Une histoire populaire de l'empire américian

Nous pouvons tous éprouver une abominable colère contre ceux qui, selon l'idée démente que cela aiderait leur cause, ont tué des milliers de personnes innocentes. Mais que faisons-nous de cette colère ? Devons-nous réagir avec panique, frapper violemment et de façon aveugle juste pour montrer à quel point nous sommes durs ? (p. 13)

Je n’ai jamais pu accepter les affirmations des politiciens ,des commentateurs des médias, des dirigeants d’entreprises, qui disaient comment en Amérique, si vous travailliez dur, vous réussiriez. Cela signifiait que si vous étiez pauvres, c’était parce que vous n’aviez pas travaillé assez dur.

p.266.

Tout au long de la guerre froide, les stratèges Américains avaient utilisé l’Islam Intégriste comme barrière à l’expansion Soviétique. Mais maintenant, le conseiller à la sécurité Nationale, Zbigniew Brzeziński, allait l’utiliser comme fer de lance.
Sa stratégie appelé l’Arc de l’Islam, déployait des bérets verts Américains et des commandos de Marine pour entraîner les intégristes Musulmans, dont Oussama Ben Laden, pour déstabiliser l’Empire Soviétique. La manœuvre de Brzeziński était un jeu dangereux.

En 1998 le magazine Français Le Nouvel Observateur demanda à Brzeziński s’il regrettait d’avoir armé et entraîné des Islamistes radicaux qui ensuite devinrent les talibans Afghans et le groupe terroriste Al Qaida (qui signifie « la base »)

« Qu’est-ce qui était le plus important au regard de l’histoire mondiale ? Les Talibans ou la chute de l’Empire Soviétique ?
Quelques musulmans turbulents, ou la libération de l’Europe centrale ? »

L'Angleterre, les Etats-Unis et l'Union soviétique, ce sont tous des états corrompus, que l'hitlérisme n'inquiète pas moralement, et qui veulent juste gouverner le monde eux-mêmes. C'est une guerre impérialiste.

p.137.

Les États-Unis prirent des dispositions ressemblant fortement à des mesures fascistes. Roosevelt signa l’ordre présidentiel 9066, autorisant l’arrestation de tous les Japonais – 110 000 hommes, femmes et enfants – sur la côte ouest, sans justification ni comparution.

p.75.

ARGH !
Les Américains sont les vrais oppresseurs des nations et les bourreaux de l’espèce humaine !

Nous pouvons tous éprouver une abominable colère contre ceux qui, selon l'idée démente que cela aiderait leur cause, ont tué des milliers de personnes innocentes. Mais que faisons-nous de cette colère ? Devons-nous réagir avec panique, frapper violemment et de façon aveugle juste pour montrer à quel point nous sommes durs ?

p.240.

INFOZINN

En 1996, le journaliste Californien Gary Webb écrivit une série d’articles pour le San Jose Mercury News, intitulée La Sombre Alliance. Il y décrivit la connaissance qu’avait la CIA du trafic de drogue des Contras.
Lorsque le New York Times et d’importants journaux mirent en doute cette histoire, qui ne fut pourtant jamais réfutée, le Mercury News licencia Webb, détruisant sa carrière. Il se suicida en 2004.

p.151.

La bombe était un avertissement à l’Union Soviétique pour qu’elle reste en dehors du Japon. Désormais, une moitié du monde se trouvait sous une nouvelle direction.
La gestion du nouvel Empire était confiée aux élites locales. Lorsqu’elles échouaient ou se rebellaient, le problème était délégué aux services secrets Américains.
L’historien Arnold Toynbee fit remarquer : « L’Amérique est aujourd’hui à la tête d’un mouvement anti-révolutionnaire pour la défense d’intérêts particuliers… soutenant les riches contre les pauvres. »

"J'ai été accusé de faire obstruction à la guerre. Je l'admets. Je déteste la guerre. Je m'y opposerais même seul.
J'ai de la sympathie pour les gens qui souffrent partout. Cela ne fait aucune différence de savoir sous quel drapeau ils sont nés ou bien où ils habitent.
Votre honneur, il y a des années, j'ai admis ma parenté avec tous les êtres vivants.
Et j'ai résolu que je n'étais pas meilleur d'une once que la plus pauvre des personnes sur terre.
Tant qu'il y a une classe inférieure, j'en suis.
Tant qu'il y a une classe criminelle, j'en fais partie.
Tant qu'il y a une âme en prison, je ne suis pas libre."
Eugène Debs à son procès