Un clafoutis aux tomates cerises

Que cette lecture m'a semblé longue !
Jeanne est une mamie qui aime ceux qui l'entoure, personnes, natures, animaux. Une mamie généreuse et indépendante. Elle n'a rien contre une partie de cartes entre amies avec une petite coupe pour accompagner le tout. Oui amiEs car leurs hommes ne sont plus de leur monde, pour leur plus grand malheur. Car Jeanne malgré la présence de sa fidèle aide ménagère ou de ses enfants ou petits enfants assez souvent, se sent bien seule. Elle a bien le bon dieu, auxquelles elle croit, et à qui elle rend visite lors de la messe, mais ce n'est pas pareil. Et puis elle se sent dépassée par toutes les nouveautés technologiques : un collier qui sert d'alarme, le téléphone portable, cette espèce de boite blanche que son fils appelle "box" et qui est pleine de fils !
Quelques centaines de pages de trop sans doute, car en fermant le livre, le spleen s'installe en moi. Non, clairement, je n'envie pas Jeanne.
Ce livre m'a foutu le bourdon, à moi qui suis apicultrice ! Rien de va plus en ce bas monde, mais je ne suis pas pressée de monter non plus ! Gardons le moral et l'espoir.

Je vais à contre-courant de l'unanimité autour de ce livre, car je l'ai abandonné. le thème est bien-sûr sympathique : la vieillesse vue sous le prisme de l'intimité et de la compassion. Mais tout d'abord je n'ai pas accroché au style de l'auteur. Oui, ça se lit facilement, mais peut-être trop quand on l'impression que l'auteur écrit comme elle parle. Ce n'est pas ma tasse de thé mais je respecte tout à fait que l'on puisse apprécier. Et puis arrêtons de nous voiler la face : c'est hypocrite de faire passer la vieillesse pour une franche rigolade. Si les vieux (qui sont seuls en plus) étaient heureux et pétaient la forme, ça se saurait. "La vieillesse est un naufrage", a écrit le Général de Gaulle. Je le crois : la vieillesse n'est pas un clafoutis aux tomates cerise. Elle est solitude, douleur, perte d'autonomie, souffrance psychologique. Désolée, mais c'est ça qui nous attend...

Et bien,… quelle horreur ce livre !!!

J'ai lu la critique d'une personne qui avait lu ce roman conjointement avec sa maman âgée. Quelle idée ? Quel cadeau empoisonné !

Jeanne, âgée de 90 ans, écrit son journal intime. Que dire ? La solitude, le quotidien à peu près toujours le même, les déplacements de plus en plus difficiles, les proches qui meurent tous les uns après les autres et vous laisse encore plus seule, la peur de tout évènement inattendu, la famille qu'on supporte de moins en moins…

Il y a de quoi déprimer et, je ne sais pas vous : cette vieillesse-là ne m'attire pas du tout ! …

Ce roman fait 400 pages, et c'est ennuyeux, et c'est long, et les journées sont mornes, et les détails toujours les mêmes entre les mots croisés dont l'auteur nous détaille les définitions, le contenu de maigres repas, les allers et retours le long de l'allée qui borde la maison histoire de se dégourdir les jambes, et les parties de belotes innombrables avec le peu d'amies qu'il reste.

Heureusement, quelques retours un peu intéressants sur le passé de Jeanne et quelques évènements inattendus parsèment le récit ! ouf ! mais si peu….

J'ai détesté ce roman, absolument inintéressant !

Une chose est sûre : je vais épargner ma douce maman et lui offrir un roman un peu plus enjoué pour égailler ses vieux jours.

Un conseil : passez vite votre chemin et surtout ne l'offrez pas à une personne vieillissante …

Je commence l'année 2019 avec un abandon... Et oui, on ne peut pas tout réussir !
Je ne m'étalerai pas sur ce livre qui raconte 1 an de la vie d'une dame âgée. Je m'attendais à de l'humour et de la dérision, un peu de tendresse. Mais, sans vouloir vexer personne, je pense que je suis trop "jeune" pour vraiment accrocher à ce livre.
Cette petite bonne femme est attachante mais au bout de 150 pages, je constate que la mayonnaise ne prend pas.

Hyper déçue. L'auteUr a voulu surfer par ce titre, sur le succès de « beignets de tomates vertes » . On en es très loin... décevant

Oui l'histoire est douce mais elle est aussi profondément ennuyeuse, j'ai stoppé ma lecture (ce que je fais rarement) à la moitié du livre car c'était pour moi vraiment du temps de gaspillé. Ce roman n'a aucune plus value et je ne comprend pas l'intéret d'en avoir fait un livre de presque 400 pages, vu le peu de contenu et de profondeur 50 auraient été largement suffisantes.

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