, fils cousin, neveu et probablement d'autres liens familiaux de gens très bien placés, totalement incontrôlable, bagarreur, l'opposé total du politiquement correct, qui mène l'enquête. Assisté d'un capitaine et de lieutenants particuliers -pour être gentil- dont la superbe Leila Mahir, il va bousculer la bourgeoisie rennaise.

Alléché par mes lectures des tomes neuf (Requiem pour l'Ankou) et dix (Plus puissants que les dieux) des aventures de Lucien Workan, me voici remonté aux origines de ce flic atypique. Paru initialement chez Pascal Galodé éditeurs, toutes les enquêtes sont rééditées chez Palémon.

Pour faire bref, je pourrais dire que tout ce qui fait le succès et le plaisir des cette série est déjà dans ce premier opus : humour, décalage, quiproquos et dialogues basés sur l'incompréhension des interlocuteurs, absurde, personnages bien barrés, enquête et suspense savamment entretenus et tenus jusqu'au bout avec des rebondissements, des retournements de situation, des supputations sur la culpabilité de tel ou tel protagoniste, un peu d'amour. le plus, c'est qu'on apprend plein de trucs sur Workan et que son équipe de bras cassés se met en place doucement mais sûrement. Et Hugo Buan de s'en donner à coeur joie, de nous régaler de ses bons mots et trouvailles linguistiques, comme par exemple pour parler d'un spécialiste potentiel future victime et proctologue de son état : "Le praticien diplômé de spéléologie troudeballesque". C'est drôle et pas lourd, parce qu'il sait jusqu'où aller et ne franchit pas la ligne du vulgaire.

Du coup, j'ai acheté le tome 2 et je vais m'y plonger tout de suite tant je me régale. Attention néanmoins, il existe un risque à lire les enquêtes de Workan, celui d'avoir des éclats de rire sonores et intempestifs qui risquent d'étonner vos voisins.

Polar qui débute ainsi :

"Lucien Workan, un morceau de pizza au bout de sa fourchette, parcourait nonchalamment son quotidien préféré ; la sonnerie de son téléphone portable retentit, il regarda sa montre, 22h30 : "Merde ! On ne peut jamais avoir la paix !" (p.7)
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Une série de meurtres, des flics à caractère bien trempé, un scène intime, une touche d'humour, un polar trop bien dosé à mon goût mais est-ce une mauvaise critique vu qu'il m'a fait passé un bon temps ? Juste pas trop aimé le langage un peu trop familier de certains personnages mais c'est un jugement personnel.

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Le polar breton se porte vraiment bien. Et l'humour de ses auteurs est un délice.
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