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Deux jours pour lire une cinquantaine de pages. Je me traîne dessus avec cette sensation désagréable de tourner en rond. Un régisseur raconte son patron, celui que l'on nomme le lion sans crinière parce qu'il a tué un lion à mains nues. Une révolte se prépare contre un dictateur qui exploite les paysans. de longues pages de descriptions de nature et de personnages. Un style trop travaillé qui se refuse à moi.
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Édouard Bureau nous propose, chez Sable Polaire, son premier roman le Lion sans crinière. Il y met en scène une révolte à l'africaine en un premier roman typique. En effet, l'auteur y multiplie les belles descriptions dès le départ, pour conter une Afrique ressentie, presque fantasmée, très orientée sur la nature sauvage et les affres guerrières. le Lion sans crinière est un premier roman sympathique, mais largement améliorable et qui finit par être assez redondant.

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Le lion sans crinière est un roman remarquable et étonnant à plus d'un titre. Écrit par un jeune auteur de 26 ans dans un français admirable, il semble à première vue s'inscrire pleinement dans la catégorie des romans d'aventure en reprenant les grands poncifs du genre : exotisme, nature vierge, animaux sauvages, épopée guerrière. Il ne saurait cependant y être réduit. L'auteur s'amuse à brouiller les pistes et à casser les codes. Il n'accorde en effet qu'une importance succincte au suspens, pourtant l'un des ressorts majeurs du récit d'aventure. Dès les premières pages on comprend en effet que la révolte humaniste menée par André St Souris, le lion sans crinière, et ses hommes contre le dictateur Ambutu finit mal. le narrateur, Perrier, ami fidèle du héros, contraint à la fuite en Europe, explique même les causes de cet échec. C'est que finalement le dénouement importe peu. Edouard Bureau privilégie au travers des 462 pages de son roman la complexité et les ambiguïtés des personnages, vues au travers des yeux de perrier. L'auteur évite judicieusement une vision manichéenne simplificatrice plaçant un héros humaniste dans le camp des bons et un dictateur sanguinaire dans celui des mauvais. Ce récit tout en nuances est bienvenu compte tenu du sujet.

Malgré la multiplication des péripéties (batailles, avancée des rebelles, prise de pouvoir, guerre civile), l'auteur garde un évident souci de vraisemblance, notamment grâce aux nombreuses descriptions des combats dans ce qu'ils peuvent avoir de plus violents, de plus cruels. Malgré une intrigue se déroulant dans un pays africain imaginaire, le récit reste pleinement ancré dans le réel de par les thèmes abordés (contexte de la décolonisation, conflits interethniques).

Au delà de la qualité indéniable de l'écriture, j'ai aimé trouver derrière le prétexte d'une aventure plaisante à suivre mais un peu vaine, une réflexion sur la nécessité d'une guerre "juste" et de ses limites, sur la condamnation d'un (post)colonialisme français trop souvent déconnecté des réalités locales, sur les faiblesses humaines quand le pouvoir corrompt même les âmes qui semblaient les plus nobles.

Enfin, ce roman résonne comme une véritable ode à la beauté du continent africain étayée par de somptueuses descriptions oniriques. On peut y déceler également un vibrant appel à une prise de conscience environnementale et à une préservation d'un patrimoine naturel fragile et précieux.
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L'entretien - un peu hésitant :) - du jeune Edouard Bureau avec François Busnel durant l'émission La Grande Librairie avait attisé ma curiosité.

Ce que j'ai retenu de l'interview ? Que l'auteur a à peine 27 ans, n'est jamais allé en Afrique (mais que son père y a vécu et lui a conté de nombreuses histoires africaines), qu'il s'est inspiré de Giono pour magnifier la nature avec sa plume.

Le décor de l'histoire : le continent africain... Comme j'y vis depuis des années, le livre m'a grandement intéressé.

Justement, il est dense, écrit dans une prose superbe, chaque phrase se déguste dans une poésie douce et raffinée, le vocabulaire est recherché, parfois soutenu (j'avais le dictionnaire avec moi), la nature est magnifiée constamment dans un déluge de couleurs, d'émotions, de ressentis, de descriptions parfois fantastiques (le peuple sinople).

L'Afrique est célébrée, une Afrique rêvée, vierge, où foisonnent quantité d'animaux dans une flore abondante et exotique...

C'est aussi un livre sur l'amour et plus encore sur l'amitié entre le narrateur et le personnage central, une histoire sur les poètes et les héros, sur la grandeur et le dépassement de l'être humain dans les causes grandes et nobles et, a contrario, sur la petitesse et la bassesse de l'homme, sa cupidité, ses calculs au contact du pouvoir.

Ce jeune auteur a écrit dans un prodigieux lyrisme un roman surprenant de maturité et de profondeur...

Il me semble donc nécessaire d'en faire la promotion... et j'ai déjà hâte et suis curieux de savoir ce que cet écrivain très prometteur donnera comme suite à sa carrière littéraire !


Lien : https://www.nomadisant.com/
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Le Lion sans crinière est un livre foisonnant, d'aventure avant tout.
Le décor sublime la folle épopée du héros et de ses suiveurs, le style sublime le récit.
Il est dévoilé dans ce premier roman comme une signature qui ne pourra le quitter. Tout y est beau.
A lire et à faire passer!
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Voilà une fantastique épopée africaine qui nous mène là où on ne pensait pas aller ! Ce roman extrêmement bien écrit, dépeint une Afrique aux multiples facettes, et qui montre aussi comment le pouvoir peut agir sur l'homme et lui faire perdre de vue l'essentiel. Une fin touchante et triste. Un roman plein de poésie malgré les sujets traités en filigrane : la guerre, les conflits ethniques, la soif de pouvoir. Un très beau premier roman très prometteur pour la suite !
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Un roman d'aventure ! Un vrai et beau roman.

Voici donc un genre que l'on croyait disparu. Écriture ciselée, descriptions à couper le souffle nous dessinent avec beaucoup de poésie, l'histoire universelle de la quête du pouvoir. Le pouvoir qui berce les illusions et arrivera à corrompre les belles âmes des personnages du libre.
Poésie et philosophie au rythme enlevé de l'aventure, dans un décor magistral où la nature donne le tempo.
à lire et relire.

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Après l'indépendance, dictature, corruption et massacres embrasent ce pays imaginaire d'Afrique.  André Saint-Souris, fils d'Européens, né sur la plantation, guidé par ses idéaux et soutenu par ses employés, décide que le temps de la révolte est venu. Respecté et adulé de tous, ce jeune homme qui, à ses douze ans, a tué un lion à mains nues, n'a pas de mal à réunir en une seule troupe déterminée les quatre ethnies (Kari-Kari, Barens, Mandandas et Okhelos) qui peuplent sa propriété. Cependant, malgré l'exaltation du combat et la liesse des succès, cette unité se trouve bientôt fragilisée par de vieilles querelles tribales. Les scissions claniques et la soif de pouvoir consument le pays.
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