Mon cher mari

Ne vous fiez pas au bandeau de couverture montrant une jeune femme qui fait un clin d'oeil et un geste équivoque avec" le cher mari "à ses côtés gribouillé au feutre noir.
Je m'attendais à des tranches de vie conjugale sur le ton de l'ironie et de la malice,mettant en avant les difficultés de la vie de couple et j'avais hâte de découvrir ces textes.
Mais non!
C'est un recueil à charge où personne n'est épargné, maris,femmes,famille,enfants.
Avec des mots crus,terribles parfois,Rumena Būzarovska nous fait entrer dans l'intimité de couples et décrit leur quotidien sans vergogne.
Le constat est accablant,malaisant,plus tragique que comique, et il faut s'accrocher car aucun détail n'est épargné au lecteur.
Alors oui,cela dénonce la place de la femme dans la société et le rôle qu'on lui attribue encore dans certains pays et de ce côté là c'est réussi.
Il n'empêche,ce fut trop pour moi,j'ai eu parfois plus d'empathie pour le mari que pour la femme et j'ai fini ce livre avec soulagement .

mouais, bof.
Ca se lit mais ça ne m'a servi à rien.
Déjà le format "nouvelles", je ne suis pas adepte.
En plus, les histoires se ressemblent, d'accord en Macédoine la place de la femme n'est pas la même que chez nous, mais là c'est trop.
Les femmes ne travaillent pas, s'occupent des gosses et de la maison, au mieux elles font de la peinture ou du jardinage. le mari, lui, travaille, est gynécologue, ambassadeur, ... bref il ramène de l'argent à la maison que la femme dépense en vêtements, manucure...
Je ne me qualifie pas de féministe mais de lire cela m'a un peu agacée...
Je sais que la culture n'est pas la même dans les balkans, ce livre est peut être "engagé" là bas mais ici on dirait un livre écrit dans les années 70.

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Une perte de temps, heureusement pas beaucoup car livre court. Quelques nouvelles ressortent du lot, notamment la dernière, le 8 mars, mais globalement c'est des histoires banales, insipides, sans aucun intérêt. Même si je reconnais bien les traits typiques de l'homme et la femme des Balkans, j'espérais plus de humour, de l'autodérision, je ne sais pas, quelque chose... Mais non, rien, dommage.

Scènes de la vie conjugale et d'un machisme ordinaire
La vie des couples en Macédoine n'est pas toujours un long fleuve tranquille .
C'est ce que l'on va découvrir dans onze scènes de vie conjugale et de machisme ordinaire racontées à la première personne par des épouses .

Le titre MON CHER MARI et l'illustration de couverture, avec cette femme qui, par dessus l'épaule de son mari fait un clin d'oeil au lecteur, semblent annoncer un ouvrage malicieux dans lequel l'épouse domine la situation. C'est loin d'être le cas …. .
La femme y apparaît toujours victime, le mari le dominant, sûr de son bon droit que lui octroie la tradition .

Je m'attendais à un ouvrage qui traiterait des choses de la vie conjugale avec une certaine légèreté, je n'y ai trouvé le plus souvent que triste réalité, tant dans le contenu que dans l'écriture .